Les investissements culturels favorisent l’économie de la créativité au Moyen-Orient

Gros plan architectural d'une arche de Qasr Al Hosn, mettant en évidence les couloirs de cette attraction et son emblématique tour, éclairée par de vives lumières la nuit. (Fourni)
Gros plan architectural d'une arche de Qasr Al Hosn, mettant en évidence les couloirs de cette attraction et son emblématique tour, éclairée par de vives lumières la nuit. (Fourni)
Le Saadiyat Cultural District (District culturel de Saadiyat) à Abou Dhabi. (Fourni)
Le Saadiyat Cultural District (District culturel de Saadiyat) à Abou Dhabi. (Fourni)
Le Zayed National Museum aux Émirats arabes unis. (Fourni)
Le Zayed National Museum aux Émirats arabes unis. (Fourni)
Une troupe de danse de Corée du Sud se produit à la cérémonie d'ouverture du musée en 2017. (Fourni
Une troupe de danse de Corée du Sud se produit à la cérémonie d'ouverture du musée en 2017. (Fourni
Etihad Arena à Abou Dhabi. (Fourni)
Etihad Arena à Abou Dhabi. (Fourni)
 Une statue de Goudéa qui remonte à l'an 2150 avant J.-C. au Louvre d'Abou Dhabi. (AFP)
Une statue de Goudéa qui remonte à l'an 2150 avant J.-C. au Louvre d'Abou Dhabi. (AFP)
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Publié le Samedi 03 juillet 2021

Les investissements culturels favorisent l’économie de la créativité au Moyen-Orient

Gros plan architectural d'une arche de Qasr Al Hosn, mettant en évidence les couloirs de cette attraction et son emblématique tour, éclairée par de vives lumières la nuit. (Fourni)
Le Saadiyat Cultural District (District culturel de Saadiyat) à Abou Dhabi. (Fourni)
Le Zayed National Museum aux Émirats arabes unis. (Fourni)
Une troupe de danse de Corée du Sud se produit à la cérémonie d'ouverture du musée en 2017. (Fourni
Etihad Arena à Abou Dhabi. (Fourni)
 Une statue de Goudéa qui remonte à l'an 2150 avant J.-C. au Louvre d'Abou Dhabi. (AFP)
  • Certains pays ont poursuivi leurs investissements dans les arts, la culture et le patrimoine tout au long de la pandémie, en dépit des contraintes financières
  • Selon l'UNESCO, le chiffre d'affaires annuel des industries liées à la culture et à la créativité s'élève à 2 250 milliards de dollars par an

DUBAÏ : Dans le contexte des difficultés financières vécues ces 18 derniers mois, peu de gens espèrent que les gouvernements auront à cœur de consacrer des investissements importants aux arts et à la culture. Mais alors que les économies émergent de la morosité provoquée par la pandémie, de nombreux pays arabes déversent des milliards de dollars dans l'économie de la créativité – telles que les galeries d'art, les sites historiques et les musées – et ce, afin d'attirer les visiteurs et de relancer la croissance sur le long terme.

Selon l'UNESCO, les industries liées à la culture et à la créativité comptent parmi les secteurs à plus forte croissance dans le monde. Leur chiffre d'affaires annuel s'élève à 2 250 milliards de dollars, elles créent 30 millions d'emplois et représentent quelque 10 % du produit intérieur brut (PIB) à l'échelle mondiale.

Conscientes du potentiel de ce secteur, les Nations unies ont désigné 2021 comme l'Année internationale de l'économie créative au service du développement durable.

L'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l'Égypte occupent une place prépondérante parmi les pays qui s'investissent dans de vastes projets culturels pour diversifier leurs sources de revenus futurs et tirer parti d'autres avantages : célébrer la richesse de la beauté naturelle et du patrimoine, instruire les jeunes et faire venir sur leur territoire des enseignes et des visiteurs internationaux.

À l'instar des autres pays du monde, les secteurs liés à l'économie créative au Moyen-Orient ont été particulièrement affectés par la pandémie de Covid-19. Mais là aussi, la réaction du public à cette crise a fait ressortir l'importance de la créativité et de la culture dans la résilience des communautés.

L'Arabie saoudite consacre des fonds à des projets culturels depuis de longues années. Ainsi, le Royaume a tout récemment redoublé ses efforts en faveur de son ambitieux projet Diriyah Gate, un complexe culturel et de loisirs au cœur historique de Riyad, qui se veut un rival des pyramides d'Égypte et du Colisée de Rome.

Le PDG de l'Autorité de développement de Diriyah Gate, Jerry Inzerillo, a déclaré à Arab News au mois de juin que le budget du projet est passé de 20 à 40 milliards de dollars. Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammad ben Salmane est le cerveau de cette extension du budget et de la portée du projet, a affirmé Inzerillo dans l'émission « Frankly Speaking ».

Siège du premier royaume saoudien au 18e siècle, Diriyah passe pour être l'une des pièces maîtresses de la Vision 2030. Elle comprend une série d'initiatives de développement et de diversification inaugurées en 2016, parmi lesquelles figurent d'importants investissements dans les domaines de la culture, des loisirs et du tourisme.

Siège du premier royaume saoudien au 18e siècle, le Diriyah Cultural District à Riyad a conservé ses anciennes structures. (Fourni)
Siège du premier royaume saoudien au 18e siècle, le Diriyah Cultural District à Riyad a conservé ses anciennes structures. (Fourni)

L'un des projets culturels les plus ambitieux de l'Arabie saoudite concerne le plan directeur du « Voyage dans le temps » (Journey Through Time), projet qui vise, sur 15 ans, à convertir en un musée animé la vallée d'AlUla, qui abrite l'Hégra ainsi que de nombreux sites historiques. Ce musée proposera aux touristes un voyage dans l'histoire naturelle et humaine vieille de 200 000 ans.

Par ailleurs, le Fonds saoudien pour le développement culturel a été institué au titre de la Vision 2030. Il est destiné à soutenir les individus, les entreprises et les groupes de la société civile qui opèrent dans ce domaine. En 2021, le fonds a octroyé 180 millions de SAR (47,9 millions de dollars) à une série de projets.

« L'Arabie saoudite se situe au cœur d'un mouvement culturel important », déclare à Arab News Reem Al-Sultan, PDG du Misk Art Institute. « L'institut a dernièrement fait passer à 1 million de SAR sa subvention annuelle Misk Art Grant. Celle-ci représente la plus grosse subvention artistique de la région. L'institut a également lancé l'Art Library, une nouvelle initiative en matière d'héritage qui a pour but de documenter le travail des principaux artistes saoudiens et arabes ».

C'est le prince héritier Mohammad ben Salmane qui a fondé le Misk Art Institute en 2017 pour stimuler la production artistique en Arabie saoudite, promouvoir le goût pour l'art saoudien et arabe, et promouvoir la diplomatie et les échanges sur le plan culturel.

« En apportant un soutien, des infrastructures et des opportunités pour l'art et les artistes saoudiens, on sensibilise le monde au patrimoine culturel riche de la région, ce qui favorise un dialogue international plus intense et améliore nos relations avec nos homologues culturels aux quatre coins du monde », souligne Mme Al-Sultan.

Le Misk Art Institute a conçu la résidence Masaha pour permettre aux artistes de réaliser leurs nouveaux projets et idées. (Fourni)
Le Misk Art Institute a conçu la résidence Masaha pour permettre aux artistes de réaliser leurs nouveaux projets et idées. (Fourni)

Dans les EAU avoisinants, Abou Dhabi a annoncé en juin sa volonté d'investir 6 milliards de dollars dans les industries culturelles et créatives, outre les 2,3 milliards promis au préalable dans le cadre de son initiative de relance post-pandémie.

Initiée en 2019, la Stratégie d'Abou Dhabi pour la culture et les industries créatives (CCI) se veut un plan exhaustif sur cinq ans qui vise à accélérer la croissance des entreprises et à créer des emplois dans les domaines du cinéma et de la télévision, des arts visuels et du spectacle, des jeux, des sports électroniques, du patrimoine, de l'artisanat et de l'édition.

Cette initiative prévoit un investissement global supérieur à 30 milliards de AED (soit 8,1 milliards de dollars) répartis sur les secteurs public et privé, avec un engagement de consacrer 8,5 milliards de AED pour la mise en œuvre de projets monumentaux, notamment le Yas Creative Hub et le Saadiyat Cultural District.

Le Yas Creative Hub sera une nouvelle zone pour les médias qui abritera notamment une salle de rédaction régionale pour la chaîne CNN. Il comptera 8 000 employés d'ici la fin de l'année. Quant au Saadiyat Cultural District, qui devrait entrer en service d'ici à 2025, il abritera l'Abrahamic Family House, un centre dédié au dialogue entre les religions, qui réunira une mosquée, une église et une synagogue.

Le Saadiyat Cultural District à Abou Dhabi. (Fourni)
Le Saadiyat Cultural District à Abou Dhabi. (Fourni)

Près de 20 000 personnes travaillent actuellement dans le secteur de la créativité et de la culture à Abou Dhabi. 15 000 emplois supplémentaires sont prévus au cours des quatre prochaines années – un objectif ambitieux qui ne serait sans doute pas possible sans le système de visa flexible qui permet d'attirer les talents étrangers –. Dans cette optique, Abou Dhabi adopte le visa créatif, un programme spécial réservé aux professionnels et approuvé par le ministère de la Culture et du Tourisme.

EN CHIFFRES

 

6 milliards de dollars - la valeur du tout dernier investissement consenti par Abou Dhabi dans les industries culturelles et créatives.

 

40 milliards de dollars - la valeur du budget étendu alloué au Diriyah Gate Project en Arabie Saoudite.

 

1 milliard de dollars - la valeur de l'investissement dans le Grand Musée Egyptien, en Egypte.

« Cette tendance n'est pas entièrement nouvelle. Abou Dhabi investit de façon importante dans la culture depuis plus de dix ans », explique à Arab News Dyala Nusseibeh, directrice d'Abu Dhabi Art.

« Cet investissement fondamental est déjà en cours. Ce qui a été annoncé, c'est la poursuite et l'expansion de cet investissement. Pourquoi ? Parce que le gouvernement a réalisé ses recherches qui ont révélé que cette industrie représentait plusieurs milliards de dollars. La stratégie consiste à identifier les moyens de tirer parti de cette croissance, au niveau local ».

L'émirat, qui abrite déjà le Louvre Abou Dhabi, accueillera bientôt le Zayed National Museum mais aussi le Guggenheim d'Abou Dhabi. Au cours des cinq années à venir, une somme supplémentaire de 22 milliards d'AED  sera consacrée au financement de nouveaux musées et d'activités créatives.

Le Zayed National Museum à Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis. (Fourni)
Le Zayed National Museum à Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis. (Fourni)

« L'industrie de la culture et de la créativité (ICC) fait partie des secteurs économiques à la croissance la plus rapide dans le monde », explique à Arab News Saood Al-Hosani, sous-secrétaire du département de la culture et du tourisme. « Abou Dhabi a connu une croissance importante de l'ICC, qui apparaît aujourd'hui comme un vecteur essentiel de la croissance sociale et économique, et de la diversification ».

« Ce secteur emploie déjà plus de 20 000 personnes, et nous prévoyons que ce chiffre augmentera considérablement dans les années à venir. En outre, l'industrie de la culture et de la créativité s'est toujours montrée très résilinte et adaptable face à l'évolution de la dynamique économique ».

« Ainsi, alors que le monde émerge des suites de la Covid-19, nous prévoyons que les produits et services à valeur ajoutée liés a ce secteur contribueront à la reprise économique ».

L'Égypte a elle aussi décidé d'investir dans la culture pour revigorer le secteur du tourisme à la traîne. Le Grand Musée Egyptien, un nouvel édifice qui s'étend sur 5,2 millions de pieds carrés au bord du plateau de Gizeh fait partie d'un investissement public d'un milliard de dollars dans le patrimoine et la culture. Son ouverture est attendue dans le courant de l'année.

Une fois achevé, le Grand Musée Egyptien, connu également sous le nom de Musée de Gizeh, deviendra le plus grand musée archéologique du monde. (GEMCC via Facebook)
Une fois achevé, le Grand Musée Egyptien, connu également sous le nom de Musée de Gizeh, deviendra le plus grand musée archéologique du monde. (GEMCC via Facebook)

Le ministère du Tourisme et des Antiquités dit vouloir améliorer le niveau des services offerts aux visiteurs dans 30 de ses principales attractions, musées et sites archéologiques, notamment la rue Al-Moez dans le vieux Caire, la Citadelle de la capitale et les musées d'Alexandrie, du Fayoum, de Sohag et de Louxor.

Par ailleurs, l'Égypte procède actuellement à la construction d'une nouvelle capitale administrative à l'est du Caire, qui comportera selon les prévisions de nombreux théâtres, salles d'exposition, bibliothèques, musées et galeries. La première phase de la construction de cette ville est prévue pour l'année 2030, et représente une enveloppe de 58 milliards de dollars.

Il n'y a pas que l'État qui investit des sommes considérables dans le redressement de la culture en Égypte. Orascom Investments, dirigée par le milliardaire égyptien Naguib Sawiris, a conclu un contrat de 12,7 millions de dollars pour mettre au point et gérer les spectacles de son et lumière aux pyramides de Gizeh.

Le tourisme constitue une source de revenus importante pour l'économie de l'Égypte, à hauteur de 13 milliards de dollars notamment en 2019. Cependant, le pays n'a accueilli que 3,5 millions de touristes en 2020, contre 13,1 millions l'année d'avant. Les responsables escomptent que le nombre de visiteurs retrouvera sa valeur pré-pandémique d'ici à 2022.

On espère que la décision des gouvernements des pays arabes de poursuivre leurs dépenses en faveur de la culture sera largement récompensée par le rendement des investissements et par d'autres résultats favorables, lorsque la pandémie sera progressivement contrôlée et que l'économie mondiale amorcera sa reprise.

 

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• Twitter: @rebeccaaproctor

 

 

 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com