Des archéologues dévoilent de nouvelles portions de la muraille de Jérusalem

La muraille a probablement été construite vers le VIIIe siècle avant J.-C., affirme l’archéologue responsable du site et servait de "principale ligne défensive en cas d'attaques sur Jérusalem". "Je peux vous assurer que lorsque les Babyloniens sont arrivés, environ un an et demi avant qu'ils ne détruisent la ville, c'est ce mur qu'ils ont vu, pierre pour pierre", a-t-il déclaré aux journalistes. (Photo, AFP)
La muraille a probablement été construite vers le VIIIe siècle avant J.-C., affirme l’archéologue responsable du site et servait de "principale ligne défensive en cas d'attaques sur Jérusalem". "Je peux vous assurer que lorsque les Babyloniens sont arrivés, environ un an et demi avant qu'ils ne détruisent la ville, c'est ce mur qu'ils ont vu, pierre pour pierre", a-t-il déclaré aux journalistes. (Photo, AFP)
La muraille a probablement été construite vers le VIIIe siècle avant J.-C., affirme l’archéologue responsable du site et servait de "principale ligne défensive en cas d'attaques sur Jérusalem". "Je peux vous assurer que lorsque les Babyloniens sont arrivés, environ un an et demi avant qu'ils ne détruisent la ville, c'est ce mur qu'ils ont vu, pierre pour pierre", a-t-il déclaré aux journalistes. (Photo, AFP)
La muraille a probablement été construite vers le VIIIe siècle avant J.-C., affirme l’archéologue responsable du site et servait de "principale ligne défensive en cas d'attaques sur Jérusalem". "Je peux vous assurer que lorsque les Babyloniens sont arrivés, environ un an et demi avant qu'ils ne détruisent la ville, c'est ce mur qu'ils ont vu, pierre pour pierre", a-t-il déclaré aux journalistes. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 15 juillet 2021

Des archéologues dévoilent de nouvelles portions de la muraille de Jérusalem

  • La découverte du rempart datant de l'âge du Fer a eu lieu dans le quartier de Silwan, à Jérusalem-Est, annexé et occupé par Israël depuis 1967
  • La Cité de David constitue un site de fouilles intensives et controversées, compte tenu des tensions concernant la souveraineté de Jérusalem-Est et son enjeu historique

JERUSALEM : Des archéologues israéliens ont dévoilé mercredi des pans "manquants" de la muraille de Jérusalem datant de l'âge du Fer, et qui confirment selon eux pour la première fois l'existence d'un rempart entourant la Ville sainte.

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Une vue du site de fouilles archéologiques de la Cité de David situé dans le quartier arabe de Silwan, à Jérusalem-Est, annexé et occupé par Israël depuis 1967. (Photo, AFP)

Des fouilles dirigées par l'archéologue israélien Filip Vukosavović ont mis au jour deux sections d'une muraille de 14 et 3 mètres de long sur le site de la Cité de David, dans le quartier de Silwan, à Jérusalem-Est, annexé et occupé par Israël depuis 1967.

La Cité de David, nom donné par le roi David à Jérusalem après avoir conquis la ville au Xe siècle avant J.-C., a été la capitale du royaume de Juda, fondé en 940 avant J.-C. et ayant disparu avec la prise de Jérusalem par le roi babylonien Nabuchodonosor en 586 avant J.-C.

Selon M. Vukasovović, membre de l'Ancient Jerusalem Research Center, ces nouvelles sections découvertes relient deux autres pans de la muraille mis au jour dans les années 1960.

Un écart de 70 mètres entre eux avait conduit certains chercheurs à penser qu'en dépit du récit biblique, la ville de Jérusalem avec son Premier Temple n'était pas protégée par une fortification unique.

Mais les récentes découvertes ont permis aux chercheurs de reconstituer le tracé d'une muraille de 200 mètres de long.

"Les deux segments que nous avons trouvés sont en fait le chaînon manquant entre les deux sections précédentes découvertes dans la Cité de David, et pendant des années nous avons essayé de le trouver", a affirmé M. Vukosavović à l'AFP.

"Nous pouvons maintenant affirmer que le versant oriental de la Cité de David à Jérusalem, était entouré d'un mur massif", poursuit-il.

La muraille a probablement été construite vers le VIIIe siècle avant J.-C., souligne l'archéologue et servait de "principale ligne défensive en cas d'attaques sur Jérusalem".

"Je peux vous assurer que lorsque les Babyloniens sont arrivés, environ un an et demi avant qu'ils ne détruisent la ville, c'est ce mur qu'ils ont vu, pierre pour pierre", a-t-il déclaré mercredi à des journalistes.

Un sceau babylonien en pierre représentant des dieux et une pierre en argile sur laquelle est imprimé un sceau et le nom judéen "Tsafan", ont également été découverts près des vestiges.

La Cité de David constitue un site de fouilles intensives et controversées, compte tenu des tensions entre Israéliens et Palestiniens concernant la souveraineté de Jérusalem-Est et de l'importance de l'enjeu historique dans un tel contexte.

La Cité de David est gérée par l'organisation nationaliste Elad, dont le but avoué est de renforcer la présence juive dans les quartiers arabes de Jérusalem-Est.


La réalisatrice marocaine Asmae El-Moudir rejoint le jury Un Certain Regard à Cannes

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
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  • Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement
  • Un Certain Regard met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents

DUBAÏ: Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que la réalisatrice, scénariste et productrice marocaine Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement, qui se tiendra du 14 au 25 mai.

Elle sera accompagnée de la scénariste et réalisatrice sénégalaise Maïmouna Doucouré, de l'actrice luxembourgeoise Vicky Krieps et du critique de cinéma, réalisateur et écrivain américain Todd McCarthy.

Xavier Dolan sera le président du jury Un Certain Regard.

L'équipe supervisera l'attribution des prix de la section Un Certain Regard, qui met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents, à partir d'une sélection de 18 œuvres, dont huit premiers films.

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges », acclamé par la critique.

Le film a remporté les honneurs de la section Un Certain Regard, ainsi que le prestigieux prix L'œil d'Or du meilleur documentaire au festival de 2023. Le film explore le parcours personnel de la réalisatrice, élucidant les mystères de l'histoire de sa famille avec pour toile de fond les émeutes du pain de 1981 à Casablanca.

Asmae El-Moudir n'est pas la seule Arabe à rejoindre l'équipe de Cannes. 

L'actrice maroco-belge Lubna Azabal a été nommée cette semaine présidente du jury des courts-métrages et de La Cinef lors du festival. Les prix La Cinef sont la sélection du festival dédiée aux écoles de cinéma.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le plus grand projet de restauration corallienne au monde dévoilé en mer Rouge

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
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  • «KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale»
  • «Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens»

RIYAD: Des scientifiques de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust), en collaboration avec Neom, ont inauguré la première pépinière de l’Initiative de restauration corallienne de la Kaust (KCRI).

«KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale. Une première pépinière est officiellement opérationnelle et une seconde est en cours de construction. Elles sont toutes deux situées en mer Rouge», indique un communiqué publié jeudi.

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an.

Les chercheurs se serviront de cette installation pilote pour lancer des initiatives de restauration corallienne à grande échelle, avec notamment la pépinière de coraux terrestre la plus grande et la plus avancée au monde.

Située sur le même site, cette dernière aura une capacité décuplée et pourra produire 400 000 coraux par an. Le projet devrait être achevé en décembre 2025.

Abritant 25% des espèces marines connues, bien qu’ils couvrent moins d’1% des fonds marins, les récifs coralliens sont le fondement de nombreux écosystèmes marins. Les experts estiment que jusqu’à 90% des récifs coralliens de la planète subiront un stress thermique grave d’ici à 2050.

«Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens. Nous avons donc pour ambition de trouver un moyen de faire passer les efforts de restauration actuels, à forte intensité de main-d’œuvre, à des processus industriels afin d’inverser le rythme actuel de dégradation des récifs coralliens», a expliqué le professeur Tony Chan, président de la Kaust.

Cette initiative s’aligne sur la Vision 2030 de l’Arabie saoudite et sur ses efforts pour renforcer la conservation marine en tirant parti des recherches réalisées par la Kaust sur les écosystèmes marins et en servant de plate-forme pour tester des méthodes de restauration innovantes.

«Grâce à notre partenariat de longue date avec la Kaust, nous mettrons également en lumière le rôle des récifs coralliens, qui comptent parmi les systèmes environnementaux marins les plus importants, ainsi que l’importance de leur préservation pour les générations futures», a confié le PDG de Neom, Nadhmi al-Nasr.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Istituto Marangoni de Milan va ouvrir un campus à Riyad

Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
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  • La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi
  • L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami

RIYAD: L’Istituto Marangoni, basé à Milan, en collaboration avec la Commission saoudienne de la mode, ouvrira à Riyad un institut de formation supérieure proposant des cours spécialisés dans la mode et le luxe, avec l’intention de l’inaugurer en 2025. 

Selon un communiqué, la mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. 

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Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. (Photo fournie) 

«Nous sommes très heureux d’établir un partenariat avec l’Istituto Marangoni. Il s’agit de l’un des principaux établissements d’enseignement mondiaux axés sur la mode et le design. Il possède de nombreux campus à travers le monde, mais c’est la première fois qu’il en ouvre un en Arabie saoudite. Il s’agit également du premier établissement d’enseignement au Royaume en tant que destination d’investissement direct étranger, ce qui montre son engagement vis-à-vis du potentiel du marché saoudien, en particulier pour les créateurs et les entreprises. Grâce à ce partenariat, nous serons en mesure de former tous les créateurs locaux en Arabie saoudite et de leur proposer des emplois», déclare à Arab News Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode du ministère de la Culture d’Arabie saoudite. 

Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. Les étudiants pourront choisir de suivre leurs études à Riyad, avec la possibilité d’intégrer le marché de la mode grâce à un stage de six mois au cours de la dernière année d’études, ou de poursuivre leurs études de licence dans n’importe quel campus international de l’Istituto Marangoni. 

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La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. (Photo fournie) 

L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami. 

Dans un communiqué, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, déclare: «Nous avons établi cet important partenariat avec la Commission saoudienne de la mode parce que nous sommes convaincus qu’elle élaborera un programme solide en vue de créer un système de luxe et de mode en Arabie saoudite.» 

«Nous voulons mettre nos connaissances et nos compétences à la disposition de la nouvelle génération. Les jeunes générations – notamment les femmes – veulent pouvoir suivre des études en Arabie saoudite et non pas seulement à l’étranger», ajoute-t-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com