L'actrice Dina Shihabi avec Matthew Broderick dans «Painkiller» sur Netflix

L'actrice d'origine saoudienne Dina Shihabi a décroché un rôle dans la prochaine mini-série de Netflix «Painkiller», aux côtés de l'acteur américain Matthew Broderick. (Photo, AFP/Archives)
L'actrice d'origine saoudienne Dina Shihabi a décroché un rôle dans la prochaine mini-série de Netflix «Painkiller», aux côtés de l'acteur américain Matthew Broderick. (Photo, AFP/Archives)
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Publié le Lundi 12 juillet 2021

L'actrice Dina Shihabi avec Matthew Broderick dans «Painkiller» sur Netflix

  • Shihabi a annoncé la bonne nouvelle avec une capture d'écran du magazine Deadline partagée sur Instagram
  • La série s’inspire de faits réels

DUBAI : L'actrice d'origine saoudienne Dina Shihabi a décroché un rôle dans une nouvelle mini-série de Netflix, intitulée «Painkiller», aux côtés de l'acteur américain Matthew Broderick.

La série de penche sur les origines de l'épidémie d'opioïdes aux États-Unis, et examine le rôle joué par le géant pharmaceutique Purdue Pharma dans l’hécatombe. Shihabi interprète le rôle de Britt, une vendeuse de longue date chez Purdue.

L'actrice, fille du journaliste saoudo-norvégien Ali Shihabi, est née à Riyad et a passé une partie de son enfance à Dubaï. Sa mère, Nadia, est d’origine palestinienne et germano-haïtienne.

Shihabi a annoncé la bonne nouvelle avec une capture d'écran du magazine Deadline partagée sur Instagram.

«Tellement impatiente de débuter!!!», se réjouit l’artiste dans la publication.

Selon Deadline, le tournage de la série de six épisodes va débuter cette année à Toronto. 

Shihabi donne la réplique à Broderick, qui interprète Richard Sackler, cadre supérieur chez Purdue Pharma et héritier d’un empire familial estimé à des milliards de dollars. Uzo Aduba, actrice acclamée, incarne l’enquêteuse qui monte le dossier contre Purdue.

Inspirée de fait réels, la série s’appuie sur un article paru dans le New Yorker, «The Family That Built an Empire of Pain» de Patrick Radden Keefe, et sur le livre «Pain Killer: An Empire of Deceit and the Origin of America's Opioid Epidemic» du journaliste Barry, lauréat du prix Pulitzer. Keefe et Meier ont tous deux étés engagés comme consultants.

Shihabi, qui a déménagé aux États-Unis en 2007,  est première femme née au Moyen-Orient à être acceptée à la Juilliard School et dans le Graduate Acting Program de l'Université de New York. Elle figure dans des courts métrages dès 2010, mais sa grande percée survient en 2017 avec le rôle de Hanin dans «Tom Clancy's Jack Ryan».

Dans une conversation précédente avec Arab News, l'actrice partage ses conseils avec ceux qui aimeraient tenter leur chance à Hollywood.

«Regardez les gens qui vous entourent en ce moment et commencez à créer. La concentration, le travail acharné, la détermination, la passion (sont aussi importants). Ce sont des étapes concrètes», dit-elle. «Je travaille toujours très dur (pour atteindre mes objectifs), et je ne pense pas jamais arrêter. Si vous choisissez cette vie (…) vous devez vraiment travailler dur».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 

 


La célébration enchanteresse de la musique saoudienne au Kingdom’s Melody Festival

La première édition du Kingdom’s Melody Festival occupe le devant de la scène à Djeddah, captivant les spectateurs avec une célébration du patrimoine musical de l'Arabie saoudite. (AN/Nada Hameed)
La première édition du Kingdom’s Melody Festival occupe le devant de la scène à Djeddah, captivant les spectateurs avec une célébration du patrimoine musical de l'Arabie saoudite. (AN/Nada Hameed)
L'exposition qui accompagnait l’événement a mis en lumière d’importants compositeurs saoudiens à travers différentes époques, présentant les instruments de musique qui leur étaient associés et offrant un aperçu de leur vie quotidienne grâce à leurs journaux intimes. (AN/Nada Hameed)
L'exposition qui accompagnait l’événement a mis en lumière d’importants compositeurs saoudiens à travers différentes époques, présentant les instruments de musique qui leur étaient associés et offrant un aperçu de leur vie quotidienne grâce à leurs journaux intimes. (AN/Nada Hameed)
Des pochettes de cassettes de différents compositeurs étaient soigneusement disposées sur les étagères longeant les couloirs menant au théâtre. (AN/Nada Hameed)
Des pochettes de cassettes de différents compositeurs étaient soigneusement disposées sur les étagères longeant les couloirs menant au théâtre. (AN/Nada Hameed)
La première édition du Kingdom’s Melody Festival prend actuellement place à Djeddah, captivant les spectateurs avec une célébration du patrimoine musical de l'Arabie saoudite. (AN/Nada Hameed)
La première édition du Kingdom’s Melody Festival prend actuellement place à Djeddah, captivant les spectateurs avec une célébration du patrimoine musical de l'Arabie saoudite. (AN/Nada Hameed)
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  • Le festival a été inauguré par un émouvant hommage aux pionniers de la composition saoudienne
  • Le chanteur Mohammed Abdo a inauguré la soirée musicale par une interprétation émouvante de compositions de Kadars et d'Idris

DJEDDAH: La première édition du Kingdom’s Melody Festival occupe le devant de la scène à Djeddah, captivant les spectateurs avec une célébration du patrimoine musical de l'Arabie saoudite. 

Ce festival de trois jours, qui a débuté jeudi dernier, se donne pour mission de mettre en valeur l'histoire de la musique et des compositeurs du Royaume, ainsi que leurs liens culturels profonds avec la communauté locale. 

Le festival a été inauguré par un émouvant hommage aux pionniers de la composition saoudienne. 

Le vice-ministre de la Culture et vice-président de la Commission de la musique, Hamed Fayez, a rendu hommage au compositeur saoudien Abdelrab Idris et à l'artiste défunt Omar Kadars.

Le chanteur Mohammed Abdo a inauguré la soirée musicale avec une performance émouvante de compositions de Kadars et d'Idris. 

En amont du concert, Abdo a déclaré: «Le Kingdom’s Melody Festival est une merveilleuse initiative du ministère de la Culture. Aujourd'hui, nous mettons à l’honneur les figures distinguées de la musique saoudienne, et cela représente un nouveau départ pour nous.» 

Le Jeddah Superdome a été transformé en une immense tente musicale, vibrant sous les applaudissements et les acclamations d'un public majoritairement vêtu du traditionnel chemagh saoudien, un foulard rouge et blanc.

Le festival a ensuite enchaîné avec deux événements: « Send Love» («Envoyez de l'amour») a permis au public de saluer ses compositeurs bien-aimés, tandis que «Melodic Memories» («Souvenirs mélodiques») a mis en vedette des chansons de différentes figures musicales.

Samar Moghrabi a déclaré à Arab News: «Je suis extrêmement ravie de l'intérêt que porte le Royaume aux compositeurs de chansons saoudiennes, et je tiens à exprimer ma gratitude envers le ministère de la Culture pour cet événement exceptionnel.» 

Shadi Tashkandi, qui assistait à l'événement en compagnie de sa famille, a ajouté: «Cet événement grandiose rassemble des artistes emblématiques qui ont marqué l'histoire musicale de notre pays. Je suis fier de participer à cet événement dans ma ville bien-aimée, Djeddah.»

Le festival a également accueilli des performances d'Abdel Majid Abdallah, qui a interprété une sélection de chansons composées par Fawzi Mahsoun et Saleh al-Shehri. 

La soirée de clôture réserve une performance du compositeur saoudien Abadi al-Johar, célébrant des chansons composées par Talal Bagher.

Pour enrichir l'expérience du public, une exposition complémentaire a mis en lumière les récits et les expériences ayant façonné la musique saoudienne et ses compositeurs. 

L'importance historique de Djeddah dans le domaine de la musique saoudienne a été soulignée, avec les missions diplomatiques ayant enregistré les premières compositions musicales saoudiennes. Des écrans intelligents et des haut-parleurs haute définition ont permis aux visiteurs de plonger au cœur de l'histoire de la musique saoudienne, de ses origines jusqu'à nos jours.

Le festival est destiné à devenir un événement annuel, et chaque édition sera dédiée à explorer l'influence d'autres cultures sur la musique saoudienne. 

Cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme «Quality of Life» («Qualité de vie»), qui fait partie de la Vision 2030 et qui vise à enrichir les expériences culturelles tout en promouvant l’art en Arabie saoudite.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les films arabes Inshallah a Boy et Bye Bye Tiberias rejoignent la course aux Oscars

Inshallah a Boy est un film réalisé par Amjad al-Rasheed. (Photo fournie)
Inshallah a Boy est un film réalisé par Amjad al-Rasheed. (Photo fournie)
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  • Inshallah a Boy a été le premier film jordanien à concourir au Festival de Cannes en mai dernier
  • Dans le documentaire hautement médiatisé Bye Bye Tiberias, Lina Soualem, de nationalités française, palestinienne et algérienne, recueille les récits transmis par quatre générations de femmes palestiniennes de sa propre famille

DUBAÏ: La Jordanie a soumis  le film Inshallah a Boy d'Amjad al-Rasheed, et la Palestine a proposé le documentaire Bye Bye Tiberias de Lina Soualem pour une possible nomination dans la catégorie du «Meilleur film international» lors de la 96e cérémonie des Oscars – une annonce qui a été faite cette semaine.

En effet, ces deux films arabes aspirent à figurer dans la liste restreinte de cette prestigieuse compétition. S’ils sont pré-sélectionnés, ils pourront alors être nommés aux Oscars.

Inshallah a Boy a été le premier film jordanien à concourir au Festival de Cannes en mai dernier. Ce long métrage a été sélectionné pour participer à la Semaine de la critique de Cannes, l'une des principales sections parallèles de la 76e édition du festival.

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Bye Bye Tiberias est un film réalisé par Lina Soualem. (Photo fournie)

Le film, intitulé Inshallah Walad en arabe, raconte l'histoire d'une jeune veuve nommée Nawal et de sa fille, qui sont sur le point de perdre leur maison. 

Ce long métrage de quatre-vingt-dix minutes a été tourné l'année dernière dans la capitale jordanienne, Amman, sur une période de cinq semaines. Il a bénéficié d’une subvention de production du Jordan Film Fund et de la Commission royale du film en 2019, ainsi que d’une subvention pour la postproduction en 2022.

Dans le documentaire hautement médiatisé Bye Bye Tiberias, Lina Soualem, de nationalités française, palestinienne et algérienne, recueille les récits transmis par quatre générations de femmes palestiniennes de sa propre famille. Parmi elles figure notamment sa mère, Hiam Abbass, une actrice dont le palmarès compte des séries acclamées telles que Succession, Ramy, Inheritance et Munich.

Soualem accompagne sa mère tout en questionnant ses choix. En effet, Abbass retourne dans son village natal palestinien trente ans après l'avoir quitté – lorsqu’elle était dans la vingtaine – pour poursuivre son rêve de devenir actrice en Europe, laissant derrière elle sa mère, sa grand-mère et ses sept sœurs.

Ce documentaire sera projeté en «Compétition Documentaire» dans le cadre du 67e Festival du film de Londres du British Film Institute (BFI), qui se déroulera du 4 au 15 octobre 2023. 

La Jordanie et la Palestine ne sont pas les seuls pays arabes à avoir soumis des films pour les Oscars.


Patrouille sur pattes : les agents de sécurité philippins adoptent des chats errants

Conan le chat passe devant des agents de sécurité en formation à l'extérieur d'un immeuble de bureaux à Mandaluyong, dans la région métropolitaine de Manille. (AFP)
Conan le chat passe devant des agents de sécurité en formation à l'extérieur d'un immeuble de bureaux à Mandaluyong, dans la région métropolitaine de Manille. (AFP)
Conan le chat, vêtu d'un gilet de sécurité noir et jaune, essaie de rattraper une balle lors d'une récréation à l'extérieur d'un immeuble de bureaux à Mandaluyong, dans la région métropolitaine de Manille. (AFP)
Conan le chat, vêtu d'un gilet de sécurité noir et jaune, essaie de rattraper une balle lors d'une récréation à l'extérieur d'un immeuble de bureaux à Mandaluyong, dans la région métropolitaine de Manille. (AFP)
Les chats Laura (en haut à gauche) et Shangki, qui portent des gilets de sécurité jaune et noir, sont photographiés le 27 septembre 2023 en compagnie d'un agent de sécurité à leur poste devant une chaîne de restauration rapide à Quezon City, dans l'agglomération de Manille. (AFP)
Les chats Laura (en haut à gauche) et Shangki, qui portent des gilets de sécurité jaune et noir, sont photographiés le 27 septembre 2023 en compagnie d'un agent de sécurité à leur poste devant une chaîne de restauration rapide à Quezon City, dans l'agglomération de Manille. (AFP)
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  • Conan, chat errant de six mois, a rejoint l'équipe de sécurité du Worldwide Corporate Center, dans la capitale philippine Manille, il y a plusieurs mois déjà
  • Bien que les chats n'aient pas les compétences des chiens en matière de sécurité et qu'ils aient tendance à dormir au travail, les agents de sécurité apprécient leur gentillesse et leur compagnie

MANILLE: Un chat portant un gilet de sécurité noir et jaune se promène nonchalamment devant des agents de sécurité alignés à l'extérieur d'un immeuble de bureaux philippin, dans l'attente d'instructions pour son service.

Conan, chat errant de six mois, a rejoint l'équipe de sécurité du Worldwide Corporate Center, dans la capitale philippine Manille, il y a plusieurs mois déjà. Il fait partie des félins chanceux adoptés officieusement par les agents de sécurité de la ville, où des milliers de chats vivent dans la rue.

Bien que les chats n'aient pas les compétences des chiens en matière de sécurité et qu'ils aient tendance à dormir au travail, les agents de sécurité -qui travaillent 12 heures par jour et s'ennuient quelque peu durant leur service- apprécient leur gentillesse et leur compagnie.

Conan a été sauvé à l'âge de quelques semaines par une femme de ménage qui l'avait trouvé gémissant dans le parking de l'immeuble. Il a hérité du rôle de chat de sécurité un peu par hasard, après la mort de son prédécesseur, Mingming.

«Il me débarrasse de mon stress»

Les gardiens endeuillés, qui souhaitaient un autre ami à poil pour animer leurs quarts de travail, ont décidé de le nommer à ce poste.

"Si Conan n'est pas là, je ne suis pas motivé", affirme à l'AFP Aljon Aquino, 30 ans. "Il me débarrasse de mon stress".

Des photos de Conan ont été partagées des milliers de fois sur Facebook. On le voit portant un gilet marqué "sécurité" et allongé sur un bureau à côté d'une image grandeur nature de Mingming.

Il fait partie de la douzaine de chats qui vivent dans le Worldwide Corporate Center, un immeuble de bureaux et de commerces, où ils sont autorisés à errer. Les employés se cotisent pour leur acheter à manger.

Menant la belle vie, Conan ne montre cependant guère d'enthousiasme pour aider ses collègues humains à s'acquitter de leurs tâches, comme fouiller les sacs des clients et des employés à l'entrée du bâtiment.

Il préfère de loin se prélasser devant le café voisin ou courir derrière des balles sur le sol carrelé, pour le plus grand plaisir des passants.

"Parfois, les gens le prennent dans leur bras, parce qu'il est très gentil", déclare M. Aquino, qui s'amuse à le tapoter avec son bâton.