Cannes: Matt Damon et Camille Cottin, choc des cultures à Marseille

Sur le tournage, Camille Cottin a été marquée par le jeu de Matt Damon : "sa concentration, et la façon dont l'énergie du personnage est constamment là... Ça se diffuse et ça entraîne", se confie la ravissante actrice. (Photo, AFP)
Sur le tournage, Camille Cottin a été marquée par le jeu de Matt Damon : "sa concentration, et la façon dont l'énergie du personnage est constamment là... Ça se diffuse et ça entraîne", se confie la ravissante actrice. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 12 juillet 2021

Cannes: Matt Damon et Camille Cottin, choc des cultures à Marseille

  • Un redneck venu de son Amérique profonde et une bobo marseillaise fan de théâtre se livrent à un étonnant pas de deux dans « Stillwater »
  • Propulsée par le succès mondial de la série « Dix pour cent », l'actrice française donne la réplique à la star hollywoodienne dans un film de Tom McCarthy

CANNES : Un redneck venu de son Amérique profonde, une bobo marseillaise fan de théâtre : Matt Damon et Camille Cottin se livrent à un étonnant pas de deux dans la cité phocéenne, dans "Stillwater", évènement hors compétition à Cannes.

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Propulsée par le succès mondial de la série "Dix pour cent", qui a fait connaître son jeu enlevé et pétillant jusqu'aux Etats-Unis, l'actrice française donne la réplique à la star hollywoodienne dans ce film signé de l'Américain Tom McCarthy, présenté sur la Croisette.

Matt Damon, physique taillé dans un bloc, casquette vissée sur la tête, est parfait en Bill Baker, Américain taiseux du Midwest, vie privée en vrac et gagnant durement sa vie sur les plateformes pétrolières. Le personnage "vient du coeur du pays de Trump, il est vraiment issu de cette culture", a expliqué Matt Damon à l'AFP.

Bill débarque à Marseille, où sa fille (interprétée par Abigail Breslin, la fillette de "Little Miss Sunshine" il y a 15 ans), croupit à la prison des Baumettes, condamnée pour avoir tué son amante et colocataire. Elle cherche à prouver son innocence. Balourd et maladroit, saura-t-il l'aider et retisser du même coup les liens avec elle, tout en déjouant les pièges et chausse-trappes d'une ville bouillante qu'il ne connaît pas ?

"On dirait l'histoire hollywoodienne standard, d'un père qui va innocenter sa fille, l'aider grâce à ce qu'il sait faire", poursuit Matt Damon, "mais c'est réellement le contraire, parce que ce type ne sait rien faire. Il ne comprend pas la langue, il ne comprend pas la culture. Il ne comprend pas vraiment où il est".

Rencontrée au hasard dans un hôtel, Virginie, le personnage interprété par Camille Cottin, est son contraire absolu : cultivée, légère, proche de sa petite fille qu'elle élève seule. "C'est une personnage que j'ai aimé car il est à fond dans l'humanité" explique de son côté Camille Cottin : "elle est solaire, elle est ouverte et chaleureuse, je pense être comme ça, plus que froide et dans le contrôle".

Sur le tournage, Camille Cottin a été marquée par le jeu de Matt Damon : "sa concentration, et la façon dont l'énergie du personnage est constamment là... Ça se diffuse et ça entraîne", ajoute-t-elle.

Au-delà de l'enquête que mène Bill pour innocenter sa fille, des snacks des quartiers Nord aux cafés du Vieux-Port où traînent des flics corrompus, le film montre l'alchimie entre ces deux personnages, qui vont peu à peu perdre leurs certitudes.

"Parfois, les réalisateurs américains viennent en Europe ou en France pour faire un film, mais ils plantent leur tente là et laissent les talents français de côté", a expliqué à l'AFP le réalisateur Tom McCarthy, oscarisé en 2016 pour "Spotlight" sur le journalisme et les abus sexuels dans l'Eglise catholique.

Pour "Stillwater", la très grande majorité de l'équipe était française, et deux scénaristes français ont collaboré à l'écriture, pour éviter les clichés. Le film "est une collaboration, une rencontre entre des cultures cinématographiques", souligne Tom Mc Carthy, qui a confié de nombreux rôles à des Marseillais.

La sinistre prison des Baumettes (aujourd'hui rénovée), la splendeur des Calanques, le calme des arrières-cours, le film met à profit la légende noire et la lumière crue de Marseille, jusqu'à une scène clé tourné au sein même du Stade Vélodrome, pendant un véritable match. De quoi marquer le réalisateur : l'OM " a un coeur incroyable, et des fans incroyables. L'énergie dans ce stade, le fait de filmer là, c'était vraiment très spécial".

 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.