Le casse-tête de la relation avec Assad complique la crise humanitaire

Plus d'un million de personnes dans le nord-ouest sous le contrôle des rebelles risquent d'être livrés à leur sort. (Photo, AFP)
Plus d'un million de personnes dans le nord-ouest sous le contrôle des rebelles risquent d'être livrés à leur sort. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Mercredi 30 juin 2021

Le casse-tête de la relation avec Assad complique la crise humanitaire

  • 11 millions de Syriens requièrent de l’aide en raison des pénuries de pain et de carburant qui soufflent dans les voiles de la famine
  • La voie à suivre est jonchée des mêmes contradictions qui ont tourmenté la Syrie pendant la guerre

MISSOURI, ÉTATS-UNIS : Plus de dix ans de guerre civile ont fait de la Syrie un pays dévasté. On estime que 500 000 personnes ont péri dans le conflit, victimes pour la plupart des offensives sanguinaires lancées par le président Bachar Assad pour reprendre les rênes du pouvoir.

Quelque 12 millions de Syrien, entre réfugiés et personnes déplacées à l'intérieur du pays, ont été contraints de quitter leurs demeures.

Au moins 90% de la population vit à présent en deçà du seuil de pauvreté, et près du tiers des infrastructures syriennes tombent en ruines. Les organisations humanitaires chiffrent à 11 millions le nombre de Syriens qui requièrent de l’aide en raison des pénuries de pain et de carburant qui soufflent dans les voiles de la famine. 

Dans ces circonstances, on pourrait naturellement avoir le réflexe de laisser de côté momentanément les griefs au sujet du régime d'Assad et de venir à la rescousse de ses citoyens, une tâche difficile mais néanmoins pressante.

De toute manière, Assad a pour ainsi dire déjà gagné la guerre, en grande partie grâce à l'aide russe et iranienne. En principe, garder la Syrie dans la cage de l’isolement et des sanctions ne ferait que prolonger l’agonie d'un peuple qui a déjà assez souffert.

Permettre au régime Assad de réintégrer la communauté internationale pose cependant de sérieux dilemmes moraux et pratiques. Le monde veut-il réellement faire table rase du passé et légitimer le mandat d’un président qui a massacré des centaines de milliers de ses compatriotes?

img 1
Quelque 12 millions de Syrien, entre réfugiés et personnes déplacées à l'intérieur du pays, ont été contraints de quitter leurs demeures. (Photo, AFP)

Beaucoup de pays refusent d’être moralement entachés et de pardonner à un régime qui a utilisé des armes chimiques contre son peuple, intentionnellement ciblé des hôpitaux avec des frappes aériennes, et procédé à des exécutions massives de prisonniers politiques, pour ne citer que quelques atrocités.

Si Assad est pardonné, le message aux autres leaders autoritaires aux régimes contestés serait clair : Ils peuvent faire ce qu'ils veulent, car le monde ne va pas tarder à oublier leurs crimes. 

Heureusement, laisser le peuple syrien sombrer dans la souffrance ou réintégrer le régime d'Assad ne sont pas les deux seules options.

Des moyens existent pour aider les Syriens, tout en maintenant le régime isolé et rejeté.

D’abord, Assad ne contrôle actuellement que les deux tiers du territoire syrien. La province d'Idlib dans le nord, détenue par les rebelles, tient bon avec le soutien de la Turquie. Cette dernière occupe également Afrin ainsi qu’une autre partie du territoire, dans le nord-est.

Les Kurdes syriens contrôlent aussi de vastes territoires dans le nord-est. Ceux-là comprennent 90% des puits de pétrole de la Syrie ainsi qu’une bonne partie de ses terres agricoles.

img 2

Garder 90 % des revenus pétroliers de la Syrie hors des mains d'Assad serait un excellent moyen de punir son régime et d’autonomiser d'autres acteurs syriens, d'autant plus que les revenus pétroliers sont directement déversés dans les coffres du gouvernement (le modèle de l'État rentier). 

Les habitants de ces territoires devraient bénéficier d'une assistance internationale transfrontalière sans passer par la capitale syrienne. Mais ceci nécessite un renouvellement continu des résolutions de l'ONU pour autoriser cette aide, et la Russie doit être convaincue de ne pas opposer son veto.

Plus d'un million de personnes dans le nord-ouest contrôlé par les rebelles risquent d'être livrés à leur sort si le Conseil de sécurité de l'ONU ne renouvelle pas l'autorisation de livraison d'aide transfrontalière par le passage de Bab Al-Hawa, à la frontière turque, dernier point de passage de l'aide onusienne. Une décision soit être prise dans les deux prochaines semaines. 

«Atteindre tous les Syriens dans le besoin par les routes les plus directes n'est certainement pas un choix politique; c'est un impératif humanitaire», disait récemment David Miliband, directeur général du Comité international de secours. Mais si l'on se fie au passé, l'action du Conseil de sécurité sur la Syrie n'est guère motivée par ce que Miliband qualifie de «dures réalités humanitaires».

En 2020, la Chine et la Russie, qui soutiennent tout deux le régime d'Assad, ont opposé leur veto à des résolutions qui auraient permis à deux autres points de passage, Bab Al-Salam et Al-Yaroubiya, de rester ouverts. 

À présent, la Russie laisse entendre qu'elle compte bloquer le renouvellement de la résolution sur Bab Al-Hawa, et souligne que les couloirs humanitaires via Damas sont accessibles.

«Il est scandaleux que les positions politiques au Conseil de sécurité entravent toujours la réaction internationale à l'une des pires crises humanitaires de notre temps», se désole Diana Semaan, chercheuse à Amnesty International sur la Syrie, dans un communiqué du 25 juin.

«Des années d'hostilités et de déplacements massifs ont conduit à une catastrophe humanitaire dans le nord-ouest de la Syrie», ajoute-t-elle.

 

img 3
Au moins 90% de la population vit maintenant en dessous du seuil de pauvreté. (Photo, AFP)

Les agences d'aide sont sceptiques quant à la capacité du gouvernement syrien à remplacer le passage frontalier d'aide de Bab Al-Hawa, compte tenu de son rôle dans le fiasco de l'année dernière dans le nord-est sous le contrôle des Kurdes.

En janvier 2020, le passage frontalier d'Al-Yaroubiya a fermé ses portes, mettant fin à l'acheminement de l'aide de l'ONU. Les opérations de l'ONU à travers le passage devaient être remplacées par des livraisons en provenance de Damas. Toutefois, le volume d'aide dans la zone a beaucoup diminué en raison des obstacles bureaucratiques du régime et des restrictions d'accès. 

«L'idée que le gouvernement syrien puisse remplacer l'assistance de l'ONU est absurde. Non seulement il lui serait impossible d'égaler le volume de l'aide fournie au-delà des frontières, mais les autorités sont de surcroît connues pour bloquer systématiquement l'accès humanitaire», ajoute Semaan.

De toute évidence, jusqu'à ce que le régime d'Assad ne change ou adopte le type de réformes nécessaires pour protéger les personnes sous son règne, nul ne devrait se précipiter et encourager un retour du contrôle du gouvernement central syrien dans ces zones.

Les enclaves dirigées par les Kurdes en particulier devraient être reconnues comme une autorité politique locale au statut plus légitime et plus représentatif que le régime d'Assad. Ceci peut se produire sans remettre en cause l'intégrité territoriale de l'État syrien.

D’innombrables exemples historiques et contemporains d'une telle reconnaissance existent, que ce soit sous la forme de gouvernements en exil, ou de gouvernements qui ne contrôlent qu'une partie du territoire d'un État.

Les cantons dirigés par les Kurdes se sont en fait avérés beaucoup plus libéraux envers les divers groupes religieux et ethniques de leur territoire que le régime d’Assad, et plus démocratiques aussi. 

Dans le cas de la province d'Idlib soutenue par la Turquie, un retour du contrôle du gouvernement central va créer une nouvelle crise de réfugiés en raison des personnes qui voudront fuir la vengeance du régime Assad.

 

img 31
Près du tiers des infrastructures syriennes tombent en ruines. (Photo, AFP)

Pour la population syrienne qui demeure sous le régime d'Assad, la communauté internationale doit trouver des moyens de soutenir sa reprise économique sans légitimer ou reconnaître le régime d'Assad.

Ceci signifie éviter des sanctions de grande portée contre la Syrie. 

Alors que des représailles plus ciblées contre le régime d'Assad et ses responsables peuvent et doivent être maintenues, le peuple syrien dans son ensemble n'a pas besoin de tomber dans le filet des sanctions. 

Beaucoup d'infrastructures de base en Syrie ont en outre besoin d'être reconstruites, bien sûr, mais de tels projets semblent difficiles à envisager pour une communauté internationale qui ne souhaite pas reconnaître ou légitimer le régime d'Assad. 

Cette tâche pourrait donc être laissée aux protecteurs russes d'Assad, selon une école de pensée. Sa logique ressemble à ceci : c'est la puissance aérienne de Moscou et ses armes qui de toute façon ont détruit une grande partie de l'infrastructure, alors ce sont eux qui doivent la reconstruire.

Sur le front diplomatique, les médias officiels à Damas ont récemment salué la reprise des relations syriennes avec un grand nombre d'États arabes, et même quelques pays occidentaux. Ils affirment que le dégel des relations survient «après que le président syrien Bachar Assad ait remporté une victoire écrasante pour sa réélection» en mai.

img 32
Permettre au régime Assad de réintégrer la communauté internationale, pose cependant de sérieux problèmes moraux et pratiques. (Photo, AFP)

Mis à part la nature douteuse des élections d'Assad, il n'en reste pas moins que les canaux de communication avec la Syrie doivent être rouverts à un moment donné.

Une majorité d'États de la Ligue arabe semblent désormais soutenir un certain niveau de réconciliation avec le régime d'Assad et la réadmission de la Syrie dans l'organisation. Un mal nécessaire, ne serait-ce que pour coordonner l'aide humanitaire au peuple syrien.

Sans une forme d'engagement constructif arabe en Syrie, l'avenir du pays pourrait bien être décidé par les nouvelles puissances du Moyen-Orient : l'Iran, la Russie, la Turquie et Israël.

La voie à suivre semble donc jonchée du même genre de contradictions qui ont secoué la Syrie tout au long de sa guerre civile : une série d'options mauvaises et pires, dont aucune n'offre une résolution satisfaisante.


* David Romano est professeur Thomas G. Strong de politique du Moyen-Orient à la Missouri State University (université d’État du Missouri).


Retailleau engage la procédure de dissolution d'Urgence Palestine

Le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau intervient lors d'un débat sur le narcotrafic à l'Assemblée nationale française à Paris, le 29 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau intervient lors d'un débat sur le narcotrafic à l'Assemblée nationale française à Paris, le 29 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Short Url
  • A la veille du 1er mai, Bruno Retailleau a annoncé  mecredi l'engagement de la procédure de dissolution du groupe Urgence Palestine.
  • Le groupe organise régulièrement des manifestations, qui ont parfois été interdites par les autorités.

PARIS : A la veille du 1er mai, Bruno Retailleau a annoncé  mecredi l'engagement de la procédure de dissolution du groupe Urgence Palestine, ainsi que de Lyon Populaire, qui appartient à l'ultra droite, après avoir lancé mardi celle du groupe antifasciste La Jeune Garde.

Invité de CNews/Europe 1, le ministre de l'Intérieur a justifié la dissolution d'Urgence Palestine en affirmant qu'il fallait « taper sur les islamistes ». « L'islamisme est une idéologie qui essaie d'instrumentaliser une religion. Il y a une défiguration de la foi », a-t-il dit.

« Il ne faut pas défigurer la juste cause des Palestiniens », a poursuivi M. Retailleau, qui a insisté sur le fait que « beaucoup de nos compatriotes musulmans professent une foi parfaitement compatible avec les valeurs de la République ».

Créé au lendemain de l'attaque sans précédent du Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza, le collectif Urgence Palestine dit rassembler « des citoyens, des organisations et mouvements associatifs, syndicaux et politiques mobilisés pour l'auto-détermination du peuple palestinien ». 

Le groupe organise régulièrement des manifestations, qui ont parfois été interdites par les autorités.

« À l'heure où le peuple palestinien est confronté au génocide, à la famine, où les Israéliens cherchent à détruire et à anéantir le peuple palestinien, que fait le gouvernement français ? Il veut dissoudre notre collectif, c'est insupportable », a réagi Omar Al Soumi, l'un des militants d'Urgence Palestine.

« C'est la réalité d'une France complice du génocide », a-t-il accusé dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.

Urgence Palestine a reçu de nombreux messages de soutien de la part d'organisations de l'extrême gauche et de la gauche radicale. 

« Non à la dissolution d'Urgence Palestine », a écrit sur Instagram le Nouveau Parti Anticapitaliste, dénonçant « des prétextes pour faire taire les voix solidaires avec la Palestine ! ».

L'eurodéputée insoumise Rima Hassan a également critiqué les dissolutions engagées contre la Jeune Garde et Urgence Palestine.

« La dérive autoritaire et fasciste de Macron est aussi réelle, tangible et concrète », a-t-elle réagi sur X.

Tsedek!, qui se présente comme un « collectif juif décolonial », a aussi apporté son soutien à ces deux organisations.

« Le gouvernement qui appelle à la dissolution d’Urgence Palestine, c’est la République qui reprend ses droits et réaffirme que l’antisémitisme ne passera pas en France », s'est au contraire félicitée Sarah Aizenman, présidente du collectif « Nous vivrons », auprès de l'AFP. 

« Cette organisation ne défend pas les droits des Palestiniens, elle soutient une organisation terroriste », a accusé Mme Aizenman.

Les annonces de procédures de dissolution contre La Jeune Garde et Urgence Palestine interviennent à la veille des rassemblements du 1er-Mai et pourraient tendre le climat des manifestations, notamment à Paris, selon un haut responsable de la police.

Le ministre de l'Intérieur et le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, ont par avance prévenu qu'aucun débordement ne serait toléré.

Environ 15 000 personnes sont attendues jeudi pour la manifestation parisienne.


Syrie: 11 morts dans de nouveaux affrontements confessionnels près de Damas

Les affrontements se sont étendus dans la nuit à Sahnaya, à quelque 15 kilomètres au sud-ouest de la capitale, et opposent des forces affiliées aux autorités à des combattants locaux druzes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). (AFP)
Les affrontements se sont étendus dans la nuit à Sahnaya, à quelque 15 kilomètres au sud-ouest de la capitale, et opposent des forces affiliées aux autorités à des combattants locaux druzes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). (AFP)
Short Url
  • Lundi, des affrontements meurtriers dans la localité voisine à majorité druze de Jaramana, aux environs de Damas, avaient fait 17 morts, selon un nouveau bilan de l'OSDH: huit combattants druzes et neuf membres des groupes armés qui ont donné l'assaut
  • En soirée, un accord avait été scellé entre des représentants du gouvernement syrien et les responsables druzes de Jaramana pour mettre un terme aux affrontements

BEYROUTH: Au moins deux personnes ont été tuées dans de nouveaux affrontements à caractère confessionnel aux environs de Damas, a annoncé mercredi une ONG, au lendemain d'accrochages meurtriers dans une localité syrienne voisine à majorité druze qui ont fait 17 morts.

Les affrontements se sont étendus dans la nuit à Sahnaya, à quelque 15 kilomètres au sud-ouest de la capitale, et opposent des forces affiliées aux autorités à des combattants locaux druzes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

"Nous n'avons pas dormi de la nuit (...) les obus de mortier s'abattent sur nos maisons", a déclaré à l'AFP au téléphone Samer Rafaa, un habitant et militant actif de Sahnaya, où une partie de la population est druze.

Selon l'OSDH, basée en Grande-Bretagne mais qui dispose d'un solide réseau de sources en Syrie, l'un des deux morts à Sahnaya est un combattant druze.

Lundi, des affrontements meurtriers dans la localité voisine à majorité druze de Jaramana, aux environs de Damas, avaient fait 17 morts, selon un nouveau bilan de l'OSDH: huit combattants druzes et neuf membres des groupes armés qui ont donné l'assaut à la localité.

En soirée, un accord avait été scellé entre des représentants du gouvernement syrien et les responsables druzes de Jaramana pour mettre un terme aux affrontements.

Ces violences ont réveillé le spectre des affrontements confessionnels, après des massacres qui ont visé en mars la minorité alaouite dont était issu le président déchu Bachar al-Assad, renversé en décembre par la coalition islamiste au pouvoir.

L'attaque contre Jaramana a été menée par des groupes affiliés au pouvoir après la diffusion sur les réseaux sociaux d'un message audio attribué à un druze et jugé blasphématoire à l'égard du prophète Mahomet.

L'AFP n'a pas pu vérifier l'authenticité du message et les chefs spirituels de la minorité druze ont condamné toute atteinte au prophète.


Vision 2030: le Cabinet remercie les agences impliquées

Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, assiste à la session du Cabinet, mardi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, assiste à la session du Cabinet, mardi. (SPA)
Short Url
  • Le Conseil des ministres a souligné que la sécurité du Moyen-Orient exigeait d'accélérer la recherche d'une solution juste et globale à la question palestinienne
  • Le Conseil a affirmé que le Royaume poursuivait ses efforts pour accélérer le redressement économique de la République arabe syrienne

RIYAD: Le Conseil des ministres a salué les efforts des agences gouvernementales ayant contribué aux avancées réalisées dans le cadre de la Vision saoudienne 2030, alors que le Royaume se rapproche de l’atteinte de ses objectifs clés, a rapporté mardi l’Agence de presse saoudienne (SPA).

D’après le rapport annuel 2024 de la Vision, 93% des principaux indicateurs de performance ont été entièrement ou partiellement atteints depuis le lancement de l’initiative il y a neuf ans.

Le ministre des Médias, Salman al-Dosari, a précisé que le cabinet avait discuté de la troisième et dernière phase de la Vision 2030, qui débutera en 2026. Cette phase visera à pérenniser l’impact des transformations déjà engagées tout en exploitant de nouvelles opportunités de croissance.

Le Conseil des ministres a également salué le don généreux d’un milliard de riyals saoudiens (266,6 millions de dollars; 1 dollar = 0,88 euro) effectué par le prince héritier Mohammed ben Salmane, destiné à soutenir des projets de logement pour les bénéficiaires saoudiens éligibles et les familles dans le besoin.

Le cabinet a souligné que ce don illustre l’engagement constant du prince héritier à améliorer la qualité de vie des citoyens, ainsi que son intérêt soutenu pour le secteur du logement et les initiatives visant à offrir des logements décents aux familles méritantes à travers le Royaume.

Le prince Mohammed a également informé le Conseil de sa rencontre avec le roi Abdallah II de Jordanie, ainsi que de ses échanges avec le Premier ministre indien Narendra Modi.

Le cabinet a salué les résultats de la deuxième réunion du Conseil de partenariat stratégique saoudo-indien, soulignant le développement continu des relations économiques, commerciales et d’investissement entre les deux pays.

Le Conseil des ministres a souligné que la sécurité du Moyen-Orient exigeait d'accélérer la recherche d'une solution juste et globale à la question palestinienne, conformément aux résolutions de la légitimité internationale, à l'initiative de paix arabe et à la création d'un État palestinien indépendant le long des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.

Le Conseil a affirmé que le Royaume poursuivait ses efforts pour accélérer le redressement économique de la République arabe syrienne et a renouvelé son appel aux institutions financières régionales et internationales pour qu'elles reprennent et étendent leurs opérations dans le pays.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com