Najat Vallaud-Belkacem victime de tags racistes

Les affiches électorales de la candidate socialiste Najat Vallaud-Belkacem ont été visés par des tags racistes
Les affiches électorales de la candidate socialiste Najat Vallaud-Belkacem ont été visés par des tags racistes
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Publié le Samedi 29 mai 2021

Najat Vallaud-Belkacem victime de tags racistes

  • Les forces politiques de la région, à l’exception du leader RN Andréa Kotarac, ont tenu à manifester leur rejet face à ces actes racistes
  • « Ces actes sont à l’image des dérives de la société française où toutes les haines, du racisme au complotisme, se mêlent » a déclaré le président du Parti radical de gauche, Guillaume Lacroix

PARIS : «La France aux Gaulois», «Retourne au Maroc», «Elle a perverti les enfants», « 666 » …

Les affiches électorales de la candidate socialiste aux élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes, ont été couvertes de tags racistes et xénophobes.

Le parti socialiste de Bron a fermement condamné ces propos haineux et a affirmé qu’une plainte sera déposée.

 «Depuis de nombreuses semaines, les affiches électorales et le mobilier urbain sont régulièrement dégradés et des insultes mentionnées. Une étape supplémentaire a été franchie avec les propos xénophobes et haineux inscrits dans la journée du 25 mai» a indiqué la section locale du Parti Socialiste.

Sur Facebook, le maire de Bron, Jérémie Bréaud (LR), a lui aussi affirmé condamner, «bien évidemment [...] avec la plus grande fermeté, les tags retrouvés sur les affiches de Mme. Vallaud-Belkacem sur un panneau d'affichage de notre ville».

 

⬇️ Retrouvez le communiqué de presse du Parti Socialiste de Bron suite aux dégradations d’affiches de notre candidate...

Posted by Parti Socialiste Bron on Thursday, May 27, 2021

 

Toutes les forces politiques de la région, à l’exception du leader RN Andréa Kotarac, ont tenu à manifester leur rejet face à ces actes racistes.

Laurent Wauquiez, candidat LR et président sortant de la région, a indiqué que la région « mérite un débat respectueux ». 

Bruno Bonnell, tête de liste LREM, ainsi que l’ensemble de la gauche et des écologistes ont critiqué ces atteintes à l’encontre de Najat Vallaud-Belkacem.

« Ces actes sont à l’image des dérives de la société française où toutes les haines, du racisme au complotisme, se mêlent » a déclaré le président du Parti radical de gauche, Guillaume Lacroix.

François Hollande, 7ème président de la Vème République a soutenu son ancienne ministre de l’Éducation. « Tout mon soutien à Najat Vallaud-Belkacem. La haine et la xénophobie n’ont pas leur place dans notre démocratie, je les condamne avec la plus grande fermeté. »

 

En réponse à cela, la candidate du PS a remercié notamment les candidats qui lui ont exprimé leur soutien.

« Je salue et remercie les candidats pour leur soutien ; ils ont condamné les injures racistes, xénophobes et diffamatoires dont notre campagne #Alternative a été la cible. »

 

 


Un homme dérobe un bus RATP et traverse Paris avec

Un homme a dérobé lundi matin un bus de la RATP qui stationnait dans le sud de Paris, avant d'être interpellé au volant du véhicule 7 kilomètres plus loin. (Photo d'illustration AFP)
Un homme a dérobé lundi matin un bus de la RATP qui stationnait dans le sud de Paris, avant d'être interpellé au volant du véhicule 7 kilomètres plus loin. (Photo d'illustration AFP)
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  • "Grâce à la géolocalisation", le véhicule et l'auteur du vol ont été interceptés par la police porte de Bagnolet, dans le nord-est de Paris, environ une demi-heure plus tard, affirme la régie
  • Le bus a été repéré faisant des tours sur le périphérique, a confirmé à l'AFP le parquet de Paris

PARIS: Un homme a dérobé lundi matin un bus de la RATP qui stationnait dans le sud de Paris, avant d'être interpellé au volant du véhicule 7 kilomètres plus loin, a indiqué mardi la RATP à l'AFP, confirmant une information d'Actu.fr.

Ce bus de nuit a été volé vers 05H00 alors que son chauffeur prenait une "pause réglementaire" gare Montparnasse, explique la RATP.

"Grâce à la géolocalisation", le véhicule et l'auteur du vol ont été interceptés par la police porte de Bagnolet, dans le nord-est de Paris, environ une demi-heure plus tard, affirme la régie.

Le bus a été repéré faisant des tours sur le périphérique, a confirmé à l'AFP le parquet de Paris.

Selon ce dernier, les premiers éléments de l'enquête confiée à la Brigade des réseaux franciliens (BRF) suggèrent que le chauffeur du bus avait laissé les clés sur le contact pendant sa pause.

La personne interpellée est inconnue de la police et de la justice, et sans domicile, a également fait savoir le parquet.

La RATP, qui a déposé plainte, rappelle "qu'aucun voyageur ne se trouvait à bord au moment des faits et qu'aucun blessé n'est à déplorer".

Le bus était rattaché à la ligne de nuit N13, qui relie Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) à Bobigny (Seine-Saint-Denis) en traversant Paris.

 


La France reconnaît «l'Etat de Palestine», «pour la paix» avec Israël, dit Macron à l'ONU

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  • "Le temps est venu de libérer les (...) otages détenus par le Hamas. Le temps est venu d'arrêter la guerre, les bombardements à Gaza, les massacres et les populations en fuite"
  • Il a demandé "à Israël de ne plus rien faire qui entrave" l'"aboutissement" des négociations en ce sens

NATIONS-UNIES: "La France reconnaît aujourd'hui l'Etat de Palestine", "pour la paix entre le peuple israélien et le peuple palestinien", a déclaré lundi solennellement Emmanuel Macron à la tribune des Nations unies.

"Le temps est venu", a estimé le président français dans un discours très attendu à New York lors d'une conférence sur la "solution à deux Etats", affirmant être ainsi "fidèle à l'engagement historique" de la France "au Proche-Orient".

 


Des drapeaux palestiniens au fronton des mairies lundi, malgré la mise en garde de Beauvau

"Il ne s'agit pas d'un acte militant de longue durée", mais un "choix" fait au moment où le président Emmanuel Macron doit officialiser la reconnaissance par la France de l'Etat de Palestine lors d'une Assemblée générale de l'ONU, fait valoir auprès de l'AFP le maire socialiste de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Mathieu Hanotin. (AFP)
"Il ne s'agit pas d'un acte militant de longue durée", mais un "choix" fait au moment où le président Emmanuel Macron doit officialiser la reconnaissance par la France de l'Etat de Palestine lors d'une Assemblée générale de l'ONU, fait valoir auprès de l'AFP le maire socialiste de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Mathieu Hanotin. (AFP)
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  • "Il ne s'agit pas d'un acte militant de longue durée", mais un "choix" fait au moment où le président Emmanuel Macron doit officialiser la reconnaissance par la France de l'Etat de Palestine lors d'une Assemblée générale de l'ONU
  • Dans les Pyrénées-Atlantiques, le maire communiste de Mauléon-Licharre, 3.000 habitants, qui avait affiché un drapeau palestinien dès vendredi, l'a en revanche retiré samedi après saisine de la justice administrative par le préfet

PARIS: Plusieurs maires ont maintenu leur intention de faire flotter lundi le drapeau palestinien au fronton de leur hôtel de ville, en même temps que la France doit reconnaître ce nouvel Etat, faisant fi des mises en garde de Bruno Retailleau et de premières décisions de justice.

A Malakoff, la maire PCF Jacqueline Belhomme a décidé de ne pas retirer le drapeau "avant mardi", malgré une injonction du tribunal administratif de Cergy-Pontoise, sur recours du préfet des Hauts-de-Seine. Ce dernier a de nouveau saisi la juridiction et réclame cette fois une "astreinte financière".

La bannière rouge, noire, blanche et verte devrait être exhibée au fronton d'autres mairies de la banlieue parisienne, telles Nanterre, Bagneux, Gennevilliers, Ivry-sur-Seine ou Corbeil-Essonnes.

"Il ne s'agit pas d'un acte militant de longue durée", mais un "choix" fait au moment où le président Emmanuel Macron doit officialiser la reconnaissance par la France de l'Etat de Palestine lors d'une Assemblée générale de l'ONU, fait valoir auprès de l'AFP le maire socialiste de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Mathieu Hanotin.

Ce dernier suit ainsi une consigne donnée par le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, à l'instar du maire de la commune voisine de Saint-Ouen, Karim Bouamrane - qui entend également déployer le drapeau israélien -, et des premiers magistrats de Lille Arnaud Deslandes, ou de Nantes Johanna Rolland.

Dans les Pyrénées-Atlantiques, le maire communiste de Mauléon-Licharre, 3.000 habitants, qui avait affiché un drapeau palestinien dès vendredi, l'a en revanche retiré samedi après saisine de la justice administrative par le préfet.

Car le ministre de l'Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a donné consigne aux préfets dès la fin de semaine de faire respecter un "principe de neutralité des services publics", d'ailleurs reprise par le juge administratif de Cergy-Pontoise pour motiver sa décision.

"L'Etat non seulement ne demande pas le pavoisement, mais demande le non-pavoisement", a insisté samedi le secrétaire général du ministère de l'Intérieur, Hugues Moutouh.

Si le centre, la droite et l'extrême droite se rangent derrière la doctrine de Beauvau, la question divise à gauche: à Créteil, pas de drapeau au fronton de l'hôtel de ville, le maire socialiste Laurent Cathala estimant que "la première de ses responsabilités doit être de préserver la cohésion sociale au sein de la commune".

A Brest, la mairie qui arbore le drapeau ukrainien depuis 2022 a choisi d'illuminer lundi le bâtiment aux couleurs de la Palestine.

Benoît Payan, à la tête d'une majorité de gauche à Marseille, a pour sa part promis de poser lundi "un acte fort", sans en préciser la teneur. Mais sans pavoisement de drapeau.