Festival international du film oriental de Genève: Papicha récompensé du Fifog d’or

L'actrice algérienne Amira Hilda Douaouda, l'actrice algérienne Lyna Khoudri, la réalisatrice algérienne Mounia Meddour, l'actrice algérienne Shirine Boutella et l'actrice française Zahra Doumandji posent lors d'un photocall pour le film "Papicha" à la 72e édition du Festival de Cannes à Cannes, dans le sud de la France , le 17 mai 2019. (Photo, AFP)
L'actrice algérienne Amira Hilda Douaouda, l'actrice algérienne Lyna Khoudri, la réalisatrice algérienne Mounia Meddour, l'actrice algérienne Shirine Boutella et l'actrice française Zahra Doumandji posent lors d'un photocall pour le film "Papicha" à la 72e édition du Festival de Cannes à Cannes, dans le sud de la France , le 17 mai 2019. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 29 juin 2021

Festival international du film oriental de Genève: Papicha récompensé du Fifog d’or

  • Papicha, «un film engagé qui défend les libertés individuelles, et aborde des sujets encore et toujours d’actualité», selon les organisateurs du Fifog
  • Le long-métrage avait déjà été récompensé par plusieurs prix, notamment le César du meilleur jeune espoir féminin, et le César de la meilleure première œuvre en 2020

ALGER: La 16 édition du Festival international du film oriental de Genève (Fifog), qui s’est tenue du 21 au 27 juin, a consacré Papicha, de la réalisatrice algérienne Mounia Meddour, meilleur long métrage en compétition officielle.

Placée sous le signe de l’espoir, l’édition de cette année a présenté 50 films en provenance de 20 pays d’Orient et d’Occident, en valorisant «les long-métrages de jeunes réalisateurs et réalisatrices, et ceux donnant une perception positive de la vie», affirment les organisateurs du Fifog dans un communiqué.

Le jury de la compétition officielle était composé de Rachid Masharawi (réalisateur, Palestine), Irène Challand (productrice, Suisse), Soraya Baghdadi (comédienne, Liban), Lynda Belkhiria (programmatrice de festivals, Algérie) et de Mohamed Khiri (journaliste, Tunisie). Il a décerné le Fifog d’or à Papicha pour «sa maîtrise du scénario et l’interprétation de ses actrices. Un film engagé qui défend les libertés individuelles, et aborde des sujets encore et toujours d’actualité», ajoute le communiqué.

Le Fifog d’argent dans la même compétition a été décerné à The Flying Circus, de Fatos Berisha (Kosovo) pour «la subtilité de son discours, servi par un jeu d’acteurs inspiré du théâtre. Le film pose des questions ouvertes sans dogmatisme».

Les membres du jury ont par ailleurs décerné une mention spéciale au film Les femmes du pavillon, du réalisateur marocain Mohamed Nadif, pour «son approche cinématographique, et son traitement alliant le pudique et l’onirique».

Papicha met en scène l’histoire de Nedjma, une étudiante de 18 ans habitant une cité universitaire à Alger au milieu des années 1990, en pleine guerre civile. Rêvant de devenir styliste, Nedjma refuse la fatalité, et décide de se battre pour sa liberté en organisant un défilé de mode, bravant tous les interdits.

Le long-métrage avait déjà été récompensé par plusieurs prix, notamment le César du meilleur jeune espoir féminin, et le César de la meilleure première œuvre en 2020.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.