Dans la ville de Shakespeare, le théâtre renaît en plein air

Si le temps l'exige, les spectateurs sont invités à prévoir un vêtement de pluie, mais devront renoncer au parapluie. (AFP)
Si le temps l'exige, les spectateurs sont invités à prévoir un vêtement de pluie, mais devront renoncer au parapluie. (AFP)
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Publié le Mercredi 14 juillet 2021

Dans la ville de Shakespeare, le théâtre renaît en plein air

  • Le fait de jouer dehors a nécessité une refonte des jeux de lumière qui sont rendus plus difficiles
  • L'exposition aux quatre vents fait partie de l'expérience. Les bruits environnants aussi, qu'ils viennent de la ville ou des cygnes voisins

STRATFORD-UPON-AVON: "Les mots, l'espace, le public": privée de scène depuis un an et demi par la pandémie, la troupe de la Royal Shakespeare Company renoue avec les spectateurs grâce à un théâtre en plein air dédié dans la ville du dramaturge britannique.


"On dirait le véritable esprit de Shakespeare", souligne le comédien Greg Haiste, énumérant les trois ingrédients de "cette merveilleuse expérience partagée qui nous a tellement manqué".


Pour forger le chaudron de ces retrouvailles à Stratford-upon-Avon (centre de l'Angleterre), sur les bords de la rivière Avon, il a fallu six mois de travail, 900 tonnes de roche pour stabiliser le terrain et 30 tonnes d'acier pour la structure des gradins. Le tout à un jet de pierre de la maison où William Shakespeare est né en 1564, et à un autre de l'église où il repose.


Malgré la levée de l'essentiel des restrictions sanitaires en Angleterre dès lundi prochain, malgré une envolée des contaminations, cette enceinte en amphithéâtre n'accueillera dans un premier temps que la moitié des 500 spectateurs qu'elle peut recevoir.


Quand a éclaté la crise sanitaire début 2020, "La Comédie des Erreurs", l'une des pièces de jeunesse les plus drôles de Shakespeare, était quasi prête à être présentée au public.


"On a dû arrêter, pour recommencer", explique  Greg Haiste, impatient que le public puisse poser son "oeil neuf" sur le spectacle, qui a dû s'adapter à cette nouvelle configuration.

Parapluies proscrits 
Le fait de jouer dehors a nécessité une refonte des jeux de lumière qui sont rendus plus difficiles. Et pour se faire entendre sans véritable mur pour renvoyer les sons, les comédiens utilisent des micros.


"Ca va être intéressant de rester connecté avec un public sans qu'il ne reçoive directement nos voix", souligne la comédienne Heddyd Dylan, "on espère qu'ils vont s'habituer et nous aussi".


Parmi les membres de l'équipe, elle fait partie de ceux qui ont déjà joué dans une enceinte ouverte, au théâtre du Globe à Londres. "On a l'habitude de jouer avec des pigeons qui atterrissent parfois sur scène, ça déconcentre un peu mais le public adore ça! Tout ce qui va de travers, c'est leur jeu préféré".


Si le temps l'exige, les spectateurs sont invités à prévoir un vêtement de pluie, mais devront renoncer au parapluie.


L'exposition aux quatre vents fait partie de l'expérience. Les bruits environnants aussi, qu'ils viennent de la ville ou des cygnes voisins.


La pandémie a aussi pesé sur les répétitions. Pas question de faire une scène de baiser, "c'était assez bizarre", souligne Heddyd Dylan, celles-ci se sont faites avec masques, distanciation et tests réguliers.

«Caca de pigeon»
"Mais il y a de l'espoir dans l'air", "on espère que le pire est derrière nous", poursuit la comédienne, pour qui c'est "un honneur" de faire partie du retour à la normale d'un public qui revient au théâtre.


"Ca y est, on y est enfin", abonde l'actrice Avita Jay, qui brûle de retrouver les planches, "on pensait que ce jour n'arriverait jamais".


Pour elle, jouer en extérieur est une première et représente une "solution parfaite", "je suis sûre que beaucoup de gens auraient un peu peur d'être dans un espace fermé".


S'il a ses avantages, le grand air présente aussi des risques: "ça va être une loterie de savoir qui va se prendre un caca de pigeon en premier sur scène", s'amuse la comédienne, "j'espère que ça ne sera pas moi!"


En tout cas le public répond présent, assure le metteur en scène Phillip Breen, "les gens ont l'air impatient". Malgré ses inquiétudes pour l'avenir dans le théâtre, il souligne l'ambiance optimiste qui accompagne cette reprise.


"Il y a ce sentiment de fête, les gens veulent revenir et voir des comédiens", explique-t-il, espérant que cette pièce en plein air renoue les liens avec le public.


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com