L'acteur britannique Riz Ahmed veut changer la perception des musulmans dans les films

 Ahmed, 38 ans, est né à Londres de parents pakistanais ; il estime que cette bourse permettrait de changer la donne et d’introduire un plus grand nombre d'acteurs, de scénaristes et de producteurs musulmans dans le monde du cinéma et de la télévision. (Fichier/AFP)
Ahmed, 38 ans, est né à Londres de parents pakistanais ; il estime que cette bourse permettrait de changer la donne et d’introduire un plus grand nombre d'acteurs, de scénaristes et de producteurs musulmans dans le monde du cinéma et de la télévision. (Fichier/AFP)
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Publié le Samedi 12 juin 2021

L'acteur britannique Riz Ahmed veut changer la perception des musulmans dans les films

 Ahmed, 38 ans, est né à Londres de parents pakistanais ; il estime que cette bourse permettrait de changer la donne et d’introduire un plus grand nombre d'acteurs, de scénaristes et de producteurs musulmans dans le monde du cinéma et de la télévision. (Fichier/AFP)
  • Ahmed est le premier musulman à être nommé dans la catégorie « meilleur acteur » aux Oscars
  • Les bourses de 25 000 dollars destinées aux jeunes artistes musulmans seront décernées par un comité consultatif composé des acteurs Mahershala Ali et Ramy Youssef et du comédien Hasan Minhaj

LONDRES : Jeudi, l'acteur britannique Riz Ahmed a lancé une initiative visant à améliorer la manière dont les musulmans sont représentés dans les films. Cette initiative intervient après qu'une étude a révélé que les musulmans sont à peine présents dans les films ou qu'ils sont présentés sous un jour négatif lorsqu'ils le sont.

Ahmed, la star du film « Sound of Metal » et le premier musulman à être nommé dans la catégorie « meilleur acteur » aux Oscars, précise que le Blueprint for Muslim Inclusion (ou Programme pour l'inclusion des musulmans ) prévoit un financement et un encadrement pour les narrateurs musulmans en début de carrière.

« La façon dont les musulmans sont représentés à l'écran détermine quelles politiques sont adoptées, quelles personnes sont tuées et quels pays sont envahis », a déclaré M. Ahmed dans un communiqué.

« Les statistiques ne mentent pas. Cette étude vient souligner l'ampleur de ce problème dans le cinéma populaire, problème qui entraîne des pertes de potentiel et de vies », ajoute-t-il.

L'étude menée par l'Annenberg Inclusion Initiative porte le titre de « Missing and Maligned » (Absents et dénigrés). Elle constate que moins de 10 % des films les plus rentables sortis entre 2017 et 2019 aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Australie et en Nouvelle-Zélande comprenaient au moins un personnage musulman qui prend la parole.

Lorsque ceux-ci parlent, ils sont présentés comme marginaux, dangereux ou soumis, selon l'étude. Environ un tiers des personnages musulmans dans les films sont responsables d'actes de violence et plus de la moitié d'entre eux sont des victimes de violence.

« Les musulmans sont présents aux quatre coins du monde, mais l'audience ne voit dans les films qu'un portrait étriqué de cette communauté, au lieu de voir les musulmans pour ce qu'ils sont : des propriétaires d'entreprises, des amis et des voisins qui font partie de la vie moderne », explique Al-Baab Khan, l'un des responsables du rapport.

Agé de 38 ans, Ahmed est né à Londres de parents pakistanais. Pour lui, cette bourse permettrait de changer la donne et d’introduire un plus grand nombre d'acteurs, de scénaristes et de producteurs musulmans dans le monde du cinéma et de la télévision.

« Sans la bourse d'études et la donation privée qui m'ont été accordées, je n'aurais pas pu suivre une formation en art dramatique », dit-il.

Les bourses à hauteur de 25 000 dollars destinées aux jeunes artistes musulmans seront décernées par un comité consultatif qui comprend les acteurs Mahershala Ali et Ramy Youssef et le comédien Hasan Minhaj.

 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com