Le Royaume-Uni et l'Australie s'entendent sur un accord commercial

Le Premier ministre britannique Boris Johnson (à droite) s'entretient avec le Premier ministre australien Scott Morrison lors de leur rencontre au 10 Downing Street, dans le centre de Londres, le 15 juin 2021.(AFP)
Le Premier ministre britannique Boris Johnson (à droite) s'entretient avec le Premier ministre australien Scott Morrison lors de leur rencontre au 10 Downing Street, dans le centre de Londres, le 15 juin 2021.(AFP)
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Publié le Mardi 15 juin 2021

Le Royaume-Uni et l'Australie s'entendent sur un accord commercial

  • Le Royaume-Uni et l'Australie se sont entendus sur les grandes lignes d'un accord commercial post-Brexit, qui devrait être annoncé mardi dans la journée
  • Cet accord commercial, qui devra encore être signé, serait le premier obtenu par le Royaume-Uni à ne pas être simplement un renouvellement ou une adaptation des accords qui existent entre l'UE et d'autres pays

LONDRES :Le Royaume-Uni et l'Australie se sont entendus sur les grandes lignes d'un accord commercial post-Brexit, qui devrait être annoncé mardi dans la journée.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson et son homologue australien Scott Morrison ont trouvé un accord lors d'un dîner à Downing Street lundi soir, selon l'agence de presse PA.

Une annonce officielle est prévue à 08H00 GMT.

"Les deux Premiers ministres ont eu une réunion positive à Londres et ont résolu les problèmes qui persistaient en lien avec un accord de libre-échange", a indiqué à l'AFP un porte-parole du gouvernement australien.

Cet accord commercial, qui devra encore être signé, serait le premier obtenu par le Royaume-Uni à ne pas être simplement un renouvellement ou une adaptation des accords qui existent entre l'UE et d'autres pays.

Il suscite toutefois de fortes inquiétudes, y compris au sein du gouvernement mais surtout chez les éleveurs britanniques qui craignent de perdre en compétitivité face à la viande de bœuf et d'agneau australienne.

Michael Gove, ministre chargé de coordonner l'action gouvernementale a souligné mardi sur la BBC que "la majorité des produits australiens vont en Asie, c'est leur marché le plus proche" et que "la proportion de viande australienne qui est susceptible d'arriver au Royaume-Uni va être une assez petite partie de leur production globale".

"Nous allons maintenir nos normes élevées en ce qui concerne des choses comme le bœuf aux hormones et le poulet (lavé) au chlore", a ajouté Michael Gove, soucieux de rassurer les consommateurs.

Le gouvernement britannique espère que cet accord avec l'Australie lui ouvrira plus facilement les portes du traité commercial transpacifique (CPTPP), qui regroupe 11 pays d'Amérique et d'Asie. Ces derniers ont autorisé début juin le Royaume-Uni à engager la procédure pour rejoindre ce vaste accord de libre-échange.

Le Royaume-Uni a déjà obtenu des accords avec l'UE et le Japon et est en discussions, en dehors de l'Australie, avec les Etats-Unis, l'Inde et la Nouvelle-Zélande. Des négociations sont prévues avec le Canada et le Mexique.

Londres compte toujours obtenir par ailleurs un accord commercial avec les Etats-Unis, même si les progrès semblent maigres pour l'heure. Il n'a pas été évoqué dans les comptes-rendus de la rencontre entre Boris Johnson et le président américain Joe Biden jeudi à la veille du G7 en Cornouailles (sud-ouest de l'Angleterre)

 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.