Décès du dessinateur de presse Kiraz, sous le charme des « Parisiennes »

Le dessinateur de presse Edmond Kiraz en 1968. (AFP)
Le dessinateur de presse Edmond Kiraz en 1968. (AFP)
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Publié le Mardi 11 août 2020

Décès du dessinateur de presse Kiraz, sous le charme des « Parisiennes »

  • Silhouette longiligne, yeux immenses, les « Parisiennes » croquées par Kiraz étaient sophistiquées et terriblement stéréotypées
  • En 2008, le musée Carnavalet de Paris lui avait rendu hommage à l'occasion d'une exposition retraçant sa carrière

PARIS: Le dessinateur de presse Kiraz, connu notamment pour ses illustrations des « Parisiennes » publiées dans de nombreux magazines, s'est éteint mardi à l'âge de 96 ans, a annoncé sa compagne à l'AFP.

« Edmond Kiraz né au Caire le 25 août 1923 s'est éteint sereinement au petit matin de ce mardi 11 août 2020, dans son appartement parisien du 6ème arrondissement de Paris qu'il aimait tant », a confié Sabine Bastien, la compagne de l'illustrateur qui dessina durant une trentaine d'années pour l'hebdomadaire de Marcel Dassault « Jours de France ».

Sans formation artistique, Kiraz (Edmond Kirazian) avait commencé sa carrière de dessinateur de presse politique et de caricaturiste en Égypte à l'âge de 17 ans. « J'ai toujours dessiné. Je n'ai jamais fait d'études artistiques, jamais ! D'ailleurs, je trouve que cela coupe tout ! », expliquait-il en 2011, dans un entretien publié par le site ActuaBD.

Élevé dans une famille francophile d'origine arménienne, il s'était installé à Paris à l'âge de 22 ans, tombant aussitôt sous le charme des « Parisiennes » qu'il voyait comme des « libellules ».

Silhouette longiligne, yeux immenses, les « Parisiennes » croquées par Kiraz étaient sophistiquées et terriblement stéréotypées, ingénues et écervelées, essentiellement préoccupées par le shopping et la mode.

Outre l'hebdomadaire « Jours de France », où il dessina pendant une trentaine d'années, Kiraz a aussi travaillé pour des publications internationales comme Vogue, Playboy ou Paris Match.

« La légèreté apparente de son style était le résultat d'un travail acharné. Kiraz suivait la mode en regardant les jeunes femmes qu'il croquait dans la rue et le monde de la mode suivait ses parutions. Il était rivé à sa table à dessin, expérimentant les harmonies de tons, cherchant toujours la délicatesse chez la jeune femme alors qu'il affublait ses sujets masculins d'allures gauches », a indiqué sa compagne.

Kiraz a également dessiné pour plusieurs agences de pub illustrant avec ses « Parisiennes » les campagnes de marques comme Renault, Perrier, Canderel, Monoprix ou encore Nivéa.

En 2008, le musée Carnavalet de Paris lui avait rendu hommage à l'occasion d'une exposition retraçant sa carrière.

« L'homme Kiraz était aussi exquis que ses dessins. Il ne retenait du monde que ce qui le ravissait. Il savait d'où il venait, il savait que le chaos, la destruction, était la norme. Alors il fallait enchanter le monde », a souligné sa compagne.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.