Masques et cortège rouge: des milliers de manifestants exhortent le G7 à agir pour le climat

Masqués ou revêtus de rouge, des milliers de militants écologistes se sont rassemblés pour une manifestation bruyante et colorée samedi en Cornouailles pour faire entendre leurs voix aux dirigeants du G7. (Photo, AFP)
Masqués ou revêtus de rouge, des milliers de militants écologistes se sont rassemblés pour une manifestation bruyante et colorée samedi en Cornouailles pour faire entendre leurs voix aux dirigeants du G7. (Photo, AFP)
Masqués ou revêtus de rouge, des milliers de militants écologistes se sont rassemblés pour une manifestation bruyante et colorée samedi en Cornouailles pour faire entendre leurs voix aux dirigeants du G7. (Photo, AFP)
Masqués ou revêtus de rouge, des milliers de militants écologistes se sont rassemblés pour une manifestation bruyante et colorée samedi en Cornouailles pour faire entendre leurs voix aux dirigeants du G7. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 13 juin 2021

Masques et cortège rouge: des milliers de manifestants exhortent le G7 à agir pour le climat

  • Le G7 doit discuter dimanche de la lutte contre le changement climatique et de la sauvegarde de la biodiversité, avec le prochain COP26 en ligne de mire
  • Les militants souhaitent que des plans plus détaillés soient mis en œuvre rapidement, parallèlement à une aide accrue aux nations les plus pauvres

FALMOUTH : Masqués ou revêtus de rouge, des milliers de militants écologistes se sont rassemblés pour une manifestation bruyante et colorée samedi en Cornouailles, dans le sud-ouest de l'Angleterre, afin d'exhorter les dirigeants du G7 à plus d'efforts contre le changement climatique.

A grand renfort de tambours, une marche organisée par le groupe Extinction Rebellion a traversé la ville portuaire de Falmouth, située à 35km du lieu du sommet international organisé à Carbis Bay, mais qui accueille le centre de presse.

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A grand renfort de tambours, une marche organisée par le groupe Extinction Rebellion a traversé la ville portuaire de Falmouth, située à 35km du lieu du sommet international organisé à Carbis Bay, mais qui accueille le centre de presse. (Photo, AFP)

« Des actes, pas des mots », ou encore « Si la mer meurt, nous mourrons »: les slogans ne manquent pas sur les pancartes, et pourtant « nous n'arrivons tout simplement pas à nous faire entendre » par les dirigeants mondiaux, s'est plainte Sas Joyce, habitante de Falmouth venue avec ses deux enfants.

« J'ai un petit-enfant d'un an, et je ne veux pas que sa vie soit affectée par le changement climatique et la pollution », explique David Oliver. Ce retraité de 62 ans, qui a fait le voyage depuis le nord-ouest de l'Angleterre, estime que les dirigeants du G7 ne semblent pas disposés à faire les sacrifices « radicaux » nécessaires pour éviter un changement climatique catastrophique.

Des dizaines de personnes entièrement vêtues de rouge, pour représenter l'accélération du rythme d'extinction des espèces, ont mené le cortège à travers Falmouth, derrière une large bannière où on pouvait lire « G pour Greenwashing ».

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Portant des masques figurant les dirigeants mondiaux, des militants d'Oxfam, une ONG qui lutte contre la pauvreté, ont simulé au bord de l'eau une bataille autour d'une seringue géante, Oxfam plaidant pour la suspension des brevets qui permettrait une production en masse des vaccins anti-Covid-19. (Photo, AFP)

Seringue géante

De leur côté, portant des masques figurant les dirigeants mondiaux et vêtus de maillots de bain d'un autre siècle, des militants d'Oxfam, une ONG qui lutte contre la pauvreté, se sont prélassés sur les chaises longues d'une plage de Falmouth, pour moquer l'inaction de ces responsables devant le climat.

Ils ont aussi simulé au bord de l'eau une bataille autour d'une seringue géante, Oxfam plaidant pour la suspension des brevets qui permettrait une production en masse des vaccins anti-Covid-19.

Le G7 doit discuter dimanche de la lutte contre le changement climatique et de la sauvegarde de la biodiversité, préparant ainsi le terrain pour la conférence internationale sur le climat COP26, qui se tiendra à Glasgow (Écosse) en novembre.

Les dirigeants ont débattu hier d'un engagement à protéger au moins 30% des terres et océans de la planète d'ici 2030. Mais les militants souhaitent que des plans plus détaillés soient mis en œuvre rapidement, parallèlement à une aide accrue aux nations les plus pauvres.

« Nous devons faire pression sur le G7, ici en Cornouailles, pour qu'il fasse bien plus pour réduire ses émissions carbone », affirme Max Lawson, militant d'Oxfam, « mais aussi pour qu'il aide les pays pauvres à lutter contre le changement climatique ». 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.