Massilia Sound System: plus de 35 ans de carrière et toujours un «Sale caractère»

Le trio du Massilia Sound System en concert le 29 mai à Istres (Photo, AFP).
Le trio du Massilia Sound System en concert le 29 mai à Istres (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 06 juin 2021

Massilia Sound System: plus de 35 ans de carrière et toujours un «Sale caractère»

  • «Sale Caractère», tout juste sorti, annonce une tournée estivale réduite à une poignée de dates
  • Une heure et demie de reggae aux influences multiples et aux basses bien trempées montrant que le trio marseillais, moyenne d’âge 58 ans, n’a rien perdu de sa verve et de sa poésie

ISTRES: Plus de 35 ans de carrière n’y font rien : Massilia Sound System a toujours « Sale caractère ». Un défaut - ou une qualité ?-  typiquement marseillais, affirme le trio, qui en a même fait le nom de son dernier album. 

« Prends l’exemple des supporters, cette espèce de crise d’urticaire qu’ils ont eue en allant à la Commanderie : bon, ça déborde, évidemment, il y a des choses qui ne sont pas recevables », commente Gari Greu, l’un des trois chanteurs, en référence aux incidents survenus au centre d’entraînement de l’OM fin janvier. 

« C’est ça être marseillais : c’est cette capacité à peut-être gueuler fort des fois », assène-t-il, crâne rasé. Mais « avoir sale caractère, c’est être vivant aussi, c’est vouloir participer au débat ». A ses côtés, son compère Papet J, l’œil rieur, chapeau de troubadour sur le chef, acquiesce du haut de ses 60 ans. 

« Sale Caractère », tout juste sorti, annonce une tournée estivale réduite à une poignée de dates. « Avec la pandémie, on a pas le droit de distribuer le ‘pastaga’, et les gens n’ont pas le droit de se lever, par contre, nous, on peut tout faire », s’amuse Tatou, le troisième larron, après leur générale donnée à Istres (Bouches-du-Rhône).

Une heure et demie de reggae aux influences multiples et aux basses bien trempées montrant que le trio marseillais, moyenne d’âge 58 ans, n’a rien perdu de sa verve et de sa poésie. 

Sortir du « tourbillon »

« On a fait ce disque un peu comme le premier, assez simple, avec ce ‘rub-a-dub’ digital assez direct », résume Gari Greu. « C'est un peu le disque qu’on a fait le plus rapidement et ça nous a fait du bien ».

« On avait envie d’exprimer un peu le ras-le-bol que tout un chacun ressent sur toute la planète aujourd’hui, avec tout ce qu’on a connu depuis un peu plus d’un an maintenant et cet enfermement, ce truc qui nous amène à avoir peur de cette réclusion imposée », abonde Papet J.

Certains titres comme « A la rue », sur le « repli sur soi » entre riches et pauvres à Marseille et « deux villes côte à côte qui ne communiquent plus », ou bien « Drôles de poissons », sur les migrants en Méditerranée, évoquent des thèmes tout aussi contemporains.

Le Massilia Sound System, un des groupes les plus populaires de la deuxième ville de France, n’avait pas sorti de nouvel opus depuis neuf ans, même si chacun des membres collabore à d’autres formations sans que cela ne nuise au groupe.

Pour Tatou, qui anime aussi le groupe Moussu T e lei Jovents, les Massilia ne veulent pas dépendre de l’agenda des maisons de disques. « Tu es pris dans une espèce de tourbillon qui fait que tu sors un disque, tu fais la tournée, au bout de six mois, les mecs ils font ‘C’est quoi votre actualité ?’ », relève-t-il : « On refait un disque, tu repars en tournée, au bout de cinq mois, les mecs ils te font ‘Bon alors, Massilia, c’est quoi votre actualité ?’. A un moment donné, on a dit ‘C’est fini l’actualité’ ».

S’aventurer sur d’autres terrains, comme l’opérette marseillaise ou le punk provençal, « ça nous a sauvés de la lessiveuse », ajoute Tatou. Et Papet J de conclure : « Ca nous sauve de la mode. Si tu ne veux pas être démodé, ne sois jamais à la mode ».


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.