Des médecins appellent à une action mondiale contre les risques liés au climat

Des médecins  défilent près du siège de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)  à Genève le 29 mai 2021. (AFP)
Des médecins défilent près du siège de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève le 29 mai 2021. (AFP)
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Publié le Samedi 29 mai 2021

Des médecins appellent à une action mondiale contre les risques liés au climat

  • Signé par plus de 1 100 professionnels de la santé du monde entier, le texte dénonce «l'inertie, l'inaction et la distance abyssale entre les discours et les actes»
  • Il exige que les autorités sanitaires de tous les pays «déclarent publiquement que le changement climatique met les gens en danger de mort, et agissent maintenant pour préserver la vie»

GENEVE : Environ 200 professionnels de la santé ont manifesté samedi devant les bâtiments de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève pour demander que les autorités de tous les pays reconnaissent les risques sanitaires liés au changement climatique et agissent pour les contrer.

Portant des blouses blanches et des masques, ils ont défilé ou été poussés en chaises roulantes sur deux kilomètres dans le quartier international de Genève, jusqu'au siège de l'OMS.

Certains portaient des banderoles géantes appelant à l'action, dont une montrant un imposant thermomètre avec la graduation rouge des températures s'élevant vers une planète en feu.

Une fois arrivés devant le bâtiment de l'OMS, des représentants du réseau d'activistes pour le climat Doctors for Extinction Rebellion (Doctors4XR) ont remis une pétition au directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. 

Signé par plus de 1 100 professionnels de la santé du monde entier, le texte dénonce "l'inertie, l'inaction et la distance abyssale entre les discours et les actes".

Il exige que les autorités sanitaires de tous les pays, qui participent actuellement à l'Assemblée mondiale de la santé, "déclarent publiquement que le changement climatique met les gens en danger de mort, et agissent maintenant pour préserver la vie".

"Année après année, déclaration après déclaration, les institutions multilatérales --dont l'OMS-- nous ont prévenus: le changement climatique et la perte de biodiversité mettent en danger la santé humaine dans le monde entier", indique la pétition.

Les professionnels de santé dans le monde sont déjà "confrontés chaque jour aux conséquences de la détérioration de l'environnement sur nos patients et nos communautés", ajoute-t-elle.

La pétition est arrivée dans une enveloppe décorée du dessin d'un humain en bonne santé à 37°C, puis "malade" si on ajoute 2 degrés, en "danger mortel" à +4°C et à +5°C, l'indication "trop tard", suivie des mots: "Idem pour la planète".

"Les actions concrètes mises en œuvre par nos gouvernements sont loin d'être suffisantes", souligne la pétition.

Tedros Adhanom Ghebreyesus a salué les militants, promettant de lire leur lettre aux Etats membres. 

"La pandémie de Covid-19 a une fois de plus mis en évidence la relation intime entre la santé des personnes et celle de la planète", a-t-il déclaré, soulignant qu'elle a montré "ce qui se passe lorsque nous ne sommes pas suffisamment préparés et que nous ne réussissons pas à coopérer les uns avec les autres."

"La pandémie prendra fin, mais il n'y a pas de vaccin contre le changement climatique", a-t-il souligné.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.