Le plus ancien cinéma au monde en activité est français pour le Guinness Book

Un homme déambule dans la salle du cinéma "Eden-Théâtre" à La Ciotat, dans le sud de la France, le 13 juillet 2021. (Photo, AFP)
Un homme déambule dans la salle du cinéma "Eden-Théâtre" à La Ciotat, dans le sud de la France, le 13 juillet 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 13 juillet 2021

Le plus ancien cinéma au monde en activité est français pour le Guinness Book

  • Situé à La Ciotat (Bouches-du-Rhône), près de Marseille, il renferme la « plus ancienne salle de cinéma en activité au monde » (Oldest purpose-built cinema in operation) a proclamé début juillet le guide de référenc
  • « C'est un dossier administratif de plus de deux années de recherches qui trouve sa récompense », a salué dans un communiqué Michel Cornille, président de l'association « Les lumières de l'Eden »

LA CIOTAT, FRANCE :Dans le sud de la France, l' « Eden-Théâtre », lieu de projection des premiers films des frères Lumière, pionniers du cinématographe, a été officiellement reconnu comme le plus ancien cinéma au monde en activité par le Guinness Book.

Situé à La Ciotat (Bouches-du-Rhône), près de Marseille, il renferme la « plus ancienne salle de cinéma en activité au monde » (Oldest purpose-built cinema in operation) a proclamé début juillet le guide de référence, qui recense et certifie les records du monde. 

.« C'est un dossier administratif de plus de deux années de recherches qui trouve sa récompense », a salué dans un communiqué Michel Cornille, président de l'association « Les lumières de l'Eden », exploitant de l'établissement qui a fêté ses 132 ans en juin.

Cette photographie montre le cinéma "Eden-Théâtre" à La Ciotat, dans le sud de la France, le 13 juillet 2021
Cette photographie montre le cinéma "Eden-Théâtre" à La Ciotat, dans le sud de la France, le 13 juillet 2021. (Photo, AFP)

« C'est une grande émotion car durant toute ma vie j'ai vu ma famille se battre pour que l'Eden continue à vivre », a confié à l'AFP, Marie-Laure Smilovici, directrice de l'Eden et arrière-petite-fille des propriétaires historiques, expliquant avoir été aidée dans ce combat par l'arrière-petit-fils d'un des frères Lumière.

Inauguré le 15 juin 1889 dans ce petit port méditerranéen qui ne comptait alors que 12 000 habitants (plus de 35 000 aujourd'hui), l'Eden a accueilli à ses débuts des représentations théâtrales, des concerts et même des rencontres sportives de boxe ou de lutte gréco-romaine, explique le site du cinéma. 

Son ancien propriétaire, Raoul Gallaud, s'était lié d'amitié avec Antoine Lumière, père de Louis et Auguste Lumière, qui avait acquis une résidence estivale dans la région. Invité à participer à une première « expérience cinématographique » chez les Lumière le 21 septembre 1895, il propose à Antoine de renouveler l'expérience à l'Eden, a expliqué à l'AFP la chargée de communication du cinéma.  

Mais la projection organisée quelques jours plus tard tourne court pour des raisons techniques. Antoine Lumière renouvelle alors l'expérience à Paris au salon indien du Grand Café, disparu au XIXe siècle, le 28 décembre 1895, date aujourd'hui considérée par les historiens comme celle de la naissance du cinéma, précise-t-elle.

Plus aucune projection n'est ensuite répertoriée jusqu'au 21 mars 1899 où l'Eden programme une vingtaine de films des frères Lumières comme « Le lancement d'un navire à La Ciotat », « Un voyage à travers les Alpes en chemin de fer », « Les Cow-boys d'Amérique » ou encore « Un crêpage de chignons ». C'est cette séance qui a été retenue par le Guinness Book pour son homologation.

L'affiche de cette première projection, aujourd'hui exposée dans le hall, annonce un « spectacle des plus scientifiques, absolument moral et intéressant, aussi bien goûté des grandes personnes que des enfants que l'on peut amener sans crainte ».

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Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.