Royaume-Uni: aucun mort de la Covid-19 en 24h pour la première fois depuis juillet

Un écran de smartphone affichant un dossier de vaccin Covid-19 sur l'application National Health Service (NHS) à Londres le 18 mai 2021 (Photo, AFP)
Un écran de smartphone affichant un dossier de vaccin Covid-19 sur l'application National Health Service (NHS) à Londres le 18 mai 2021 (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 01 juin 2021

Royaume-Uni: aucun mort de la Covid-19 en 24h pour la première fois depuis juillet

  • Cette diminution du nombre des morts constitue néanmoins une bonne nouvelle symbolique pour le pays le plus endeuillé d'Europe, avec presque 128 000 morts dues à la pandémie
  • Depuis quelques jours, la pression augmente sur le Premier ministre britannique Boris Johnson pour qu'il ralentisse le déconfinement

LONDRES: Les services de santé britanniques n'ont enregistré mardi aucun mort supplémentaire du coronavirus en 24 heures, une première depuis le 30 juillet dernier, alors que le Royaume-Uni s'inquiète de la montée des cas liées au variant Delta.  

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Cas de Covid-19 et décès quotidiens liés au Covid-19 officiellement recensés au Royaume-Uni au 1er juin (Graphique, AFP)

Les bilans en début de semaine sont souvent anormalement bas après le week-end en raison des retards dans l'enregistrement des cas (lundi était un jour férié).  

Cette diminution du nombre des morts constitue néanmoins une bonne nouvelle symbolique pour le pays le plus endeuillé d'Europe, avec presque 128 000 morts dues à la pandémie.   

C'est le résultat d'un long confinement et d'une campagne de vaccination massive entamée en décembre, qui a permis d'administrer une première dose à plus de 39 millions de personnes (74,9% de la population adulte) et une deuxième à plus de 25 millions (48,9% des adultes).  

« Tout le pays sera ravi d'apprendre qu'aucun décès lié à la Covid n'a été enregistré hier », s'est réjoui le ministre de la Santé Matt Hancock, se félicitant que « les vaccins fonctionnent clairement ». Mais »malgré cette bonne nouvelle, nous savons que nous n'avons pas encore vaincu ce virus », a-t-il mis en garde.  

En effet, le Royaume-Uni a dénombré mardi 3 165 cas de contamination supplémentaires (presque 4,5 millions au total) selon le dernier bilan officiel, montrant une augmentation par rapport aux semaines précédentes.   

Après un long et strict confinement hivernal, ce pays a connu une amélioration sanitaire qui lui a permis d'alléger les restrictions, mais il est actuellement confronté à une hausse du nombre des cas, largement imputée à la propagation du variant Delta, d'abord apparu en Inde.  

Depuis quelques jours, la pression augmente sur le Premier ministre britannique Boris Johnson pour qu'il ralentisse le déconfinement, compromettant la levée des dernières restrictions, initialement prévue pour le 21 juin.  

Certains scientifiques mettent en garde contre une troisième vague potentielle au Royaume-Uni.  

« Nous continuerons à évaluer et à surveiller les données quotidiennement », a promis mardi un porte-parole de Downing Street, rappelant que M. Johnson s'exprimerait sur le sujet la semaine prochaine.  

Selon les dernières données rendues publiques vendredi par le Bureau national des statistiques, le taux de contamination reste « bas » au Royaume-Uni, malgré des signes d'augmentation.  

En Angleterre, l'ONS évaluait au 22 mai à 48 500 le nombre des personnes atteintes par le virus, soit une sur 1 120.  

En Ecosse, le gouvernement local a décidé de mettre en pause le déconfinement face au variant Delta: la plus grande partie de la nation va rester au niveau deux (réunions limitées à six personnes en intérieur, discothèques fermées), dont la capitale Edimbourg.  

Seules certaines zones peu affectées comme celle d'Aberdeen, pourront passer samedi au niveau 1 de restrictions, permettant aux citoyens de se retrouver en groupes plus importants.   

Cette décision « difficile et complexe » a été prise face à l'arrivée du variant Delta qui « se propage plus rapidement que les précédents variants », a expliqué mardi la Première ministre Nicola Sturgeon , affirmant qu'il constituerait « bientôt la moitié des nouveaux cas quotidiens ».   


Au Vatican, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël

Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
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  • À la basilique Saint-Pierre, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël en tant que pape, plaçant son pontificat sous le signe de la charité, de l’espérance et de la dignité humaine
  • Fidèle à son appel à une paix « désarmée et désarmante », il s’apprête à renouveler ses appels à la trêve et à la paix mondiale

CITÉ DU VATICAN, SAINT-SIÈGE: Léon XIV a célébré mercredi soir la première messe de Noël de son pontificat dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, délivrant un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".

Peu avant la messe, le pape américain est sorti sur le parvis de la place Saint-Pierre pour saluer les quelque 5.000 fidèles massés sous la pluie pour suivre la cérémonie sur écrans géants, faute de place à l'intérieur de la basilique.

"La basilique Saint-Pierre est très grande, mais malheureusement pas assez pour tous vous accueillir. J'admire et respecte et vous remercie pour votre courage et votre envie d'être ici ce soir", a-t-il lancé en anglais.

Devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, Léon XIV, qui affiche un style plus discret que son prédécesseur François, a ensuite prononcé une homélie très religieuse sans évoquer directement de sujet d'actualité.

"Alors qu’une économie faussée conduit à traiter les hommes comme de la marchandise, Dieu se fait semblable à nous, révélant la dignité infinie de toute personne", a déclaré le pape.

"Proclamons la joie de Noël, qui est la fête de la foi, de la charité et de l’espérance", a-t-il ajouté.

Cette cérémonie commémorant la naissance du Christ, l'une des plus solennelles de l'année, a mêlé chants traditionnels et gestes symboliques. Le pape de 70 ans a décidé de la célébrer à un horaire plus tardif que sous le pontificat de François (19H30).

Autre changement majeur : Léon XIV présidera jeudi matin la messe du jour de Noël, renouant ainsi avec une tradition qui remontait au pontificat de Jean-Paul II (1978-2005).

Il prononcera ensuite à 12H00 (11H00 GMT) sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde) en mondovision depuis le balcon de la basilique, lors de laquelle le pape se livre traditionnellement à un tour d’horizon des conflits dans le monde.

Fervent défenseur d’une paix "désarmée et désarmante", le chef de l'Eglise catholique devrait y renouveler ses appels à la paix. Mardi soir, Léon XIV a déjà demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

Aucun texte du Nouveau testament ne précise le jour et l'heure de naissance de Jésus de Nazareth. Sa célébration le 25 décembre dans la tradition chrétienne a été choisie au IVe siècle en Occident.

Ce Noël 2025 coïncide avec la clôture du Jubilé, "Année sainte" de l'Eglise qui a attiré des millions de pèlerins à Rome.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.