Séries Mania, une 3e édition «des retrouvailles» entre «révoltes et intimités»

L'actrice américaine Uma Thurman pose lors d'une séance photo à l'occasion du «Series Mania Festival» à la salle Nouveau Siècle à Lille, dans le nord de la France, le 26 mars 2019. (Photo, AFP)
L'actrice américaine Uma Thurman pose lors d'une séance photo à l'occasion du «Series Mania Festival» à la salle Nouveau Siècle à Lille, dans le nord de la France, le 26 mars 2019. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Vendredi 02 juillet 2021

Séries Mania, une 3e édition «des retrouvailles» entre «révoltes et intimités»

  • Après l'annulation de sa tenue en 2020 et deux reports, la troisième édition du principal festival de séries en France est sur les rails
  • Cette année, le festival compte «un peu moins de séries géopolitiques au profit de l'intime et du social»

PARIS: La troisième édition du festival Séries Mania, qui se tiendra du 26 août au 2 septembre à Lille et sa région, a dévoilé jeudi une sélection sous le signe des "révoltes et intimités" illustrées dans 57 séries inédites venues de 21 pays.

Après l'annulation de sa tenue en 2020 et deux reports, la troisième édition du principal festival de séries en France est sur les rails même si son "programme sera complété au fur et à mesure du mois de juillet", les contraintes sanitaires conditionnant la venue d'invités internationaux, a expliqué la directrice du festival Laurence Herszberg lors d'une conférence de presse.

Historiquement tourné vers l'international, Séries Mania accueillera cette année "moins de séries anglo-saxonnes et plus d'européennes" et pour la première fois, des oeuvres réalisées en Syrie, Turquie, Colombie et à Taïwan.

"Les Américains ont moins tourné, extrêmement préoccupés par la situation Covid, du coup ils ont moins tourné que les autres pays" et dès qu'ils l'ont fait, "ils ont mis (les séries) sur les plateformes ou à l'antenne", a expliqué Mme Herszberg.

Cette année, le festival compte "un peu moins de séries géopolitiques au profit de l'intime et du social", a-t-elle relevé soulignant "deux exceptions très fortes": "Furia", série norvégo-allemande analysant la montée de l'extrême droite en Europe et  "Jérusalem", série israélienne en forme de plongée au cœur de la ville et de ses conflits religieux.

Autre phénomène présent dans la sélection: "la mise en avant de classes populaires souvent victimes des excès de la mondialisation" qui "se rassemblent et luttent pour leur survie", mentionne la responsable.

S'inscrivent dans la thématique  la série croate "The last socialist artefact" et une nouvelle version de "Germinal", production franco-italienne avec au casting Thierry Godard ("Engrenages", "Un village français") et Sami Bouajila ("Un fils").

Le scénariste Hagai Levi, créateur de "BeTipul" (version originelle de "En thérapie"), "The Affair" et "Our boys", présidera le jury de la compétition internationale et la journaliste et auteure Florence Aubenas ("Le quai de Ouistreham", "L'inconnu de la poste") celui de la section Panorama international.

Parmi les invités d'honneur du festival, des personnalités internationales comme la comédienne Audra McDonald ("The private practice", "The good fight"), Clyde Phillips, créateur de "Dexter" et Chris Brancato, co-créateur de "Narcos". 

Côté français, la pensée éclectique sera à l'honneur avec des conférences en présence notamment du rabbin Delphine Horvilleur, de la journaliste et auteure Tania de Montaigne ou encore de l'ancien Premier ministre Edouard Philippe.

Huit séries concourent dans la catégorie internationale: deux israéliennes ("Jerusalem" et "The echo of your voice"), l'italienne "Anna", une islandaise ("Blackport"), une adaptation turque d'"Hamlet", la danoise "Kamikaze", "Furia" et "Germinal".

La compétition française se déroulera entre six séries dont une co-création de la réalisatrice Valérie Donzelli ("Nona et ses filles"). S'y ajoutent 15 séries pour la sélection panorama international.

Cette année le festival s'étendra dans six autres villes des Hauts-de-France (Dunkerque, Amiens, Lens, Saint-Quentin, Tourcoing et Wallers-Arenberg) et sur une plateforme (Séries mania digital) qui hébergera notamment un choix de séries disponibles pendant 24h chacune, la compétition "formats courts" et des séries audio.

Enfin le festival lancera à la rentrée le "Series Mania Institute", première école européenne dédiée aux séries qui participera "à l'échange des savoir-faire européens" et "à l’ouverture du secteur à la diversité des parcours et origines".


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
Short Url
  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.