Covid: nouveau record de cas à Moscou pour le second jour consécutif

Covid: nouveau record de cas à Moscou pour le second jour consécutif
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Publié le Samedi 19 juin 2021

Covid: nouveau record de cas à Moscou pour le second jour consécutif

  • La capitale russe avait déjà recensé la veille 9 056 nouveaux cas, contre environ 3 000 cas quotidiens il y a deux semaines
  • Cette flambée de Covid-19 est due selon les autorités au variant Delta, apparu en Inde et qui menace de submerger les hôpitaux de la capitale

MOSCOU: Moscou a enregistré samedi un nouveau record de cas de contaminations par le coronavirus pour le deuxième jour consécutif, avec 9 120 infections en 24 heures, selon les chiffres du gouvernement.

La capitale russe avait déjà recensé la veille 9 056 nouveaux cas, contre environ 3 000 cas quotidiens il y a deux semaines. 

Cette flambée de Covid-19 est due selon les autorités au variant Delta, apparu en Inde et qui menace de submerger les hôpitaux de la capitale.

Le pays a en tout enregistré 17 906 nouveaux cas et 466 décès supplémentaires au cours des dernières 24 heures, un pic depuis le 13 mars. La capitale déplore 76 nouveaux morts.

Face à cette situation, l'adjointe au maire de Moscou, Anastassia Rakova, a annoncé que la ville allait faire passer le nombre de lits d'hôpitaux destinés aux patients de la Covid de 17 000 à 24 000 au cours des deux prochaines semaines.  

Epicentre de la pandémie en Russie, la capitale d'environ 12 millions d'habitants recensait samedi plus de la moitié du nombre de cas dans le pays.

Vendredi, le maire de Moscou Sergueï Sobianine a affirmé que près de 90% des malades étaient infectés par le variant Delta.

Il avait été forcé de réintroduire des restrictions dans la capitale, mais qui restent limitées afin de préserver l'économie. 

Le maire a ainsi annoncé vendredi l'annulation des évènements de divertissements de plus de 1 000 personnes, entraînant la fermeture de la fan-zone de l'Euro de foot au complexe olympique de Loujniki.

Il a prolongé jusqu'au 29 juin la fermeture, décrétée le week-end dernier, des lieux de restauration se trouvant dans des centres commerciaux, ou encore des installations des parcs publics, comme les aires de jeux, et la fermeture des restaurants et bars entre 23H00 à 06H00 du matin. 

Sobianine a aussi décrété mercredi la vaccination obligatoire des employés du secteur des services. Quelque 60% d'entre eux, soit deux millions de personnes environ, doivent être vaccinés d'ici au 15 août.

La récente flambée a été favorisée par une campagne de vaccination laborieuse, les Russes se méfiant massivement des vaccins développés dans leur pays, l'absence de restrictions depuis des mois et le non-respect des règles de distanciation et du port du masque.

Depuis décembre, seuls 19,4 millions de Russes sur 146 millions ont reçu au moins une dose de vaccin, soit environ 13% de la population, selon le site Gogov, qui agrège les données des régions et médias faute de statistiques nationales officielles.

La Russie est, avec 128.911 morts recensés par le gouvernement, le pays européen le plus endeuillé. L'agence russe des statistiques, Rosstat, qui a une définition plus large des décès liés à la Covid, comptabilise elle quelque 270 000 morts depuis le début de la pandémie.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.