Des inondations font une cinquantaine de morts en Indonésie et au Timor oriental

Cette vue générale montre des débris laissés dans la ville d'Adonara à Flores Est le 4 avril 2021, après des inondations soudaines et des glissements de terrain depuis l'île de Florès jusqu'au Timor oriental (Photo, AFP)
Cette vue générale montre des débris laissés dans la ville d'Adonara à Flores Est le 4 avril 2021, après des inondations soudaines et des glissements de terrain depuis l'île de Florès jusqu'au Timor oriental (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 04 avril 2021

Des inondations font une cinquantaine de morts en Indonésie et au Timor oriental

  • Les inondations provoquées par des pluies torrentielles ont semé la désolation depuis l'île de Florès jusqu'au Timor oriental, à l'est de l'archipel indonésien
  • «27 personnes sont encore portées disparues et neuf personnes sont blessées», a ajouté le porte-parole de l'agence indonésienne de gestion des catastrophes 

JAKARTA: Plus de 50 personnes sont mortes dimanche lors d'inondations et de glissements de terrain dans l'est de l'Indonésie et au Timor oriental voisin, ont annoncé les autorités qui redoutent un bilan plus lourd. 

Les inondations provoquées par des pluies torrentielles ont semé la désolation depuis l'île de Florès jusqu'au Timor oriental, à l'est de l'archipel indonésien. 

Le déluge et les glissements de terrain qui ont suivi ont fait déborder des barrages, submergeant des centaines de maisons. 

« Après avoir vérifié les chiffres avec notre équipe sur le terrain, nous avons recensé 41 morts », a déclaré à la presse Raditya Jati, le porte-parole de l'agence indonésienne de gestion des catastrophes, révisant à la baisse un précédent bilan de 44 morts. 

« 27 personnes sont encore portées disparues et neuf personnes sont blessées », a-t-il ajouté. 

Ces pluies torrentielles ont entraîné des inondations dans plusieurs districts de l'île de Florès, dont la majorité de la population est catholique, dimanche vers 01H00 (17H00 GMT samedi), quelques heures avant le début des célébrations de Pâques.  

Des dizaines de maisons ont été recouvertes de boue alors que des ponts et des routes ont été détruits dans la partie orientale de l'île. 

Au Timor oriental, onze personnes ont été tuées dans la capitale, Dili, ont annoncé les autorités.  

« Nous cherchons d'autres zones impactées », a déclaré à la presse le secrétaire d'Etat chargé de la protection civile au Timor, Joaquim Jose Gusmao dos Reis Martins. 

Les autorités avertissent que le bilan des morts et des blessés pouvait continuer à être revu à la hausse. 

Des images de Lemanele, sur l'île de Florès Est, montrent des maisons englouties, des routes entièrement recouvertes de débris, des arbres tombés et des lignes électriques endommagées. 

A Lembata, une île située à mi-distance entre Flores et Timor, les accès routiers ont été coupés, a constaté un journaliste. Les habitants vont pieds nus, pataugeant dans la boue pour évacuer des victimes sur des civières de fortune.  

Des conditions météorologiques extrêmes devraient perdurer tout au long de la semaine dans cette région. 

Par ailleurs, des inondations provoquées par des pluies diluviennes ont frappé dimanche la ville de Bima, dans la province voisine de la Sonde occidentale, faisant deux morts, selon l'agence. 

Des barrages ont débordé, submergeant près de 10 000 maisons à Bima après neuf heures de précipitations, a précisé M. Jati. 

Les glissements de terrain et les crues subites sont courants dans l'archipel indonésien, notamment à la saison des pluies. Mais les défenseurs de l'environnement soulignent que la déforestation favorise ces catastrophes. 

En janvier, 40 Indonésiens ont trouvé la mort lors d'inondations qui ont touché la ville de Sumedang dans l'ouest de Java. 

L'agence nationale de gestion des catastrophes estime que 125 millions d'Indonésiens, soit environ la moitié de la population de l'archipel, vivent dans des régions à risque de glissements de terrain. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.