«Il n'y avait pas de plan pour tuer Maradona», se défend le psychologue

Durant le traitement, "il n'y a eu aucune consommation de drogue légale ou illégale" et Maradona avait "toutes ses capacités mentales", a avancé le psychologue. (Photo, AFP)
Durant le traitement, "il n'y a eu aucune consommation de drogue légale ou illégale" et Maradona avait "toutes ses capacités mentales", a avancé le psychologue. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Jeudi 24 juin 2021

«Il n'y avait pas de plan pour tuer Maradona», se défend le psychologue

  • Mon travail en tant que psychologue spécialisé dans les addictions n'a eu aucune sorte d'interférence dans l'issue fatale (de Maradona), qui nous fait mal à tous
  • Le psychologue a justifié la décision d'emmener Maradona dans une maison, car «il ne remplissait pas les critères pour un internement coercitif» dans un centre de désintoxication

SAN ISIDRO: Carlos Angel Diaz, le psychologue qui s'occupait de Diego Maradona, a assuré qu'il n'y avait pas eu de "plan pour tuer" l'icône, mercredi après son audition devant le parquet argentin qui enquête sur les circonstances de sa mort en novembre 2020. 

"Mon travail en tant que psychologue spécialisé dans les addictions n'a eu aucune sorte d'interférence dans l'issue fatale (de Maradona), qui nous fait mal à tous. Il convient de noter qu'il n'y a eu aucun type de plan criminel pour tuer Maradona, comme cela a été dit", a déclaré le psychologue de 29 ans à la presse en sortant du bureau du procureur de San Isidro, dans la banlieue de Buenos Aires.

Il était le cinquième membre de l'équipe soignante à avoir été convoqué devant ce bureau, qui a ouvert une enquête pour "homicide involontaire avec circonstances aggravantes" afin de déterminer si l'ex-star argentine du football a été "abandonnée" à une lente agonie faute de soins adéquats.

Carlos Angel Diaz a assuré que son travail avait pour objectif d'"aider" le champion du monde 1986 et "d'essayer de lui permettre de surmonter enfin les addictions qui l'ont malmené pendant plusieurs décennies".

"Je comprends que cet objectif a été atteint, au-delà du décès très regrettable. Nous étions sur la voie d'un bon travail d'équipe: atteindre ce rétablissement que nous savons un travail ardu, qui demandait beaucoup d'efforts et que Maradona était disposé à faire", a-t-il ajouté.

Le psychologue a justifié la décision d'emmener Maradona dans une maison, car "il ne remplissait pas les critères pour un internement coercitif" dans un centre de désintoxication.

"Le décès est dû à un cadre clinique qui n'a rien à voir avec une question psychologique ou psychiatrique", a soutenu Carlos Angel Diaz, qui a aussi assuré que Maradona, quand il est mort, était en bien meilleur état que lors de sa dernière apparition publique, le 30 octobre, le jour de ses 60 ans, quand il a passé quelques minutes sur le terrain de Gimnasia La Plata, l'équipe qu'il entraînait.

Durant le traitement, "il n'y a eu aucune consommation de drogue légale ou illégale" et Maradona avait "toutes ses capacités mentales", a avancé le psychologue.

Lundi, le médecin coordinateur des soins à domicile, Nancy Forlini, avait livré une déclaration écrite, qui désignait le neurochirurgien Leopoldo Luque et la psychiatre Agustina Cosachov comme les principaux responsables de la santé de Maradona. 

Mme Cosachov et M. Luque doivent témoigner lors d'audiences prévues jusqu'au 28 juin.

«Ils ont tué Diego» 

Le capitaine de la sélection argentine championne du monde en 1986, qui souffrait de problèmes aux reins, au foie et au cœur, est mort le 25 novembre 2020 d'une crise cardiaque seul dans une résidence de Tigre, au nord de Buenos Aires, quelques semaines seulement après avoir subi une opération du cerveau pour un caillot de sang. Il avait 60 ans. 

Les deux infirmiers et leur responsable coordinateur entendus en premier depuis le 14 juin ont tous indiqué avoir suivi les directives des médecins traitants et nient toute responsabilité. 

"Il existe une responsabilité des médecins traitants. Il y a eu beaucoup de signaux d'alerte selon lesquels Maradona allait mourir du jour au lendemain. Et aucun des médecins n'a rien fait pour l'éviter", a déclaré mercredi dernier Me Rodolfo Baqué, défenseur de l'infirmière Dahiana Madrid. 

"Ils ont tué Diego", a-t-il affirmé, en référence à M. Luque et Mme Cosachov. 

Les deux infirmiers ont par ailleurs souligné qu'ils n'avaient pas été informés que l'ancienne star souffrait de problèmes cardiaques. Ils ont également indiqué que la maison choisie pour la convalescence de Diego Maradona après l'extraction d'un caillot à la tête n'était pas équipée pour un malade avec des pathologies du cœur. 

Le coordinateur des infirmiers a lui assuré que son rôle était purement administratif et organisationnel. 

Les sept membres de l'équipe soignante risquent un renvoi devant un tribunal en fonction des conclusions de l'enquête, et le cas échéant des peines de 8 à 25 ans de prison.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Short Url
  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com