Trois accords signés pour tourner des films hollywoodiens et saoudiens à AlUla

Les paysages somptueux et le patrimoine historique du Royaume jouent un rôle phare dans la promotion du développement de l'industrie cinématographique. (Photo d'archive)
Les paysages somptueux et le patrimoine historique du Royaume jouent un rôle phare dans la promotion du développement de l'industrie cinématographique. (Photo d'archive)
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Publié le Vendredi 11 juin 2021

Trois accords signés pour tourner des films hollywoodiens et saoudiens à AlUla

  • La Commission du film du ministère de la Culture financera intégralement les deux films saoudiens
  • Depuis que l'Arabie saoudite a commencé à délivrer des visas touristiques, de nombreuses sociétés de production cinématographique et télévisuelle se sont rendues dans le Royaume

RIYAD: Le département Film AlUla de la Commission royale pour AlUla vient de signer des accords pour que trois films soient tournés dans le gouvernorat: une production américaine réalisée et jouée par de grands noms d'Hollywood et deux œuvres saoudiennes.

Les projets saoudiens sont In SandsDans les sables»), réalisé par Mohammed el-Attaoui, et Nourah, de Tawfik al-Zaïdi. Le titre du film hollywoodien n'a pas encore été communiqué.

La Commission du film du ministère de la Culture financera intégralement les deux films saoudiens et collaborera avec Film AlUla afin de répondre à toutes les exigences d’un tournage à AlUla.

Ces accords ont été signés après le grand succès rencontré par le film Cherry d’Anthony et Joe Russo. Certaines scènes de ce film américain ont été tournées à AlUla et à Riyad – une première pour l'Arabie saoudite – en collaboration avec Film AlUla, qui déploie la plus grande énergie pour inciter les talents saoudiens et internationaux à tourner des films dans le Royaume.

Mohammed al-Asmari, réalisateur de films documentaires, déclare que l’échange de savoir-faire dans l'industrie cinématographique constitue une grande source de motivation pour les talents saoudiens. Il fait observer que l'industrie cinématographique, qui représente une source importante de revenus, est à même de stimuler les investisseurs nationaux et étrangers.

En bref

- Les projets saoudiens sont In SandsDans les sables»), réalisé par Mohammed el-Attaoui et Nourah, réalisé par Tawfik al-Zaïdi. Le titre du film hollywoodien n'a pas encore été communiqué.

- Ces accords ont été signés après le grand succès du film Cherry, réalisé par Anthony et Joe Russo. Certaines scènes de ce film américain ont été tournées à AlUla et à Riyad – une première pour l'Arabie saoudite – en collaboration avec Film AlUla, qui déploie la plus grande énergie pour inciter les talents saoudiens et internationaux à tourner des films dans le Royaume.

Al-Asmari félicite la Commission du film d’avoir encouragé le succès de la production saoudienne et d’avoir mis en place une structure destinée à aider les Saoudiens à réaliser leurs rêves.

La Commission du film déploie tous les efforts possibles afin d’encourager les créateurs locaux à développer leurs talents cinématographiques et à exploiter les avantages de la technologie moderne, se réjouit Al-Asmari.

La Commission du film a été créée au mois de février de l'année dernière. Son conseil d'administration, présidé par le ministre de la Culture, est chargé de développer le secteur du cinéma dans le Royaume et d'encourager les particuliers, les institutions et les entreprises à développer des programmes.

Tariq al-Khawaji, consultant culturel chez Ithra Programs, précise que les paysages somptueux et le patrimoine historique du Royaume jouent un rôle phare dans la promotion du développement de l'industrie cinématographique.

Depuis que l'Arabie saoudite a commencé à délivrer des visas touristiques, de nombreuses sociétés de production cinématographique et télévisuelle se sont rendues dans le Royaume pour étudier les possibilités de tournage, à AlUla ainsi que dans d’autres sites.

Les paysages d'AlUla comptent parmi les meilleurs lieux de tournage du monde et Film AlUla cherche justement à faire de ce site extraordinaire une destination internationale pour les tournages et les projets. Son objectif est de créer une infrastructure cinématographique dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite.

Un grand nombre de services sont mis en place afin d’attirer les réalisateurs internationaux. En particulier, une équipe d'experts en cinéma est présente à AlUla pour promouvoir les productions et créer un environnement idéal pour la réalisation de films.

D’un point de vue pratique, Film AlUla se charge de gérer les visas des équipes de tournage et les hébergements à Riyad et à AlUla, de sécuriser les transports terrestres et aériens, de faciliter l'importation et l'exportation des caméras et des autres équipements de production, ainsi que de délivrer des autorisations.

En plus d’un patrimoine culturel qui date de plus de 200 000 ans, AlUla jouit d’un sol d’une fascinante diversité, qui couvre une superficie de plus de 22 500 km. Son paysage se compose de splendides vallées et d'incroyables formations rocheuses créées au fil de millions d’années par le vent et par l'eau. Les fermes, les villages et les villes du gouvernorat, grâce à leur architecture ancienne et nouvelle, offrent une large palette d'options aux cinéastes.

Film AlUla travaille en outre à stimuler la production cinématographique locale en partenariat avec d'autres agences gouvernementales, en s’appuyant sur les efforts de la Commission royale destinés à mettre en avant les talents nationaux de l'industrie cinématographique.


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
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  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée national Zayed explore l'histoire des Émirats arabes unis

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
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  • Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena

DUBAI : Alors que le musée national Zayed ("Zayed National Museum") s'apprête à ouvrir ses portes dans la capitale des Émirats arabes unis, Arab News s'est entretenu avec le directeur Peter Magee au sujet des objectifs du musée et de ce à quoi les visiteurs peuvent s'attendre.

La date d'ouverture n'a pas encore été annoncée, mais le centre se concentrera sur l'histoire des Émirats arabes unis et plus particulièrement sur le cheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan. Il explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région.

"L'histoire du musée est guidée par les valeurs durables du père fondateur des Émirats arabes unis, le cheikh Zayed bin Sultan Al-Nahyan", a expliqué M. Magee. "Nous examinons ces valeurs et la manière dont elles l'ont guidé, mais aussi la manière dont elles reflètent les valeurs sociales qui existent dans les Émirats arabes unis, tant dans le passé que dans le présent - et dans l'avenir.

"C'est un musée national centré sur les Émirats arabes unis, mais il s'intéresse bien sûr aux liens régionaux qui existaient avec d'autres pays du golfe Persique, de l'océan Indien et même d'autres régions.

L'une des pièces maîtresses est la reconstitution grandeur nature d'un bateau Magan de l'âge du bronze, construit avec des roseaux et des cordes en fibre de palmier. Magee et son équipe ont navigué à bord de ce bateau pendant deux jours sur les eaux du golfe Persique.

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Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena. (Fourni)

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a pour voisins illustres le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena.

"J'aime à penser que chacun de ces musées et institutions est sa propre étoile et qu'en les combinant, ils forment une constellation qui peut être lue de manière cohérente aussi bien ensemble qu'individuellement", a déclaré M. Magee.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com