La créatrice des moufles de Bernie Sanders trouve un fabricant

Sur cette photo prise le 20 janvier 2021, les moufles du sénateur Bernie Sanders (D-Vermont) est assis dans les gradins de Capitol Hill avant que Joe Biden ne prenne serment en tant que 46e président américain. (AFP)
Sur cette photo prise le 20 janvier 2021, les moufles du sénateur Bernie Sanders (D-Vermont) est assis dans les gradins de Capitol Hill avant que Joe Biden ne prenne serment en tant que 46e président américain. (AFP)
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Publié le Dimanche 31 janvier 2021

La créatrice des moufles de Bernie Sanders trouve un fabricant

  • L'enseignante du Vermont a indiqué samedi avoir trouvé un fabricant pour répondre à la demande colossale née de l'engouement sur les réseaux sociaux
  • Cette enseignante de 42 ans menait, jusque-là, « une vie tranquille » dans sa petite ville d'Essex Junction, dans le Vermont

WASHINGTON : L'enseignante du Vermont, créatrice des désormais célèbres moufles portées par Bernie Sanders, a indiqué samedi avoir trouvé un fabricant pour répondre à la demande colossale née de l'engouement sur les réseaux sociaux suscité par la photo du sénateur américain portant ces gants.

« J'ai une super nouvelle ! Je m'associe avec Teddy Bear dans le Vermont pour produire les moufles de Bernie pour TOUT LE MONDE !! », a indiqué Jennifer Ellis, samedi sur son compte Twitter, précisant qu'une partie des gains irait à une œuvre de charité.

« Je savais qu'il y avait un moyen de vous les procurer –  et je l'ai trouvé !! », s'est exclamé l'enseignante, devenue subitement célèbre après que la photo de Bernie Sanders portant ses moufles à la cérémonie d'investiture du président Joe Biden fasse le tour du monde.

Cette enseignante de 42 ans menait, jusque-là, « une vie tranquille » dans sa petite ville d'Essex Junction, dans le Vermont. Fan du sénateur socialiste, écolo convaincue, elle lui avait envoyé une paire de moufles, – en laine recyclée, doublées de tissu polaire fait de bouteilles en plastique également recyclées – après sa défaite contre Hillary Clinton à la primaire démocrate pour la présidentielle 2016, pour le consoler. Elle savait, par une connaissance commune, qu'il les aimait bien, rien de plus.

Puis l'an dernier, lorsque « Bernie » tentait à nouveau sa chance pour la présidentielle, elle a appris qu'il avait prêté les moufles à quelqu'un qui avait froid aux mains. « J'ai été si touchée que je lui ai envoyé 10 autres paires », a-t-elle expliqué à l'AFP.

Cela lui avait déjà valu un mini-buzz, mais sans comparaison avec celui qui l'entoure depuis le 20 janvier : son téléphone sonne sans arrêt, sa boîte mail a explosé. Et un nombre infini de « memes » - des images créées par les internautes, montrant le sénateur socialiste du Vermont, bientôt octogénaire, emmitouflé dans sa doudoune et ses moufles, superposées à La Cène de Léonard de Vinci ou d'autres célébrissimes tableaux - ont enflammé les réseaux sociaux.

« Beaucoup, beaucoup d'entre vous ont cherché à acheter une paire de ces superbes moufles. Malheureusement, je ne les fabrique plus vraiment. Mais je veux être sûre que vous en obteniez une paire », a expliqué l'enseignante dans une vidéo postée sur le site internet de la firme Teddy Bear.

Jennifer Ellis a précisé à l'AFP avoir reçu quelque 13 000 mails de personnes désireuses d'acheter ces moufles. « Et pas juste une paire, ils en veulent beaucoup ».


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.