Maroc: la Cour de cassation confirme les condamnations des détenus du «Hirak»

Des personnes manifestent contre l'emprisonnement des manifestants du mouvement "Hirak" alors que des policiers anti-émeutes montent la garde dans la rue à Rabat le 27 juin 2018. (Photo, AFP)
Des personnes manifestent contre l'emprisonnement des manifestants du mouvement "Hirak" alors que des policiers anti-émeutes montent la garde dans la rue à Rabat le 27 juin 2018. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 25 juin 2021

Maroc: la Cour de cassation confirme les condamnations des détenus du «Hirak»

  • La plus haute juridiction du Maroc « a rejeté les demandes des prévenus de revoir les peines de prison prononcées à leur encontre, oscillant entre 10 à 20 ans »
  • Dorénavant, seuls huit membres du « Hirak » demeurent incarcérés, parmi lesquels les leaders du mouvement, Nasser Zefzafi et Nabil Ahamjik, condamnés à 20 ans de prison chacun, selon leurs soutiens

RABAT: La Cour de cassation marocaine a confirmé les peines allant de 10 à 20 ans de prison infligées à un groupe de détenus du « Hirak », mouvement de protestation ayant agité le nord du Maroc en 2016-2017, a indiqué vendredi leur avocat a l'AFP.

La plus haute juridiction du Maroc « a rejeté les demandes des prévenus de revoir les peines de prison prononcées à leur encontre, oscillant entre 10 à 20 ans », a déclaré à l'AFP Me Mohamed Aghanaj, considérant cette décision comme « inattendue ». 

Dorénavant, seuls huit membres du « Hirak » demeurent incarcérés, parmi lesquels les leaders du mouvement, Nasser Zefzafi et Nabil Ahamjik, condamnés à 20 ans de prison chacun, selon leurs soutiens 

La protestation dans le Rif avait été déclenchée en octobre 2016 par la mort d'un vendeur de poissons broyé dans une benne à ordures en tentant de s'opposer à la saisie de sa marchandise. Au fil des mois, le mouvement avait pris une tournure plus sociale et politique, appelant à davantage de développement et à la fin de la « marginalisation » de la région.

Les autorités marocaines, elles, accusaient les militants du « Hirak » de comploter pour nuire à la sécurité de l'Etat.

Les manifestations ont conduit à des centaines d'arrestations, selon des associations des droits humains, en l'absence d'un décompte officiel. La plupart d'entre eux ont purgé leur peine ou ont été graciés par le roi Mohammed VI.

A nouveau, des partis politiques, dont le Parti justice et développement, à la tête de la coalition gouvernementale au Maroc, ont récemment appelé à leur libération.

 


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.