Visioconférence entre Macron, Merkel et Xi lundi

Le président français Emmanuel Macron participe à une visioconférence  à l'Elysée à Paris (photo d'archives) (AFP)
Le président français Emmanuel Macron participe à une visioconférence à l'Elysée à Paris (photo d'archives) (AFP)
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Publié le Mardi 06 juillet 2021

Visioconférence entre Macron, Merkel et Xi lundi

  • Les enjeux climatiques et sanitaires ont été au coeur des échanges entre les trois dirigeants, lors de leur dernière réunion dans ce format mi-avril
  • Les sujets de débats potentiels sont nombreux entre les dirigeants européens et le président chinois

PARIS : Le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel et le président chinois Xi Jinping ont discuté lundi en visioconférence des enjeux climatiques, économiques et sanitaires, ainsi que du rétablissement des liaisons aériennes, a indiqué la présidence française.

Les enjeux climatiques et sanitaires étaient déjà au cœur des échanges entre les trois dirigeants au cours de leur précédente réunion dans ce format mi-avril.

Selon l'agence de presse étatique Chine nouvelle, le président chinois a plaidé pour une relation entre grands pays qui soit stable et équilibrée. "Ce que la Chine désire le plus est de se développer plutôt que prendre la place d'autres", a-t-il déclaré, cité par Chine nouvelle.

Angela Merkel et Emmanuel Macron ont notamment réclamé à la Chine la fin du financement des centrales à charbon et son soutien à la Coalition de la haute ambition pour la nature et les peuples, pour la protection de la biodiversité, qui vise à obtenir un accord sur la préservation de la biodiversité.

Ils ont également plaidé pour que Pékin soutienne leur proposition de réallocation des droits de tirage spéciaux du Fonds monétaire international (FMI) en faveur de l'Afrique, à hauteur de 100 milliards de dollars. 

Alors que le traité sur les investissements entre l'UE et la Chine a été bloqué par le Parlement européen, les deux dirigeants européens ont aussi "rappelé les attentes européennes sur l'accès au marché chinois" des entreprises européennes avec des "conditions de concurrence équitables", selon la présidence française. 

Ils ont par ailleurs souhaité le rétablissement des liaisons aériennes. Pour la France, les liaisons avec la Chine sont tombées de plus de 100 vols par semaine avant la pandémie cause par la Covid-19 à six par semaine actuellement.

Ils ont également de nouveau "fait part de leurs graves préoccupations quant à la situation des droits de l'homme en Chine et rappelé leurs exigences quant à la lutte contre le travail forcé".

De son côté, le dirigeant chinois a souligné que la pandémie n'était pas encore vaincue et que les perspectives de relance restaient incertaines, a indiqué la télévision publique chinoise CCTV. 

La Chine a espéré à son tour que l'Union européenne assure aux entreprises chinoises un environnement équitable et "non-discriminatoire". 

Pékin a aussi demandé que l'Europe accroisse son soutien à l’Afrique, en soulignant avoir fourni des vaccins à 40 pays, selon cette source.

De manière générale, "nous espérons que la partie européenne puisse jouer un rôle plus positif dans les affaires mondiales, montrer une réelle indépendance stratégique et en même temps protéger la paix mondiale, la stabilité, le développement et la prospérité", a ajouté M. Xi. 

 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.