Le ministre saoudien conclut la participation du Royaume aux réunions des ministres du Travail et de l'Emploi du G20 en Italie

La réunion ministérielle du G20 sur le travail et l'emploi se termine, dans la ville italienne de Catane (Twitter/@g20org)
La réunion ministérielle du G20 sur le travail et l'emploi se termine, dans la ville italienne de Catane (Twitter/@g20org)
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Publié le Jeudi 24 juin 2021

Le ministre saoudien conclut la participation du Royaume aux réunions des ministres du Travail et de l'Emploi du G20 en Italie

La réunion ministérielle du G20 sur le travail et l'emploi se termine, dans la ville italienne de Catane (Twitter/@g20org)
  • Al-Rajhi a déclaré que l'Arabie saoudite avait fait d'immenses progrès dans la réduction de l’écart du taux d’activité entre hommes et femmes convenu lors du sommet de Brisbane
  • Il a appelé à classifier correctement les travailleurs par catégorie pour garantir leurs droits

LONDRES: Mercredi, le ministre saoudien des Ressources humaines et du Développement social, Ahmed ben Souleiman al-Rajhi, a conclu la participation du Royaume à la réunion des ministres du Travail et de l'Emploi du G20 à Rome, a annoncé le ministère. 

Sa participation s'inscrit dans le cadre du soutien du Royaume à l'Italie, qui assure la présidence tournante du G20, comme membre de la commission tripartite (troïka) pour l'année en cours. La troïka est composée du pays qui détient la présidence, de son prédécesseur (l’Arabie saoudite), et de son successeur (l’Indonésie), et vise à assurer la continuité au sein du G20. 

La réunion avec les ministres de l'Éducation des États membres a permis de discuter du soutien des efforts pour faciliter la transition des jeunes diplômés vers le marché du travail. Au cours de cette session, ils sont parvenus à un accord, après avoir fait une déclaration commune. 

Al-Rajhi a prononcé un discours dans lequel il a félicité la présidence italienne. «Elle a adopté des priorités qui favorisent l'emploi des femmes et l'égalité des sexes sur le marché du travail, les modèles de travail à l'ère de la numérisation, et les systèmes de protection sociale qui assurent la poursuite des efforts de la présidence précédente. Ces domaines sont d'une grande importance dans le secteur des politiques publiques pour chacun des pays du G20 et du monde», a-t-il affirmé.  

Le ministre saoudien a également appelé à continuer les travaux sur la feuille de route 2025 de la jeunesse du G20, approuvée par les ministres lors de la présidence du Royaume l'année dernière, et a précisé que certaines questions importantes, notamment celles liées aux femmes et à l'égalité des genres sur le marché du travail, offraient l'opportunité de réaliser des progrès tangibles par rapport aux engagements ministériels antérieurs. 

Il a affirmé que l'Arabie saoudite avait réalisé d'immenses progrès dans la réduction de l’écart du taux d’activité entre les sexes convenu lors du sommet de Brisbane. 

«En se basant sur des données de la période 2014-2020, nous avons dépassé l'objectif de Brisbane avec une réduction de l'écart de 27% concernant les ressortissants saoudiens sur le marché du travail. Le programme national de transformation avait fixé en 2016 l’objectif d'augmenter la participation des femmes à 30% d’ici 2030, sachant que cet objectif a été dépassé avec un niveau de réalisation atteignant 33,2% en 2020. Cela confirme que le Royaume a progressé en dépassant les objectifs, qui étaient déjà très ambitieux», a-t-il ajouté. 

Al-Rajhi a déclaré que le marché du travail, actuellement très touché mondialement, en particulier durant la pandémie du coronavirus, a connu une accélération notable dans l'utilisation des technologies modernes, notamment l'intelligence artificielle, même dans les modèles commerciaux les plus traditionnels. 

Il a appelé à une classification correcte des travailleurs pour garantir leurs droits en matière de salaires, de santé et de sécurité, de temps de travail, et d’accès à une protection sociale adéquate. 

Al-Rajhi a dirigé la délégation du ministère aux réunions ministérielles du G20, qui ont débuté lundi à Catane. Cette dernière incluait le Dr Ahmed al-Zahrani, sous-secrétaire aux Affaires du travail, et responsable du groupe de l'emploi pour la partie saoudienne au sein de la commission tripartite, et le sous-secrétaire aux Affaires internationales, le Dr Adnan al-Naïm. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Il faut «vaincre totalement» le Hamas à Gaza pour «libérer tous les otages israéliens», dit Netanyahu

Une vue de la bande de Gaza bombardée par Israël. (AFP)
Une vue de la bande de Gaza bombardée par Israël. (AFP)
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  • Israël doit "vaincre totalement" le Hamas à Gaza pour obtenir la libération "de tous les otages" israéliens encore captifs dans ce territoire palestinien, a déclaré mardi le Premier ministre, Benjamin Netanyahu
  • "Il est nécessaire de vaincre totalement l'ennemi à Gaza, de libérer tous nos otages et de s'assurer que Gaza ne constituera plus une menace pour Israël. Nous n'abandonnons aucune de ces missions'"

JERUSALEM: Israël doit "vaincre totalement" le Hamas à Gaza pour obtenir la libération "de tous les otages" israéliens encore captifs dans ce territoire palestinien, a déclaré mardi le Premier ministre, Benjamin Netanyahu.

"Il est nécessaire de vaincre totalement l'ennemi à Gaza, de libérer tous nos otages et de s'assurer que Gaza ne constituera plus une menace pour Israël. Nous n'abandonnons aucune de ces missions'", a affirmé M. Netanyahu, selon un communiqué de ses services.

 

 


Israël se prépare à une nouvelle étape de la guerre à Gaza

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  • Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, doit réunir mardi son cabinet de sécurité en vue d'enclencher une nouvelle étape de la guerre dans la bande de Gaza
  • Cette réunion, annoncée par les médias mais dont la tenue n'a pas été confirmée officiellement dans l'immédiat, doit intervenir alors que le Conseil de sécurité de l'ONU tient mardi une session consacrée à la question des otages israéliens à Gaza

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, doit réunir mardi son cabinet de sécurité en vue d'enclencher une nouvelle étape de la guerre dans la bande de Gaza, où il a réautorisé mardi l'entrée partielle des marchandises privées.

Cette réunion, annoncée par les médias mais dont la tenue n'a pas été confirmée officiellement dans l'immédiat, doit intervenir alors que le Conseil de sécurité de l'ONU tient mardi une session consacrée à la question des otages israéliens à Gaza, initiée par Israël, qui veut porter le dossier "au centre de l'agenda mondial".

"Aujourd'hui (mardi), une réunion de sécurité restreinte se tiendra au cabinet du Premier ministre", réunissant notamment les ministres de la Défense et des Affaires stratégiques, et le chef d'état-major de l'armée,  a annoncé dans la matinée la chaîne de télévision N12.

La presse israélienne, citant des officiels s'exprimant sous couvert d'anonymat, est unanime à prédire la décision à venir:  "Netanyahu veut que l'armée israélienne conquière toute la bande de Gaza", résume la radio publique Kan.

"Le sort est jeté"

Plusieurs membres du cabinet ayant parlé avec le Premier ministre "ont confirmé qu'il a décidé d'étendre le combat aux zones où des otages pourraient être détenus", toujours selon Kan.

"Le sort en est jeté. Nous allons pour la conquête totale de la bande de Gaza", assure également le quotidien Ma'ariv.

En guerre contre le Hamas depuis l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur son sol le 7 octobre 2023, le gouvernement israélien fait face à une pression croissante pour trouver une issue au conflit.

En Israël sur le sort des 49 otages du 7-Octobre - dont 27 déclarés morts par l'armée - , et dans le monde pour alléger les souffrances de plus de deux millions de Palestiniens entassés sur un territoire dévasté et menacé de "famine généralisé" selon l'ONU.

Mardi matin, le Cogat, un organisme du ministère de la Défense en charge de l'administration civile à Gaza, a réautorisé l'entrée partielle des marchandises privées dans l'enclave, de manière "contrôlée et progressive".

"L'objectif est d'augmenter le volume de l'aide entrant dans la bande de Gaza, tout en réduisant la dépendance à l'égard de la collecte de l'aide par l'ONU et les organisations internationales", selon le Cogat.

Un nombre limité de commerçants locaux seront autorisés à envoyer dans Gaza "des produits alimentaires de base, aliments pour bébés, fruits et légumes et articles d'hygiène (...), sous réserve de plusieurs critères et d'un contrôle de sécurité rigoureux", a détaillé le Cogat.

L'objectif reste de "prendre toutes les mesures possibles pour empêcher l'implication" du Hamas dans "l'acheminement et la distribution de l'aide", selon le Cogat.

"Ramener les otages" 

Israël a levé fin mai le blocus humanitaire total qu'il avait imposé début mars au territoire palestinien, totalement dépendant de l'aide internationale, mais n'autorise l'entrée que de quantités très limitées, jugées insuffisantes par l'ONU.

La communauté internationale presse Israël d'y ouvrir en grand les vannes humanitaires. "Refuser l'accès à la nourriture aux civils peut constituer un crime de guerre, voire un crime contre l'humanité", a ainsi répété lundi le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Volker Türk.

Au moins 1.373 Palestiniens ont été tués depuis la mise en place le 27 mai d'un nouveau système de distribution d'aide via la Fondation humanitaire à Gaza (GHF) soutenue par Israël et les Etats-Unis, la plupart par des tirs israéliens, "alors qu'ils cherchaient de la nourriture", a accusé l'ONU la semaine dernière.

Le Hamas accuse lui Israël d'entretenir volontairement le "chaos" et "d'organiser la famine".

L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 60.933 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Des vidéos, publiées en fin de semaine dernière par le Hamas et le Jihad islamique, exhibant deux otages israéliens affaiblis et décharnés ont ravivé dans l'opinion publique le débat sur l'urgence d'un accord permettant le retour des captifs.

Familles d'otages en tête, de nombreux Israéliens exigent la fin des hostilités pour ramener "les otages chez eux". M. Netanyahu "mène Israël à sa ruine et les otages à leur mort", a accusé le Forum des familles, la principale organisation de familles des captifs à Gaza.


Israël réautorise l'entrée partielle des marchandises privées dans Gaza

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  • "L'objectif est d'augmenter le volume de l'aide entrant dans la bande de Gaza, tout en réduisant la dépendance à l'égard de la collecte de l'aide par l'ONU et les organisations internationales", selon la même source
  • Cette mesure est prise "suite à la décision du cabinet (du Premier ministre) d'élargir l'aide humanitaire et après un travail préparatoire mené par les services de sécurité"

JERUSALEM: Israël a réautorisé l'entrée partielle des marchandises privées dans la bande de Gaza assiégée et menacée de famine, a annoncé mardi le Cogat, un organisme du ministère de la Défense en charge de l'administration civile de ce territoire palestinien.

"Un mécanisme a été approuvé pour reprendre progressivement et de manière contrôlée l'entrée de marchandises via le secteur privé à Gaza", indique un communiqué du Cogat.

"L'objectif est d'augmenter le volume de l'aide entrant dans la bande de Gaza, tout en réduisant la dépendance à l'égard de la collecte de l'aide par l'ONU et les organisations internationales", selon la même source.

Cette mesure est prise "suite à la décision du cabinet (du Premier ministre) d'élargir l'aide humanitaire et après un travail préparatoire mené par les services de sécurité".

Pour "mettre en place ce mécanisme, le système de sécurité a approuvé un nombre limité de commerçants locaux, sous réserve de plusieurs critères et d'un contrôle de sécurité rigoureux", détaille le Cogat.

Le paiement des marchandises "s'effectuera uniquement par virement bancaire, sous contrôle et supervision".

"Les marchandises approuvées comprennent des produits alimentaires de base, des aliments pour bébés, des fruits et légumes et des articles d'hygiène", affirme le Cogat.

Toutes les marchandises seront soumises à un contrôle rigoureux par l'Autorité des passages terrestres du ministère de la Défense avant leur entrée dans la bande de Gaza, souligne cet organisme.

L'armée israélienne, "par l'intermédiaire du Cogat et en collaboration avec les services de sécurité, continuera à mettre en œuvre des mécanismes de contrôle et de surveillance de l'entrée de l'aide dans la bande de Gaza, tout en prenant toutes les mesures possibles pour empêcher l'implication de l'organisation terroriste Hamas dans les processus d'acheminement et de distribution de l'aide", conclut le communiqué.

Depuis le début de la guerre, Israël assiège plus de deux millions de Palestiniens entassés dans un territoire de 365 km2, déjà soumis à un blocus israélien depuis plus de 15 ans.

Il a levé fin mai le blocus humanitaire total qu'il avait imposé début mars, mais n'autorise l'entrée que de quantités très limitées, jugées insuffisantes par l'ONU.

Le territoire palestinien, totalement dépendant de l'aide humanitaire, est désormais menacé d'une "famine généralisée", selon l'ONU.