Le mannequin Imaan Hammam explore l'œuvre d'Azzedine Alaïa à Paris

Le mannequin d'origine marocaine, égyptienne et néerlandaise, Imaan Hammam, est une grande admiratrice de feu le créateur de mode tunisien Azzedine Alaïa. (Archive / Getty Images)
Le mannequin d'origine marocaine, égyptienne et néerlandaise, Imaan Hammam, est une grande admiratrice de feu le créateur de mode tunisien Azzedine Alaïa. (Archive / Getty Images)
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Publié le Lundi 05 juillet 2021

Le mannequin Imaan Hammam explore l'œuvre d'Azzedine Alaïa à Paris

  • Imaan Hammam a fait découvrir à ses fans une exposition organisée à la fondation Azzedine Alaïa pour rendre hommage aux créations de feu le couturier tunisien
  • La star des podiums a été parmi les premières à rendre hommage à la légende de la mode après son décès en 2017

DUBAÏ: Le mannequin d'origine marocaine, égyptienne et néerlandaise, Imaan Hammam, s'est emparée des réseaux sociaux cette semaine afin d’emmener ses 1,1 million de followers Instagram pour une visite éclair à la fondation Azzedine Alaïa à Paris.

Imaan Hammam a fait découvrir à ses fans une exposition organisée à la fondation pour rendre hommage aux créations de feu le couturier tunisien, mais aussi aux œuvres du célèbre photographe de mode allemand Peter Lindbergh.

Sur le site de la fondation, on peut lire que les deux artistes ont «trouvé un territoire commun où chacune de leur expression se veut le reflet de l'autre».

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«Look de rêve», c’est par ces mots que le mannequin a commenté la photo de cet ensemble argenté. Instagram

«Au-delà des mots, c'est l'amour du noir qui a uni le photographe et le couturier, un amour qu'ils n'ont cessé de nourrir à travers des tirages argentiques ou des vêtements aux couleurs unies. Peter Lindbergh s'est tourné sans cesse vers le noir et blanc pour marquer sa quête d'authenticité dans les visages qu'il met en lumière. Azzedine Alaïa a lui aussi misé sur les couleurs monochromes pour créer des vêtements intemporels qui sculptent les courbes des femmes», peut-on lire sur le communiqué de presse de l'exposition.

L'exposition présente une série de photographies réalisées par Peter Lindbergh, ainsi que des ensembles sculpturaux et monochromes conçus par Azzedine Alaïa, décédé en novembre 2017.

Avant sa mort à Paris, Azzedine Alaïa s’apprêtait à fonder l'association Azzedine Alaïa – une association à but non lucratif gérée par ses collaborateurs les plus proches, à savoir Carla Sozzani, Olivier Saillard et Cristoph von Weyhe – dans le souci de préserver ses œuvres et ses archives.

En 2020, le gouvernement français a officiellement accordé le statut de fondation à l'association Azzedine Alaïa, la transformant ainsi en musée.

Depuis les années 1980, le couturier conservait ses œuvres et collectionnait depuis plus longtemps encore les pièces des créateurs qu'il admirait, notamment celles de Charles James, Paul Poiret, Vionnet, Chanel, Madame Grès et bien d'autres. Sa collection privée occupait cinq étages et près de 10 000 m² dans le bâtiment de la fondation situé rue de la Verrerie.

Sa collection privée abritait bien plus que des vêtements. Le créateur collectionnait en effet des livres ainsi que des meubles appartenant à d'autres designers, parmi lesquels Pierre Paulin, Jean Prouvé, Shiro Kuramata et Marc Newson.

Cette exposition débordante de créativité semble avoir conquis Imaan Hammam, qui a légendé une série d'images d'émojis en forme de cœurs noirs, et a commenté une photo d'une minijupe en cotte de mailles par ces mots: «Look de rêve.»

La star des podiums a été parmi les premières à rendre hommage à la légende de la mode après son décès en 2017. Dans une vidéo postée sur Instagram par le mannequin et cinéaste franco-algérienne, Farida Khelfa, Imaan Hammam s'est exprimée en ces termes : «Je tiens à dire qu'Azzedine Alaïa est, pour moi, une légende. Malheureusement, je n'ai pas eu la chance de le rencontrer, mais il occupe une place importante dans mon cœur.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.