Découverte du plus ancien fossile d'insecte communiquant avec ses ailes

Une sauterelle d'élevage, dans une ferme de Kidmat Tzvi, dans le Golan, le 12 juillet 2020 afp.com - MENAHEM KAHANA
Une sauterelle d'élevage, dans une ferme de Kidmat Tzvi, dans le Golan, le 12 juillet 2020 afp.com - MENAHEM KAHANA
Short Url
Publié le Vendredi 09 juillet 2021

Découverte du plus ancien fossile d'insecte communiquant avec ses ailes

  • « Il faut imaginer une très grosse sauterelle, au corps allongé faisant 10 à 12 cm de long, avec de grandes ailes très larges et de longues pattes ravisseuses, garnies d'aiguillons très nombreux. Donc, de redoutables prédateurs»
  • Les scientifiques qui voudraient en savoir plus sur cet animal, sont engagés en France dans une course de vitesse

PARIS: Il a été baptisé Theiatitan azari. Avec ses 310 millions d'années, c'est le plus ancien fossile d'insecte utilisant ses ailes comme moyen de communication, révèle une étude de paléo-entomologistes publiée jeudi.

"Il faut imaginer une très grosse sauterelle, au corps allongé faisant 10 à 12 cm de long, avec de grandes ailes très larges et de longues pattes ravisseuses, garnies d'aiguillons très nombreux. Donc, de redoutables prédateurs", détaille à l'AFP le Pr. André Nel, entomologiste au Muséum national d'Histoire naturelle. 

Le fossile, constitué d'une aile, a été trouvé par un "amateur extrêmement éclairé", Patrick Roques, co-auteur de l'étude parue dans Nature communications biology, dans un terril de mine du Pas-de-Calais. 

A cette période du Carbonifère, "on est dans l'équivalent d'une forêt dense d'aujourd'hui, presque équatoriale", un décor de fougères géantes et d'arbres gigantesques, avec un monde animal foisonnant, mais encore minuscule. 

Nul dinosaure à l'horizon. Au sol, c'est le règne des petits vertébrés, avec des serpents, lézards et batraciens, mais aussi des arthropodes, comme le mille-pattes géant. 

Au-dessus, "les insectes dominent principalement les airs car ils sont seuls à savoir voler", raconte le chercheur. Et parmi eux, Theiatitan est un des mieux armés pour survivre. 

Pourtant il a disparu, il y a environ 200 millions d'années, avec les membres de son groupe, les titanoptères. Mais les modes de communication qu'il avait développés existent toujours dans le groupe apparenté des orthoptères, avec les sauterelles par exemple, mais aussi chez les lépidoptères, avec des papillons.

«Signal d'alarme»

Quand elle prend son vol, la sauterelle fait un bruit de crépitation, avec l'ondulation d'une membrane de ses ailes. "C'est un signal d'alarme et aussi un moyen de surprendre un prédateur in extremis", explique le Pr. Nel. "Son attention est détournée par le son pendant quelques secondes et laisse éventuellement le temps à l'insecte de s'échapper". 

Avec ses ailes, le grillon fait un chant de stridulation, qui "sert souvent de communication entre les sexes". D'autres insectes, dont certains papillons, "utilisent des signaux lumineux avec leurs ailes pour communiquer entre sexes ou alors pour détourner l'attention d'un prédateur", ajoute-t-il. A cette fin, ils orientent leurs ailes de façon à en réfléchir la lumière ou à en varier les motifs de couleur.

Les auteurs de l'étude, menée par le doctorant Thomas Schubnel travaillant aux côtés du Pr. Nel, ne savent pas ce que Theiatitan azari communiquait avec ces mouvements. Mais ils ont établi que l'insecte pouvait aussi bien produire un crépitement avec ses ailes qu'envoyer des signaux lumineux.

La découverte de Theiatitan azari repousse de cinquante millions d'années l'époque où les premiers insectes communiquaient avec leurs ailes.

Les titanoptères se sont éteints brusquement. "Ces prédateurs majeurs volaient aussi mal qu'une mante religieuse actuelle", explique le Pr. Nel. Il évoque la possibilité que leur disparition ait coïncidé avec la "diversification des ptérosaures, des reptiles volants, qui les ont peut-être mangé". Ou peut-être encore avec un épisode de diversification de la faune.

Les scientifiques qui voudraient en savoir plus sur cet animal, sont engagés en France dans une course de vitesse. Car le gisement où on les trouve, à Avion, dans le Pas-de-Calais, intéresse des entreprises qui y voient avant tout une source de matériaux de construction, selon un communiqué du Muséum national d'Histoire naturelle. 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Short Url
  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com