L'Iran refuse de fournir des images de ses sites nucléaires à l'AIEA

Dans cette photo en date du 10 novembre 2019, des ouvriers s’affairent sur le chantier de construction d'un deuxième réacteur dans la centrale nucléaire de Boushehr, en Iran. (Photo, AFP)
Dans cette photo en date du 10 novembre 2019, des ouvriers s’affairent sur le chantier de construction d'un deuxième réacteur dans la centrale nucléaire de Boushehr, en Iran. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 28 juin 2021

L'Iran refuse de fournir des images de ses sites nucléaires à l'AIEA

  • L'annonce risque de compliquer encore plus les pourparlers en cours à Vienne, entre l'Iran et les puissances mondiales sur la relance de l’accord de 2015
  • L’agence onusienne avait sommé Téhéran vendredi de clarifier immédiatement s’il compte prolonger l'accord de surveillance

DUBAÏ: Le président du Parlement iranien a déclaré dimanche que Téhéran ne va jamais remettre des images de l'intérieur de certains sites nucléaires à l’agence de surveillance de l'ONU, car l’accord avec l’organisme est arrivé à terme, d’après les médias officiels du pays.

«L’accord a expiré», explique Mohammad Baqer Qalibaf. Les «informations enregistrées ne seront en aucun cas transmises à l'Agence internationale de l'énergie atomique. Les données et les images resteront en possession de l'Iran», insiste-t-il.

L'annonce risque de compliquer encore plus les pourparlers entre l'Iran et six grandes puissances mondiales sur la relance de l’accord nucléaire, initialement signé en 2015.

Il y a trois ans, le président américain Donald Trump a retiré son pays de l’accord et réimposé des sanctions qui, depuis, paralysent Téhéran. Ce dernier a rétorqué à travers une série de violations des restrictions qui balisent sur son programme nucléaire.

Un porte-parole de la Commission parlementaire de la sécurité nationale et des affaires étrangères a averti que « l'Iran compte également éteindre les caméras de l'AIEA si les États-Unis ne suppriment pas toutes les sanctions», selon le site web du journal officiel Tehran Times.

Quand Téhéran a décidé de réduire sa coopération avec l'AIEA, les deux camps ont conclu un accord temporaire afin d’éviter une rupture brusque de leur relation. Cet arrangement a permis de poursuivre la surveillance de certaines activités qui auraient autrement été suspendues.

En vertu de cet accord, prolongé d'un mois le 24 mai, les données sont récoltées et stockées dans l’équivalent d’une boîte noire, auquel l'AIEA pourrait accéder ultérieurement.

Vendredi, l’agence onusienne a sommé Téhéran de clarifier immédiatement s’il compte prolonger l'accord de surveillance. Un émissaire iranien s’est alors empressé de déclarer que la République islamique n'est nullement dans l’obligation de fournir une réponse.

Mercredi, le Conseil suprême de sécurité nationale du pays avait annoncé que la décision de renouvellement serait prise après l’expiration de l’entente.

Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a déclaré vendredi qu’un potentiel refus de la part de Téhéran de prolonger l'accord de surveillance constituerait une «grave préoccupation» qui jetterait son ombre sur des négociations élargies.

Les parties impliquées dans les pourparlers sur la relance de l'accord nucléaire de 2015, et qui ont débuté au mois d’avril à Vienne, font état d’obstacles majeurs à résoudre avant de rétablir l’accord.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com