Le Hajj sans carte à puce ni permis ne sera pas autorisé

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Publié le Vendredi 18 juin 2021

Le Hajj sans carte à puce ni permis ne sera pas autorisé

  • Le permis correspondra à la carte électronique et à la carte d’identité du pèlerin
  • Plus de 470 000 demandes ont été faites pour participer au Hajj, toutes conformes aux règles sanitaires, et émanant de personnes n’ayant jamais effectué le pèlerinage auparavant

DJEDDAH: Afin de garantir le respect des mesures de sécurité relatives au coronavirus, le ministère du Hajj et de l’Omra a confirmé que personne ne sera autorisé à effectuer le Hajj sans carte à puce, ni permis officiel documenté.

Le Dr Abdelfattah Mashat, vice-ministre du Hajj et de l’Omra, a expliqué que le permis correspondra à la carte électronique et à la carte d’identité du pèlerin. La seule plate-forme pour s’inscrire au Hajj est le site Web officiel du ministère.

«Toute entreprise proposant des forfaits de services en dehors de la plate-forme du ministère enfreint le système», a-t-il déclaré.

«Lorsque l’application Eatmarna est entrée en fonction, nous avons constaté quelques violations de la part de certaines entités et individus, mais avec le temps, la sensibilisation de la communauté a commencé à augmenter», a-t-il affirmé.

M. Mashat a indiqué que la demande de permis s’effectuera uniquement par le biais de la plate-forme Absher. Les informations des personnes qui ont acheté leurs forfaits Hajj sur la plate-forme du ministère seront liés à Absher et à leur carte d’identité.

Selon le vice-ministre, plus de 470 000 demandes ont été reçues jusqu’à mercredi à 17h, toutes conformes aux règles sanitaires, et émanant de personnes n’ayant jamais effectué le Hajj auparavant.

EN BREF

Plus de 470 000 demandes ont été reçues jusqu’à mercredi à 17h, toutes conformes aux règles sanitaires, et émanant de personnes n’ayant jamais effectué le Hajj auparavant.

Par ailleurs, le ministère du Hajj et de l’Omra a appelé tous les pèlerins inscrits sur la plate-forme du ministère à respecter les instructions sanitaires, afin de permettre à ceux qui le souhaitent d’accomplir le Hajj.

Le ministère a assuré que les lieux de résidence appliqueront des procédures de contrôle visuel et thermique, lorsque les pèlerins entreront et se déplaceront.

Les hôtels de La Mecque et de Médine prévus pour accueillir les pèlerins doivent être conformes aux exigences énumérées par le ministère du Tourisme, le ministère du Hajj et de l’Omra, ainsi qu’à celles formulées par les autres organismes chargés de contrôler l’hébergement des pèlerins.

Les hôtels doivent tenir compte de l’application de mesures de précaution pour éviter les rassemblements dans les chambres. Ils doivent également fournir un service de restauration pour chaque pèlerin dans sa chambre, les buffets ouverts étant interdits.

Un guide sanitaire (ou responsable sanitaire) de l’autorité concernée sera disponible lorsque les pèlerins seront présents dans les zones du Hajj, et pendant leurs déplacements.

Cette procédure vise à garantir le respect des mesures préventives. Le pèlerin doit consulter un médecin s’il ressent les symptômes de la Covid-19, afin d’assurer sa sécurité et celle des autres.

En ce qui concerne les procédures dans les lieux saints, les Deux Saintes Mosquées et la zone centrale de La Mecque et de Médine, la distanciation sociale sera appliquée tout au long du regroupement des pèlerins dans toutes les étapes du Hajj, afin de se conformer aux exigences sanitaires dans les bâtiments résidentiels et les tentes. Les valises et les chariots à bagages des pèlerins seront désinfectés périodiquement.

Les agents de sécurité faciliteront la sortie des pèlerins des lieux saints, et veilleront au respect du nombre de pèlerins autorisés dans un même espace (pas plus de 50 personnes). Les numéros de siège dans les bus seront attribués à chaque pèlerin pendant toute la durée du Hajj, et il ne sera pas permis de rester debout au cours du trajet. Un siège vide se trouvera entre chaque pèlerin, et les bagages à main personnels seront interdits.

Dans le cas où un passager présenterait des symptômes de la Covid-19, le bus sera arrêté et désinfecté.

Samedi, les ministères de la Santé et du Hajj ont annoncé que 60 000 pèlerins au total seront autorisés à effectuer le pèlerinage cette année, à partir de la mi-juillet.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Présidentielle en Algérie: un candidat dénonce des "violations" durant le scrutin

L'islamiste modéré algérien Abdelaali Hassani salue en arrivant au bureau de vote lors de l'élection présidentielle, à Alger, le 7 septembre 2024. (Photo par AFP)
L'islamiste modéré algérien Abdelaali Hassani salue en arrivant au bureau de vote lors de l'élection présidentielle, à Alger, le 7 septembre 2024. (Photo par AFP)
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  • La direction de campagne du candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelaali Hassani, évoque des "pressions sur certains responsables de bureaux de vote pour gonfler les résultats", notamment le taux de participation.
  • Le président de l'Anie, Mohamed Charfi, a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche, avec trois heures de retard sur son programme, "un taux moyen de participation de 48,03%

ALGER : Le candidat à la présidentielle en Algérie du principal parti islamiste a publié dimanche un communiqué dénonçant "des violations" pendant l'élection pour "gonfler les résultats", au lendemain du scrutin pour lequel le président sortant est le grand favori.

La direction de campagne du candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelaali Hassani, évoque des "pressions sur certains responsables de bureaux de vote pour gonfler les résultats", notamment le taux de participation.

M. Hassani, un ingénieur de 57 ans, chef MSP, principal parti islamiste, était l'un des deux concurrents du président sortant, Abdelmadjid Tebboune.

Le communiqué du MSP a qualifié le "taux moyen de participation" annoncé par l'autorité électorale, Anie, calculé sur la base des relevés de la participation des différentes régions, de "terme bizarre". Le taux de participation correspond habituellement au nombre d'électeurs divisé par le nombre d'inscrits.

Le président de l'Anie, Mohamed Charfi, a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche, avec trois heures de retard sur son programme, "un taux moyen de participation de 48,03% à la fermeture des bureaux à 20H00" (19H00 GMT), sans préciser le nombre d'électeurs par rapport aux plus de 24 millions d'inscrits.

Il s'agit de données "provisoires", un nombre définitif est attendu dimanche ainsi que les résultats.

La participation était le véritable enjeu du scrutin car la reconduction du président sortant pour un deuxième mandat ne fait guère de doutes.

En décembre 2019, M. Tebboune avait été élu avec 58% des suffrages mais une participation de seulement 39,83% (60% d'abstention), le plus faible d'une présidentielle dans le pays.

La direction de campagne du MSP a aussi dénoncé le fait que les procès-verbaux de dépouillement n'aient pas été remis aux représentants des candidats, s'insurgeant de "cas de votes par procuration en groupe".


De fortes inondations inhabituelles dans le sud du Maroc et de l'Algérie

Les inondations ont été provoquées par les pluies torrentielles qui se sont abattues sur le nord-ouest du pays (Photo, AFP).
Les inondations ont été provoquées par les pluies torrentielles qui se sont abattues sur le nord-ouest du pays (Photo, AFP).
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  • Ces dernières 24 heures, la région de Ouarzazate a reçu 47 millimètres d'eau en trois heures et jusqu'à 170 mm à Taconite, près de Zagora, non loin de la frontière algérienne, selon les services méteo marocains.
  • La protection civile a indiqué avoir procédé à plusieurs sauvetages de familles piégées par des rivières en crue, à Illizi et Béchar notamment.

OUARZAZATE : Des pluies torrentielles et inondations ont touché depuis vendredi des zones normalement arides du Maroc et de l'Algérie, où elles ont fait au moins un mort et un disparu, après la remontée "exceptionnelle" d'une masse d'air tropical, ont indiqué dimanche des sources officielles et un correspondant de l'AFP.

Ces dernières 24 heures, la région de Ouarzazate a reçu 47 millimètres d'eau en trois heures et jusqu'à 170 mm à Taconite, près de Zagora, non loin de la frontière algérienne, selon les services méteo marocains.

Ces fortes pluies se sont abattues sur des régions du Maroc frappées par la sécheresse depuis au moins six ans. En Algérie, elles ont touché des zones désertiques comme le Sahara, d'après des images sur les réseaux sociaux.

Selon la protection civile algérienne, une jeune fille a été emportée par les eaux dans la zone d'Illizi, dans l'extrême sud, et une autre personne, qui se trouvait dans un véhicule, est recherchée à Tamanrasset, toujours dans l'extrême-sud, est recherché.

La protection civile a indiqué avoir procédé à plusieurs sauvetages de familles piégées par des rivières en crue, à Illizi et Béchar notamment.

Depuis vendredi, le sud et le sud-est du Maroc ainsi que certaines zones de l'Atlas sont touchées "par une masse d'air tropical extrêmement instable, en raison de la position exceptionnelle du Front intertropical (FIT) sur le sud du pays", a indiqué à l'AFP le porte-parole de la Direction générale de la météorologie au Maroc, Lhoussaine Youabd.

"Des masses d'air tropicales humides se sont déplacées vers le nord, rencontrant des masses d'air froid, ce qui a entraîné la formation de nuages instables et violents", a-t-il souligné.

Ces conditions inhabituelles pour ces régions ont provoqué "de fortes averses orageuses et des précipitations importantes, entraînant des crues de rivières" et des inondations, selon le responsable.

A Ouarzazate, des rues ont été inondées. "Nous n'avons pas connu de telles pluies depuis une dizaine d'années", a dit à l'AFP un habitant, Omar Gana.

Le Maroc connaît un grave stress hydrique après six années consécutives de sécheresse, qui avaient réduit le niveau des barrages à moins de 28% fin août.

Les pluies ont été accompagnées de vents violents, atteignant 100 kilomètres/heure à Ouarzazate ou 76 km/h à Marrakech, où ils ont causé "un phénomène optique, donnant au ciel une teinte orange".


Lente reconstruction au Maroc, un an après le séisme

Un habitant en larmes pendant les opérations de recherche dans le village d'Imi N'Tala, le 17 septembre 2023, après le puissant tremblement de terre de magnitude 6,8. (Photo, AFP
Un habitant en larmes pendant les opérations de recherche dans le village d'Imi N'Tala, le 17 septembre 2023, après le puissant tremblement de terre de magnitude 6,8. (Photo, AFP
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  • Le tremblement de terre du 8 septembre 2023, d'une magnitude de 6,8 à 7, a fait près de 3.000 morts et endommagé environ 60.000 habitations, principalement dans des zone montagneuses reculées.
  • Les rescapés "se retrouvent perdus et épuisés dans un engrenage administratif infernal"

RABAT : La reconstruction au Maroc un an jour pour jour dimanche après le séisme qui a frappé la région du Haut-Atlas, près de Marrakech, est lente, seul un millier de familles ayant achevé la reconstruction de leurs logements, d'après les autorités.

Le tremblement de terre du 8 septembre 2023, d'une magnitude de 6,8 à 7, a fait près de 3.000 morts et endommagé environ 60.000 habitations, principalement dans des zone montagneuses reculées, à plus de 300 km au sud de la capitale Rabat.

Les autorités ont délivré plus de 55.000 autorisations de reconstruction, mais seules 1.000 habitations ont été achevées, a indiqué le gouvernement cette semaine, incitant les rescapés à "accélérer leurs travaux, afin de pouvoir bénéficier" de la totalité des aides financières.

Celles-ci sont notamment conditionnées par l'obtention de permis de construire, la réalisation d'études techniques et la validation par un maître d'oeuvre des étapes clés de la construction pour veiller à sa conformité.

Fin août, des habitants du village de Talat N'Yaaqoub, près de l'épicentre du séisme, ont manifesté et réclamé "le déblocage rapide des aides, des alternatives aux terrains non conformes et des structures médicales", a souligné un de leurs représentants, sous couvert d'anonymat.

"Un grand nombre de sinistrés sont contraints de continuer à vivre sous des tentes ou de quitter leurs villages pour louer (un logement) ailleurs", a déclaré à l'AFP Mohamed Belhassen, coordinateur des rescapés d'Amizmiz, à une soixantaine de km de Marrakech, critiquant un "échec cuisant" de l'opération de reconstruction.

Dans la région de Taroudant (80 km d'Agadir), "la situation n'a pas beaucoup évolué, la reconstruction se fait très lentement", a relevé Siham Azeroual, fondatrice de "Moroccan Douars", une ONG d'aide aux villages touchés par le séisme.

Les rescapés "se retrouvent perdus et épuisés dans un engrenage administratif infernal", a-t-elle ajouté.

Si près de 58.000 rescapés ont perçu la première des quatre tranches de l'aide publique, qui peut aller jusqu'à 140.000 dirhams (environ 13.000 euros), seules 939 familles ont perçu la dernière.

Parallèlement, une aide mensuelle de 2.500 dirhams (232 euros) a été versée, depuis un an, à plus de 63.800 familles, d'après les autorités.

Un programme d'aide de 11 milliards d'euros avait été débloqué pour la reconstruction et à la valorisation socio-économique des six provinces touchées par le séisme, sur cinq ans.