Venus du Maroc, 119 migrants pénètrent dans l'enclave espagnole de Melilla

Melilla est avec Ceuta -- l'autre enclave espagnole sur la côte marocaine -- la seule frontière terrestre de l'Union européenne avec l'Afrique (Photo, AFP).
Melilla est avec Ceuta -- l'autre enclave espagnole sur la côte marocaine -- la seule frontière terrestre de l'Union européenne avec l'Afrique (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 12 juillet 2021

Venus du Maroc, 119 migrants pénètrent dans l'enclave espagnole de Melilla

  • Au total, environ 200 migrants ont essayé de forcer le passage depuis le Maroc vers 04H30 du matin (02H30 GMT), a indiqué la préfecture de Melilla
  • Ils ont été immédiatement conduits au Centre de séjour temporaire (CETI) et placés dans une zone spéciale afin d'y être soumis à des tests pour la Covid-19

MADRID: Un groupe de 119 migrants subsahariens en situation irrégulière a réussi lundi à pénétrer dans l'enclave espagnole de Melilla, après avoir franchi la triple clôture métallique la séparant du Maroc, selon les autorités espagnoles

Au total, environ 200 migrants ont essayé de forcer le passage depuis le Maroc vers 04H30 du matin (02H30 GMT), a indiqué la préfecture de Melilla.

La Garde civile espagnole et la police marocaine se sont rapidement mobilisées pour essayer de les en empêcher, mais 119 migrants, tous des hommes, ont réussi à entrer à Melilla.

Ils ont été immédiatement conduits au Centre de séjour temporaire (CETI) et placés dans une zone spéciale afin d'y être soumis à des tests pour la Covid-19.

Cinq gardes civils et un migrant ont été blessés lors de l'incident, selon la préfecture.

Melilla est avec Ceuta -- l'autre enclave espagnole sur la côte marocaine -- la seule frontière terrestre de l'Union européenne avec l'Afrique.

Les deux villes sont soumises depuis des années à une forte pression migratoire, à laquelle s'ajoute depuis le printemps 2020 la fermeture de la frontière du côté marocain, officiellement pour éviter l'entrée de cas de coronavirus.

En mai, Ceuta a été secouée par l'arrivée soudaine de plus de 10 000 migrants, en grande majorité des jeunes et des adolescents marocains.

Cette vague migratoire inédite s'est produite à la faveur d'un relâchement des contrôles par Rabat sur fond de crise diplomatique avec Madrid en raison de l'accueil en Espagne, pour y être soigné, du chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, Brahim Ghali, ennemi juré du Maroc.

Ghali a quitté l'Espagne début juin pour l'Algérie, mais les relations entre Madrid et Rabat restent tendues.

La préfecture de Melilla a toutefois souligné la « collaboration active » de la police marocaine lundi pour tenter d'empêcher cette entrée de migrants.


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.