Le pavillon de l’Arabie saoudite à Cannes: une vitrine du 7e art

Le pavillon national de l'Arabie saoudite à quelques pas du palais des festivals, à Cannes. (Photo, Tanguy Gadin)
Le pavillon national de l'Arabie saoudite à quelques pas du palais des festivals, à Cannes. (Photo, Tanguy Gadin)
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Publié le Lundi 12 juillet 2021

Le pavillon de l’Arabie saoudite à Cannes: une vitrine du 7e art

  • «Le Royaume est une nouvelle voie pour réaliser de grands projets», affirme Florence Elomo Akoa
  • «L'Arabie saoudite est un véritable espace de création, notamment pour la production et la réalisation de films et de documentaires», assure Axel Nyam

CANNES: À quelques pas du palais des festivals, se trouve le village international dédié exclusivement aux institutions et organismes culturels du cinéma. 60 pays y sont représentés. Il s'agit d'un espace privilégié de dialogue et d'échange entre professionnels du cinéma, jeunes talents ou simples curieux passionnés par le monde du 7e art. Au pavillon national de l'Arabie saoudite, les visiteurs sont nombreux. Axel Nyam et Florence Elomo Akoa en font partie. Ils ont fait le déplacement depuis Paris pour assister au festival de Cannes et surtout pour visiter le pavillon national de l'Arabie saoudite. Tous deux sont d'origine camerounaise et sont producteurs et réalisateurs de films. Ils ont pour ambition d'explorer toutes les opportunités de coproduction en Arabie saoudite.

pavillon saoudien Cannes
Une vue du pavillon saoudien à Cannes. (Photo fournie).

«Le Royaume est une nouvelle voie pour réaliser de grands projets. Produire en Europe devient de plus en plus difficile, le secteur est très fermé. Aujourd'hui, grâce au prince héritier Mohammed Ben Salmane et sa dynamique d'ouverture tout en respectant les traditions, la jeunesse saoudienne a toute sa place, est très connectée, tout comme la jeunesse africaine. Je pense que l'Afrique et la péninsule arabique pourraient vraiment réaliser des choses intéressantes ensemble au niveau culturel», affirme Florence Elomo Akoa. «Aujourd'hui, il y a beaucoup d'opportunités autour du 7e art et du monde de la culture en général en Arabie saoudite, et puis les paysages y sont époustouflants, c'est vraiment très intéressant pour y réaliser des films», ajoute-t-elle. «Entre l'Afrique et la péninsule arabique, il y a une grande proximité. Nous sommes très proches en termes de culture; il y a des liens très anciens. L'Arabie saoudite est un véritable espace de création, notamment pour la production et la réalisation de films et de documentaires», assure Axel Nyam.

drapeau Arabie saoudite
Le drapeau de l'Arabie saoudite flotte sur le pavillon du Royaume à Cannes. (Photo fournie).

Pour Julie Bergeron originaire du Canada et consultante pour le festival international du film de la mer Rouge, « la présence de l’Arabie saoudite au sein de ce village international est vraiment importante d’autant plus que le cinéma en Arabie saoudite connaît un véritable dynamisme dit elle  D’importants investissement ont été alloués pour développer le secteur. Et puis il y aura aussi le festival international de la mer Rouge  du 6 au 15 décembre 2021 à Djeddah, ca sera la première édition, donc la première fois en Arabie saoudite que se déroulera un tel festival qui réunira l’industrie du film du monde entier » 

En plus de proposer un espace de dialogue et d'échange d'idées, les objectifs de la Saudi Film Commission sont également de présenter les lieux de tournage et les opportunités d'investissement existant dans le Royaume.

Selon Chani Zinedine, réalisateur et responsable du marché de coproduction au festival du film du Caire, «l'Arabie saoudite est un pays qui a une grande histoire et beaucoup de choses à raconter». M. Chani confie à Arab News en français être «impatient de découvrir les films saoudiens. (...) Tous les projets lancés, comme le festival du film de la mer Rouge, ou encore AlUla, sont très importants pour les jeunes talents. Je suis venu ici pour les rencontrer et les soutenir».

Le pavillon saoudien accueille une délégation de Film AlUla, la Commission royale pour la nouvelle agence cinématographique d'AlUla, pour promouvoir la production internationale cinématographique et télévisée à AlUla, région au nord-ouest de l'Arabie saoudite, joyau naturel et culturel exceptionnel.

Lancée à la Berlinale en début d'année, il s'agit de la première manifestation de l'agence à Cannes. L'occasion pour Film AlUla de présenter ses nouvelles installations, qui pourront accueillir 150 équipes de tournage, et comprendront des bureaux de production, des installations de loisirs et un cinéma en plein air.

Film AlUla présentera tout au long de la 74e édition du festival de Cannes cette destination largement inexploitée, qui offre aux cinéastes et au monde en général des paysages à couper le souffle.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com