Les chiens ont accompagné les premiers humains sur le continent nord-américain

Les empreintes de pieds d'une personne et d'un chien sont laissées dans la neige à Centreville, Maryland, le 18 février 2021. Un système météorologique hivernal historique, qui a apporté un froid glacial et record à une grande partie du sud et du centre des États-Unis, a remonté la côte est jeudi, les prévisionnistes ayant averti de fortes chutes de neige et de dangereuses accumulations de glace. (JIM WATSON / AFP)
Les empreintes de pieds d'une personne et d'un chien sont laissées dans la neige à Centreville, Maryland, le 18 février 2021. Un système météorologique hivernal historique, qui a apporté un froid glacial et record à une grande partie du sud et du centre des États-Unis, a remonté la côte est jeudi, les prévisionnistes ayant averti de fortes chutes de neige et de dangereuses accumulations de glace. (JIM WATSON / AFP)
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Publié le Mercredi 24 février 2021

Les chiens ont accompagné les premiers humains sur le continent nord-américain

  • Des scientifiques de l'Université américaine de Buffalo ont analysé l'ADN d'un fragment d'os de chien trouvé dans le sud-est de l'Alaska
  • Ces chiens "pré-contact" ont divergé, il y a environ 16.000 ans des races dites sibériennes

PARIS : Les chiens ont sans doute accompagné les premiers humains à fouler le sol du continent nord-américain, d'après des scientifiques ayant découvert les restes d'un canidé vieux de plus de 10.000 ans, selon une étude parue mercredi.

Les hommes sont réputés avoir migré sur ce continent depuis la Sibérie, à travers ce qui est devenu l'actuel détroit de Béring, il y a entre 30.000 et 11.000 ans.

L'histoire de l'Homme est étroitement liée à celle de son meilleur ami depuis fort longtemps, et l'étude de l'ADN des chiens est utile pour suivre celle des implantations humaines.

Des scientifiques de l'Université américaine de Buffalo ont analysé l'ADN d'un fragment d'os de chien trouvé dans le sud-est de l'Alaska. Ils ont cru d'abord qu'il s'agissait de celui d'un ours.

Un examen approfondi a révélé qu'il s'agissait d'une partie de fémur d'un chien ayant vécu dans la région il y a environ 10.150 ans. Il partageait une lignée génétique avec des chiens américains, dit "pré-contact", qui ont précédé l'arrivée de ceux de races européennes, accompagnant les premiers colons.

Ces chiens "pré-contact" ont divergé, il y a environ 16.000 ans des races dites sibériennes, à une époque où les scientifiques datent la possibilité pour les humains d'avoir emprunté la route côtière leur permettant de gagner le continent nord-américain depuis l'actuelle Sibérie.

"Comme les chiens sont liés à l'occupation de l'espace par les humains, nos données aident à préciser non seulement une date mais aussi un lieu pour l'entrée des chiens et des hommes dans les Amériques", a dit Charlotte Lindqvist, une biologiste de l'évolution des Universités de Buffalo et du Dakota du sud.

L'étude, publiée dans le journal Proceedings of the Royal Society B, soutient la théorie que les humains ont pris pied sur le continent nord-américain depuis la Sibérie, par une route côtière

"Nous pensons que les premières migrations humaines à travers la région ont été plus importantes que nous ne le pensions", a-t-elle dit. 

"Chien côtier" 

Une analyse du fragment d'os a montré que l'animal avait un régime alimentaire "marin", à base de restes de poissons, phoques et baleines. 

Les chiens sont arrivés par vague successive ensuite, selon Charlotte Lindqvist. D'abord d'Asie de l'Est avec la population Thulé, puis avec des Husky sibériens importés en Alaska pendant la ruée vers l'or au 19è siècle.

L'étude apporte sa pierre au vieux débat de savoir si, une fois franchi l'actuel détroit de Béring, les premiers humains ont progressé dans le continent nord-américain par un couloir continental, ou par une route côtière le long du Pacifique. 

Des restes de chiens "pré-contact" trouvés sur la voie du couloir continental se sont révélés plus jeunes que celui identifié par l'équipe de Mme Lindqvist sur le chemin côtier. Ce qui favorise la théorie d'une voie côtière pour les premiers arrivés.

Le "chien côtier est un descendant des chiens qui ont participé à la migration initiale", a-t-elle dit à l'AFP.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.