La télé en mangeant? Pas une bonne idée pour le langage des tout-petits

Les enfants de trois à six ans passent en moyenne 1 heure 45 par jour devant les écrans et cette durée dépasse 3 heures pour 17% d'entre eux, selon des chiffres de l'Anses publiés en 2017.(AFP)
Les enfants de trois à six ans passent en moyenne 1 heure 45 par jour devant les écrans et cette durée dépasse 3 heures pour 17% d'entre eux, selon des chiffres de l'Anses publiés en 2017.(AFP)
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Publié le Mardi 08 juin 2021

La télé en mangeant? Pas une bonne idée pour le langage des tout-petits

  • Les jeunes enfants exposés à la télévision pendant les repas de famille ont en moyenne un niveau de langage plus faible, montre l'étude française publiée mardi
  • Les auteurs ont suivi pendant plusieurs années 1.500 jeunes enfants, en demandant aux parents si la télévision était allumée pendant les repas, avec quelle fréquence, ainsi que le temps total passé par les enfants devant la télévision

PARIS : Mettre les infos en fond sonore pendant le dîner ou un dessin animé pour mieux faire passer la soupe du petit dernier? Mieux vaut éviter si l'on en croit une étude française qui conclut à des effets négatifs sur le développement du langage.

Les jeunes enfants exposés à la télévision pendant les repas de famille ont en moyenne un niveau de langage plus faible, montre l'étude française publiée mardi, qui invite à réfléchir aux usages des écrans plus qu'au temps d'exposition.

"On voit que l'implication des parents et la manière dont on se sert des écrans est très importante, il ne faut pas se focaliser uniquement sur la quantité", souligne Jonathan Bernard, chercheur à l'Inserm et co-auteur principal de l'étude, interrogé par l'AFP.

Les auteurs ont suivi pendant plusieurs années 1.500 jeunes enfants, en demandant aux parents si la télévision était allumée pendant les repas, avec quelle fréquence, ainsi que le temps total passé par les enfants devant la télévision, l'ordinateur ou les jeux vidéo.

Ils ont parallèlement évalué le développement de leur langage: pour les enfants âgés de deux ans, les parents ont indiqué quels mots leur enfant savait dire spontanément, parmi une liste de 100. Puis, à trois ans et cinq ans et demi, un psychologue a mesuré leur "quotient intellectuel verbal", la partie des tests de QI qui porte sur les aptitudes liées aux échanges verbaux (fluidité du langage, compréhension, capacité à répéter des phrases, à décrire une image, etc.)

Résultat: ils n'ont pas trouvé de corrélation entre le temps total d'exposition à la télévision et le niveau de langage des enfants.

En revanche, "l'exposition à la télévision pendant les repas familiaux est systématiquement associée à des scores de langage plus faibles", à tous les âges étudiés, selon l'article, paru dans la revue Scientific Reports.

Ainsi, les enfants de deux ans qui mangent avec la télé "toujours" allumée ont en moyenne un score inférieur de 5,9 points (sur un total maximum de 100) par rapport à ceux chez qui le petit écran n'est "jamais" allumé pendant les repas. Et ce, "indépendamment du temps d'écran quotidien" total.

« Frein aux interactions »

Quelques années plus tard, le quotient intellectuel verbal évalué à l'âge de cinq ans et demi s'est révélé inférieur de 3,2 points chez les enfants toujours exposés à la télévision pendant les repas à l'âge de deux ans, comparé à ceux qui ne l'étaient jamais.

L'étude met en évidence une corrélation statistique et non un lien de cause à effet entre exposition à la télévision et développement du langage.

"La télévision pendant les repas peut constituer un frein aux interactions verbales de l'enfant, diminuant à la fois la qualité et la quantité des échanges entre enfants et adultes", en distrayant les uns et en détournant l'attention des autres, avance toutefois Jonathan Bernard comme explication possible.

Son équipe continue à suivre les enfants de l'étude, aujourd'hui adolescents, pour voir "si ces effets sur le langage persistent et s'ils ont des répercussions sur le niveau scolaire", ajoute le spécialiste de santé publique. 

Les chercheurs s'intéressent aussi "à l'impact d'autres types d'écrans, les smartphones et les tablettes dont ces enfants ont fait l'acquisition ces dernières années".

Les enfants de trois à six ans passent en moyenne 1 heure 45 par jour devant les écrans et cette durée dépasse 3 heures pour 17% d'entre eux, selon des chiffres de l'Anses publiés en 2017.

"Avant trois ans, évitez de mettre votre enfant dans une pièce où la télévision est allumée, même s'il ne la regarde pas", préconisent depuis 2018 les autorités sanitaires, dans des "repères" pour les parents, diffusés notamment dans le carnet de santé.

"Jouer et interagir" avec un enfant est "la meilleure façon de favoriser son développement", ajoutent-elles. 


Noor Riyadh annonce les artistes du festival de lumière et d’art 2025

L'exposition comprendra une installation spéciale intitulée « Scènes d'un mariage » (photo) consacrée à l'œuvre de la regrettée Safeya Binzagr (1940-2024), figure de proue du mouvement artistique moderne en Arabie saoudite et première femme artiste saoudienne à avoir présenté une exposition solo en 1968. (Fourni)
L'exposition comprendra une installation spéciale intitulée « Scènes d'un mariage » (photo) consacrée à l'œuvre de la regrettée Safeya Binzagr (1940-2024), figure de proue du mouvement artistique moderne en Arabie saoudite et première femme artiste saoudienne à avoir présenté une exposition solo en 1968. (Fourni)
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  • Noor Riyadh 2025 réunira 59 artistes de 24 nationalités autour du thème « En un clin d’œil », symbole de la transformation rapide de la capitale saoudienne
  • Le festival, porté par Riyadh Art, veut faire de la lumière un langage universel reliant cultures et générations, tout en rendant hommage à la pionnière Safeya Binzagr

RIYADH : Le festival annuel Noor Riyadh, le plus grand festival international de lumière et d’art de la région, a dévoilé la liste de ses artistes participants, en préparation du lancement de son édition 2025, prévue du 20 novembre au 6 décembre.

Sous la direction curatoriale de Mami Kataoka, Li Zhenhua et Sara Almutlaq, l’événement se tiendra dans plusieurs pôles à travers Riyad et présentera 60 œuvres de 59 artistes issus de 24 nationalités, dont 35 créations inédites.

« Noor Riyadh se définit par ses artistes : leurs idées, leur courage et leur vision », a déclaré Nouf Almoneef, directrice du festival. « Chaque œuvre saisit l’élan de la ville à travers la lumière, nous rappelant que la créativité est un langage universel qui relie les cultures et inspire le dialogue. »

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« Love Difference » (2025) de l'artiste italien Michelangelo Pistoletto. (Fourni)

Le thème curatorial de cette année, « In the Blink of an Eye » (En un clin d’œil), reflète la transformation rapide qui façonne Riyad.

Le festival présentera des œuvres répondant à ce thème, signées par des artistes internationaux et locaux de renom, parmi lesquels Saad Al-Howede, Monira Al-Qadiri, Abdulrahman Al-Soliman, James Clar, Ivana Franke, fuse*, Ayoung Kim, Shinji Ohmaki, Michelangelo Pistoletto et Muhannad Shono.

L’exposition comprendra également une installation spéciale dédiée à la feue Safeya Binzagr (1940–2024), figure majeure de l’art moderne saoudien et première artiste femme du Royaume à avoir tenu une exposition solo en 1968.

« La lumière est à la fois un médium et une métaphore de la transformation », a expliqué Mami Kataoka, responsable du conseil curatorial. « In the Blink of an Eye montre à quelle vitesse la perception peut basculer — offrant un instant de pause au cœur du changement, pour y voir la beauté du mouvement perpétuel. »

L’édition 2025 est portée par une équipe curatoriale internationale qui rassemble des perspectives diverses sur la culture contemporaine, connectant le cœur historique de Riyad à sa ligne d’horizon moderne et à son réseau de métro. L’exposition invite le public à explorer la lumière comme vecteur de perception, de mémoire et d’élan collectif.

Cette année, Noor Riyadh se déploiera sur six sites emblématiques : le quartier Qasr Al-Hokm, le Centre historique du roi Abdulaziz, la station de métro stc, la station de métro KAFD, la tour Al-Faisaliah et le district JAX.

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« Memory Melting » (2025) de l'artiste saoudien Saad Al-Howede. (Fourni)

Organisé sous l’égide de la Commission royale pour la ville de Riyad et de Riyadh Art, Noor Riyadh incarne la mission de cette dernière : transformer la capitale saoudienne en stimulant la créativité et en enrichissant la vie quotidienne.

Depuis sa création, Riyadh Art a présenté plus de 550 œuvres d’art signées par 500 artistes saoudiens et internationaux, attirant plus de 9,6 millions de visiteurs. Noor Riyadh transforme les espaces publics du quotidien en expériences artistiques inédites, cherchant à créer un sentiment d’émerveillement partagé au sein des communautés.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Guinot Institut apporte l’excellence de la beauté française à Dubaï

 Le monde du bien-être et de la beauté à Dubaï s’enrichit d’un nouveau joyau venu tout droit de Paris. Guinot Institut Paris, reconnu comme le salon de beauté n°1 en France, vient d’ouvrir son premier institut au cœur de Dubai Healthcare City. (Photo fournie)
Le monde du bien-être et de la beauté à Dubaï s’enrichit d’un nouveau joyau venu tout droit de Paris. Guinot Institut Paris, reconnu comme le salon de beauté n°1 en France, vient d’ouvrir son premier institut au cœur de Dubai Healthcare City. (Photo fournie)
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  • Fondée il y a plus d’un demi-siècle, Guinot s’est imposée comme une référence mondiale des soins professionnels grâce à ses innovations scientifiques, ses formules exclusives et son exigence de qualité
  • Chaque soin, conçu comme un rituel personnalisé, allie science et précision pour sublimer la beauté naturelle de chaque femme

DUBAI: Le monde du bien-être et de la beauté à Dubaï s’enrichit d’un nouveau joyau venu tout droit de Paris. Guinot Institut Paris, reconnu comme le salon de beauté n°1 en France, vient d’ouvrir son premier institut au cœur de Dubai Healthcare City, marquant une nouvelle étape dans la diffusion du savoir-faire français en matière de soins de la peau.

Un héritage de plus de 50 ans d’expertise

Fondée il y a plus d’un demi-siècle, Guinot s’est imposée comme une référence mondiale des soins professionnels grâce à ses innovations scientifiques, ses formules exclusives et son exigence de qualité. Les produits Guinot, développés et fabriqués en France, respectent des standards pharmaceutiques stricts et des engagements environnementaux rigoureux.

Chaque soin, conçu comme un rituel personnalisé, allie science et précision pour sublimer la beauté naturelle de chaque femme. À Dubaï, les clientes pourront ainsi découvrir l’essence du “savoir-beauté” français, réputé pour ses résultats visibles et durables.

Une nouvelle adresse d’excellence à Dubaï

Parmi les innovations phares de la marque, le soin Hydradermie Énergie Cellulaire occupe une place centrale. Ce traitement breveté, véritable alternative non invasive aux techniques esthétiques, utilise l’ionisation et l’oxygénation pour stimuler les cellules cutanées. Résultat : une peau plus hydratée, lissée et éclatante dès la première séance.

Cette technologie exclusive illustre la philosophie Guinot : réveiller l’énergie jeunesse de la peau sans agresser ni altérer son équilibre naturel.

L’institut propose un large éventail de soins emblématiques. Chaque visite débute par une consultation personnalisée avec les esthéticiennes Guinot, surnommées les “Docteurs de Beauté”, qui définissent un protocole sur mesure pour des résultats visibles et durables.

Installé à Dubai Healthcare City, le Guinot Institut Dubaï ambitionne de devenir la nouvelle référence en matière de soins haut de gamme dans la région. Entre expertise scientifique française et hospitalité dubaïote, l’adresse promet une expérience unique, alliant élégance, efficacité et bien-être.

Les amateurs de soins d’exception peuvent désormais profiter du meilleur de la cosmétique professionnelle française sans quitter Dubaï.


L’Autorité saoudienne du divertissement lance un nouveau programme pour stimuler l’innovation

Le programme met l’accent sur le développement de modèles économiques, d’identités de marque, de prototypes et de stratégies de mise sur le marché. (SPA)
Le programme met l’accent sur le développement de modèles économiques, d’identités de marque, de prototypes et de stratégies de mise sur le marché. (SPA)
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  • Le programme « Entertainment Innovations » vise à dynamiser la créativité et la compétitivité du secteur du divertissement saoudien en soutenant les talents et entrepreneurs
  • Plus de 1 million $ d’aides et 300 000 SR de prix seront attribués aux projets les plus innovants à l’issue d’un challenge de trois jours

RIYAD : L’Autorité générale du divertissement (GEA) a lancé le programme « Entertainment Innovations », destiné à renforcer la créativité et l’innovation dans le secteur du divertissement en Arabie saoudite.

Conçu pour soutenir les talents et les entrepreneurs, le programme vise à développer des solutions favorisant la croissance du secteur et sa compétitivité à l’échelle mondiale, a rapporté mardi l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les inscriptions sont désormais ouvertes. Plus de 100 participants formeront des équipes diversifiées, accompagnées de mentors et d’experts du secteur, précise la SPA.

Le programme se déroule en plusieurs étapes : inscription via le site de l’autorité, sélection des candidats et constitution des équipes pour un bootcamp virtuel, puis un challenge de trois jours qui s’achèvera par des présentations finales devant un jury. Les lauréats seront ensuite récompensés.

Selon la SPA, l’initiative met l’accent sur le développement de modèles économiques, d’identités de marque, de prototypes et de stratégies de mise sur le marché.

L’objectif est de transformer des idées créatives en projets durables, alignés sur les ambitions du Royaume en matière de développement du divertissement, tout en favorisant la collaboration entre créateurs, investisseurs et experts.

Le programme vise trois objectifs majeurs : promouvoir l’innovation dans le secteur, attirer des talents spécialisés dans la technologie, le design et l’entrepreneuriat, et élargir le vivier de jeunes créatifs.

Au total, 300 000 riyals saoudiens (environ 80 000 dollars) de prix et plus d’un million de dollars en soutiens et accompagnements seront attribués aux trois premiers lauréats.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com