La Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye, prononcera son "avis consultatif" 19 juillet à 15H00 (13H00 GMT), a-t-elle précisé dans un communiqué.
La plupart des intervenants ont appelé, lors d'audiences en février, à ce qu'Israël mette fin à l'occupation qui a suivi la guerre des Six Jours.
"Le 31 mai, l'Etat de Palestine a déposé (...) une requête visant à être autorisé" à se joindre à la procédure lancée par l’Afrique du Sud, a indiqué la plus haute juridiction de l'ONU dans un communiqué
L'Afrique du Sud a porté l'affaire devant la CIJ l'année dernière, alléguant que l'offensive israélienne à Gaza violait la convention de l'ONU sur le génocide de 1948, une accusation fermement démentie par Israël
«Les ordonnances de la CIJ, y compris celle portant sur l'arrêt de l'offensive israélienne à Rafah, sont contraignantes. Nous exigeons leur application», a écrit le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Albares
«Cela concerne également le cessez-le-feu, la libération des otages et l'accès à l'aide humanitaire. La souffrance des habitants de Gaza et la violence doivent cesser», a-t-il ajouté
La plus haute juridiction de l'ONU - dont les décisions sont juridiquement contraignantes mais qui manque de mécanismes pour les mettre en oeuvre-, a aussi ordonné à Israël de maintenir ouvert le passage de Rafah
Dans la foulée de la décision vendredi de la CIJ, les bombardements israéliens se sont poursuivis dans la bande de Gaza
L'armée israélienne bombarde vendredi la bande de Gaza à l'heure où la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction de l'ONU, doit se prononcer sur une requête pour stopper cette offensive militaire dans le territoire palestinien
Vendredi, la CIJ doit, elle, se prononcer sur une requête de l'Afrique du Sud, qui accuse Israël de "génocide" dans la bande de Gaza, d'ordonner "immédiatement" un cessez-le-feu dans la bande de Gaza
Pretoria souhaite que la cour ordonne à Israël de cesser «immédiatement» toutes les opérations militaires à Gaza, y compris à Rafah
La juridiction a ordonné en janvier à Israël de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir tout acte de génocide et permettre l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza
L'affaire est une «caricature» de la Convention des Nations unies sur le génocide qu'Israël est accusé d'avoir violée, a fustigé un représentant israélien devant la CIJ
Israël a précédemment souligné son engagement «inébranlable» envers le droit international et qualifié l'affaire de l'Afrique du Sud de «totalement infondée» et «moralement répugnante»
Les avocats de Pretoria, qui appellent les juges à ordonner un cessez-le-feu à Gaza, donnent vers 15H00 (13H00 GMT) le coup d'envoi de deux jours d'audiences au Palais de la Paix
L'Afrique du Sud demande à la CIJ trois nouvelles mesures d'urgence en attendant qu'elle se prononce sur le fond de l'affaire - l'accusation selon laquelle Israël viole la Convention des Nations unies sur le génocide de 1948