Nouvel épisode de la « guerre culturelle » qui fait rage aux USA

Ces débats ont aussi nourri la récente polémique autour du retrait de quelques livres du très populaire auteur pour enfants Dr. Seuss. (Photo, AFP)
Ces débats ont aussi nourri la récente polémique autour du retrait de quelques livres du très populaire auteur pour enfants Dr. Seuss. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 13 mars 2021

Nouvel épisode de la « guerre culturelle » qui fait rage aux USA

  • Ces débats ont aussi nourri la récente polémique autour du retrait de quelques livres du très populaire auteur pour enfants Dr. Seuss, accusés de véhiculer des stéréotypes raciaux
  • Cette fois, c'est un « guide de langage inclusif », émis par la Grace Church School, qui a relancé la polémique

NEW YORK : Epinglée pour avoir appelé ses élèves, parents et personnel à éviter des termes genrés comme « papa et maman » ou « nounou », le directeur d'une école privée de Manhattan s'est vigoureusement défendu vendredi, nouvel épisode de la guerre culturelle qui fait rage aux Etats-Unis.

Alimentés par la polarisation politique, ces débats ont aussi nourri la récente polémique autour du retrait de quelques livres du très populaire auteur pour enfants Dr. Seuss, accusés de véhiculer des stéréotypes raciaux.

Cette fois, c'est un « guide de langage inclusif », émis par la Grace Church School, une école épiscopale du quartier de l'East Village, qui a relancé la polémique.

D'après ce guide, diffusé par l'établissement dès l'automne selon le directeur mais publié par des médias jeudi seulement, il faut essayer d'éviter des mots qui constituent potentiellement des « suppositions blessantes » par des termes plus « inclusifs ».

Le guide de 12 pages évoque les nombreuses problématiques de langage du moment –  qu'il s'agisse de genre, de la composition des familles, d'orientation sexuelle, ou de racisme et de micro-agressions.

Il énumère notamment quelques termes courants, comme « garçons et filles », « mesdames et messieurs », en demandant d'utiliser à la place des termes non genrés comme « les gens, les amis », etc...

Quand il s'agit de parler des familles, le guide appelle à éviter de parler de « papa et maman », de « parents » ou de « nounou » pour parler plutôt d' « adultes » ou « tuteurs ».

Le guide appelle aussi à ce que les personnes qui se présentent, en classe, posent les pronoms qu'ils souhaitent voir utilisés pour parler d'eux. 

De plus en plus d'Américains qui se déclarent « progressistes » revendiquent leur droit de choisir par quel pronom ils souhaitent être désignés, indépendamment de leur sexe de naissance, « il », « elle » ou le pronom neutre « they ».

La médiatisation du guide – alimentée par un débat jeudi soir animé par Sean Hannity, présentateur pro-Trump de Fox News - a placé l'école dans l' « œil de l'ouragan de la guerre culturelle », a reconnu vendredi le directeur de l'école, George Davison, dans un message sur le site de l'établissement.

Assurant n'avoir voulu « interdire aucun mot », il a estimé qu'il avait la responsabilité de « donner aux membres de (notre) communauté les ressources leur permettant de faire des choix informés et généreux ». 

« L'esprit de ce guide est de nous donner à tous des mots qui nous rassemblent »", a-t-il assuré, ajoutant « assume(r) complètement » sa décision.

Fondée en 1894, la Grace Church School compte quelques 770 élèves allant de la fin de la maternelle à la dernière année de lycée. 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.