La revue française "Le Débat" s'arrêtera cet automne

Une photo prise dans une imprimerie o à Tremblay-en-France, près de Paris (Martin Bureau/ AFP)
Une photo prise dans une imprimerie o à Tremblay-en-France, près de Paris (Martin Bureau/ AFP)
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Publié le Samedi 29 août 2020

La revue française "Le Débat" s'arrêtera cet automne

  • « C'était le moment, pour nos 40 ans. Nous avons choisi de nous saborder », a déclaré l'historien Pierre Nora, fondateur de la revue Le Débat
  • Selon l'académicien, cet arrêt est dû à "la baisse de la curiosité à l'horizon encyclopédique" et non à des raisons financières

PARIS : La revue intellectuelle française « Le Débat » s’arrêtera cet automne, après 40 ans de publication, a annoncé samedi son fondateur et directeur, Pierre Nora, dans un entretien publié sur le site internet de l'hebdomadaire Le Point.

« C'était le moment, pour nos 40 ans. Nous avons choisi de nous saborder » , déclare l'historien, expliquant notamment cet arrêt par « la baisse (...) de la curiosité à horizon encyclopédique»  et non  par une raison « financière».

Créée en mai 1980, « Le Débat »  est « une revue d'analyse et de discussion ouverte à toutes les réflexions qui permettent de mieux comprendre les évolutions du monde contemporain« , décrit son éditeur, Gallimard.

De fréquence bimestrielle, elle fut un lieu essentiel de la vie intellectuelle française, se voulant « loin de toute attitude sectaire, prophétique, partisane, étroitement militante et purement protestataire » . Elle publia des plumes prestigieuses telles que Claude Lévi-Strauss, Mona Ozouf ou Milan Kundera.

« Nous vendons tous les deux mois 3.000 à 4.000 exemplaires, ce qui était déjà le cas en 1980, or le nombre d'étudiants a bondi. Dans un monde que nous aurions espéré, ces étudiants, leurs professeurs, nous auraient lu », déplore Pierre Nora.

Le membre de l'Académie française estime aussi que l' « alliage »  entre « culture des humanités » , « rapport à la cité«  et « savoir des sciences humaines«  que la revue « supposait pour sa lecture »  « s'est défait » .

« Notre revue s'appuyait aussi sur un triptyque, histoire, politique, société, qui s'est sans doute déplacé vers d'autres centres d’intérêt : la biodiversité, le spécisme, les crises climatiques, sanitaires. À d'autres de le faire ! », ajoute-t-il.

Le dernier numéro, sur le thème des révolutions, paraîtra en septembre. Gallimard poursuivra en revanche la collection de livres « Le Débat », qui compte 80 titres.

Cet arrêt intervient après celui, fin 2018, d'une autre revue éditée par Gallimard, « Les Temps modernes ».

« La revue ‘Les Temps modernes’ n'était plus ce lieu de rencontre entre le questionnement critique et le public », avait estimé l'éditeur Antoine Gallimard en mai 2019, mettant aussi en avant « le recul des ventes et des abonnements » pour justifier la disparition de la revue fondée après guerre par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com