Cannes: Kiberlain passe à la réalisation avec «Une jeune fille qui va bien»

Dans l'insouciance de sa jeunesse, cette «jeune fille qui va bien» est Irène, Française juive. (Photo, AFP)
Dans l'insouciance de sa jeunesse, cette «jeune fille qui va bien» est Irène, Française juive. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 12 juillet 2021

Cannes: Kiberlain passe à la réalisation avec «Une jeune fille qui va bien»

  • Rebecca Marder, 26 ans, benjamine de la troupe de la Comédie-Française, incarne merveilleusement cette «jeune fille qui va bien», au côté d'André Marcon et Françoise Widhoff
  • En cet été 42, elle vit l’élan de ses 19 ans rythmé par ses amis, un premier amour et surtout sa volonté chevillée au corps de devenir comédienne

PARIS : Depuis ses débuts couronnés par le César 1996 du meilleur espoir, Sandrine Kiberlain "se cache dans des personnages". L'actrice rêvait de passer derrière la caméra. C'est chose faite avec un premier long métrage, "Une Jeune fille qui va bien", portrait d'une Parisienne en mai 1942.

"Je ne me lasse pas d'être actrice, mais j'avais envie aussi de raconter une histoire pour en faire un film, même si ça me paraissait une montagne", raconte Sandrine Kiberlain sélectionnée pour cette première réalisation à la Semaine de la Critique, section parallèle du Festival de Cannes.

Dans l'insouciance de sa jeunesse, cette "jeune fille qui va bien" est Irène, Française juive. En cet été 42, elle vit l’élan de ses 19 ans rythmé par ses amis, un premier amour et surtout sa volonté chevillée au corps de devenir comédienne. 

"J'ai inventé un père que je n'ai plus, un frère que je n'ai pas. Irène est beaucoup de moi à son âge : juive d'origine polonaise et passionnée de théâtre. Cette histoire que j'ai écrite, est née de tout ce que je suis et de questions sur la folie humaine et inhumaine de l'épuration qui nous interrogent tous", souligne Sandrine Kiberlain.

Rebecca Marder, 26 ans, benjamine de la troupe de la Comédie-Française, incarne merveilleusement cette "jeune fille qui va bien", au coté d'André Marcon et Françoise Widhoff.

"Dans son insouciance, Irène n'est pas du tout écervelée. Elle ressent les choses qui sont en train de passer. Simplement, elle ne veut pas s'empêcher de vivre. D'ailleurs, tous les témoignages avant les premières rafles vont dans le même sens: malgré le pressentiment, il y avait une puissance de vie folle, d'autant que personne ne pouvait imaginer l'inimaginable...", souligne Sandrine Kiberlain.

L'actrice et désormais réalisatrice de long métrage (elle avait déjà réalisé un court en 2016) confie encore son immense joie de retrouver la Croisette après les confinements : "le festival, qui réunit tous les passionnés de cinéma du monde, m'a manqué. Cela n'a pas de prix d'être là.

"J'ai été très heureuse de diriger une équipe. J'attends une prochaine histoire à raconter qui vaut le coup d'être filmée, pour me lancer dans un deuxième long", ajoute-t-elle. "Des choses arrivent et repartent... L'inconscient joue énormément. Je prends mon temps".


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.