Des diplomates étrangers quittent l'Inde au moment où la Covid-19 frappe les ambassades

Des agriculteurs participent à une marche de protestation à Amritsar samedi contre le confinement du week-end imposé par les autorités comme mesure préventive contre la Covid-19. (Photo, AFP)
Des agriculteurs participent à une marche de protestation à Amritsar samedi contre le confinement du week-end imposé par les autorités comme mesure préventive contre la Covid-19. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 09 mai 2021

Des diplomates étrangers quittent l'Inde au moment où la Covid-19 frappe les ambassades

  • Les États-Unis, l'Allemagne et la Pologne approuvent le départ volontaire des travailleurs du gouvernement d'un pays touché par la crise
  • Un rapport de la CNN: plus de 200 membres du personnel de l'ambassade américaine ont contracté le coronavirus

NEW DELHI: Plusieurs ambassades à New Delhi ont émis des avis à l'intention de leur personnel, leur donnant la possibilité de quitter l'Inde pendant que la pandémie du coronavirus se propage dans le pays sans aucun signe de ralentissement.

Depuis fin avril, l’Inde a signalé le décompte quotidien le plus élevé au monde de cas du coronavirus. Les données officielles ont enregistré samedi plus de 401 000 nouveaux cas et 4 000 décès liés au virus.

Le taux des cas positifs du coronavirus dans sept États indiens, en particulier dans la capitale New Delhi, ont également dépassé 30%, selon les statistiques du ministère de la Santé.

Pendant que le pays fait face à une pénurie de lits et d'oxygène et que plusieurs missions étrangères subissent également l’éclosion du virus, les membres du personnel ont été autorisés à quitter le pays.

Les États-Unis, l'Allemagne et la Pologne ont déclaré plus tôt cette semaine qu'ils avaient approuvé le départ volontaire de leurs employés gouvernementaux de l'Inde en raison de la montée en flèche des cas de la Covid-19.

Selon un rapport de la CNN samedi, l'ambassade des États-Unis a vu plus de 200 employés contracter le virus. Le département d'État américain procède ainsi à une évacuation sanitaire du pays.

Le porte-parole de l’ambassade a déclaré à Arab News que la mission «suivait de près la situation».

«Nous prendrons toutes les mesures nécessaires dans le but de protéger la santé et le bien-être de nos employés, en  leur offrant particulièrement des vaccins», a-t-il ajouté.

Invoquant des problèmes de confidentialité, le porte-parole a refusé de commenter l'ampleur de l'épidémie à l'intérieur de l’ambassade ou même le processus d'évacuation.

Entre-temps, l'Allemagne a confirmé que plusieurs membres du personnel de son ambassade sont déjà chez eux.

«L'ambassade d'Allemagne a donné la possibilité au personnel et à leurs familles de retourner en Allemagne », a signalé le porte-parole Hans Christian Winkler à Arab News.

Cependant, il n'y avait pas de «processus de rapatriement» car «seul un petit nombre» d'employés de l'ambassade ont quitté l’Inde jusqu'à présent, a-t-il- ajouté.

Le ministère polonais des Affaires étrangères a aussi informé Arab News dans une déclaration écrite qu'il avait «offert aux employés de l'ambassade de la République de Pologne à New Delhi la possibilité de retourner chez eux».

La déclaration faisait suite aux rapports des médias polonais la semaine dernière révélant qu'un haut diplomate de l'ambassade du pays à New Delhi avait été ramené par avion à Varsovie pour être hospitalisé après avoir contracté le coronavirus.

L'ambassade de Suisse a admis que deux de ses «fonctionnaires transférables» se trouvaient déjà en Suisse, mais l'ambassadeur du pays, le Dr Ralf Heckner, a assuré que les deux travailleurs sont rentrés chez eux «depuis le début de la pandémie» et qu’aucun autre membre du personnel n’a quitté les missions du pays en Inde.

L'ambassade de France a refusé de dire si son personnel avait reçu des avis concernant les évacuations médicales.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.