Dans le Nil Bleu, des dignitaires tribaux ont signé un cessez-le-feu sous conditions et la vraie réconciliation se fait toujours attendre, laissant planer le spectre de la violence
En juillet, 105 Soudanais ont été tués et 31.000 déplacés après un affrontement entre les Haoussas, l'un des plus grands groupes ethniques d'Afrique, et les Bartas, qui se revendiquent comme les habitants originels de l'État du Nil Bleu
Karim Khan est actuellement en visite au Soudan, où il a rencontré mardi le numéro deux du régime militaire Mohamed Hamdan Daglo et devrait s'entretenir mercredi avec le général Abdel Fattah al-Burhane
«Le cauchemar de milliers d'habitants du Darfour n'est pas terminé" en partie en raison de l'absence de justice, justice qui "nécessite des actions, pas des mots. Ils en ont assez des promesses», a insisté le procureur
«Cela fait des années que nous n'avions pas vu des pluies et des inondations de cette importance», lance un Soudanais de 53 ans, qui s'est empressé de venir sauver ce qu'il restait de sa maison
Cette année, quelque 80 personnes sont mortes et des dizaines de milliers de logements ont été détruits ou endommagés dans ces inondations, selon des chiffres officiels
Une aide alimentaire et des abris d’urgence seront fournis aux personnes touchées par les inondations et les pluies torrentielles au Soudan
Selon le superviseur général de KSrelief, cette mesure est un prolongement du soutien continu apporté par le Royaume aux pays amis lorsqu’ils traversent des épreuves
«Le procureur de la CPI, accompagné d'une délégation, rencontrera des responsables soudanais et se rendra dans la région du Darfour»
Le Darfour, vaste région de l'ouest du Soudan, a été ravagée par une guerre civile qui a débuté en 2003 entre le régime à majorité arabe d'Omar el-Béchir et les insurgés issus de minorités ethniques
De fortes pluies tombent habituellement au Soudan entre mai et octobre, causant de graves inondations qui endommagent les habitations, les infrastructures et les récoltes
Les Etats du Nil, du Darfour du Sud, du Kordofan du Nord, du Kordofan du Sud et de Kassala sont parmi les plus touchés, selon l'ONU
Le célèbre chef religieux soufi Al-Tayeb al-Jed réunit à Khartoum des personnalités pour les rallier à une feuille de route censée relancer la transition démocratique
Son «appel du peuple du Soudan» a déjà obtenu fin juillet le soutien du chef de facto du pays