L'Egypte affirme que les revenus ne seront pas affectés par les routes commerciales qui menacent le canal de Suez

Le porte-conteneurs RDO Concord navigue dans le canal de Suez alors que l'Égypte commémore le 150e anniversaire de l'inauguration du canal à Ismaïlia, en Égypte, le 17 novembre 2019. (Reuters)
Le porte-conteneurs RDO Concord navigue dans le canal de Suez alors que l'Égypte commémore le 150e anniversaire de l'inauguration du canal à Ismaïlia, en Égypte, le 17 novembre 2019. (Reuters)
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Publié le Jeudi 04 février 2021

L'Egypte affirme que les revenus ne seront pas affectés par les routes commerciales qui menacent le canal de Suez

  • Selon l'autorité du Canal de Suez, le tracé du canal restera la voie la plus courte et la plus sûre qui relie l'Est et l'Ouest
  • L'Autorité indique que les recettes de 2020 se sont élevées à 5,61 milliards de dollars et que 18 829 navires ont transité via le Canal de Suez

LE CAIRE - Le gouvernement égyptien a réfuté les rumeurs selon lesquelles la construction de routes commerciales, qui risquent de concurrencer le canal de Suez, aurait une incidence sur les recettes en devises du canal.

Le bureau d’information du gouvernement déclare avoir contacté l'Autorité du Canal de Suez, qui a affirmé que les revenus en devises du Canal de Suez n'ont pas été affectés.

Le bureau affirme que les rapports portant sur la reprise du commerce du pétrole via le canal par l'oléoduc Eilat-Ashkelon sont inexacts. Il précise que l'effet de cette activité ne dépassera pas 12 à 16 % du volume du commerce du pétrole vers le nord.

Selon l'autorité du Canal de Suez, le tracé du canal restera la voie la plus courte et la plus sûre qui relie l'Est et l'Ouest, dans la mesure où les porte-conteneurs passant par le canal peuvent transporter de plus grandes quantités de marchandises à un coût inférieur à celui des voies terrestres.

Les rapports et les études analytiques préparés par l'unité économique de l'autorité révèlent plusieurs raisons qui expliquent que le pipeline n'a pas d'impact réel sur le trafic passant par le canal - en particulier l'exportation de pétrole brut par les EAU, l'Arabie Saoudite et le Koweït vers le marché asiatique.

Les statistiques portant sur le commerce du pétrole via le canal montrent également qu'il n'y a aucune raison de craindre la compétitivité de l'oléoduc, lorsque celui-ci est opérationnel.

Le commerce du pétrole provenant des EAU représente environ 0,7 % du volume total du trafic de pétrole passant par le canal, contre 4,9 % pour l'Arabie Saoudite et 1,4 % pour le Koweït.

Par ailleurs, les rapports publiés périodiquement indiquent une augmentation à 14,2 % de la proportion du commerce des produits pétroliers traversant le canal. Le commerce du pétrole brut, quant à lui, a diminué à environ 8,8 % du volume du commerce qui transite par le canal.

Les observateurs rattachés à l'unité économique de l'Autorité du Canal de Suez prévoient une augmentation des coûts et de la durée, si le pétrole est transporté à travers l'oléoduc plutôt que par le Canal de Suez. Cela est dû notamment au fait que ce commerce est essentiellement destiné au nord-ouest de l'Europe et sera donc expédié sur des pétroliers en Méditerranée, sans compter que le déchargement et la navigation nécessiteront plus de temps.

Selon l'Autorité du canal de Suez, les recettes réalisées en 2020 se sont chiffrées à près de 5,61 milliards de dollars de dollars. En outre, le canal a été traversé par 18 829 navires représentant un tonnage net total de 1,17 milliard de dollars en 2020, ce qui représente le deuxième plus important tonnage annuel dans l'histoire du canal, en dépit de la pandémie de coronavirus.

Le gouvernement explique dans le communiqué que les revenus du canal proviennent de différentes sources : les revenus des porte-conteneurs représentent environ 50 % des revenus totaux du canal, tandis que le pourcentage des revenus générés par les vraquiers représente environ 17 %, celui du gaz naturel liquéfié se chiffre à environ 5 %, celui des transporteurs de voitures à près de 4 %, le pourcentage des revenus des produits pétroliers et de toutes sortes de produits chimiques à environ 12 %, tandis que les revenus du pétrole brut représentent 6,4 % et ceux des autres types de navires 5,6 % des revenus totaux du canal.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com