DUBAI: L'Irak a officiellement nié les informations « sans fondement » selon lesquelles il cherchait à se retirer de certains des termes de l'accord OPEP + pour limiter les approvisionnements en pétrole.
Dans un communiqué officiel du ministère du Pétrole, un porte-parole a déclaré que les informations, basées sur des allégations attribuées au ministre du Pétrole Ihsan Abdul Jabbar, étaient fausses.
« Le ministère du Pétrole nie catégoriquement cette déclaration sans fondement et affirme que, au contraire, l'Iraq reste entièrement engagé à la Déclaration de coopération d'avril OPEP + et au mécanisme de compensation convenu en juin, et continuera de travailler avec tous des autres signataires pour améliorer la stabilité des marchés mondiaux du pétrole », a déclaré le porte-parole.
En outre, l’adhérence de l’Iraq envers ses engagements a dépassé les 100% en août et continuera de fonctionner à ce niveau élevé, tout en compensant en août et en septembre la surproduction précédente de 850 000 barils par jour, conformément à l’accord OPEP +. »
L'Irak, ainsi que certains autres pays qui n'ont pas respecté les limites de production convenues, a accepté de procéder à des réductions plus importantes dans les mois à venir pour compenser ce surplus.
« Si les volumes compensation complets ne peuvent pas être effectués d'ici la fin septembre, l'Irak demandera au Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) de solliciter une décision accélérée des pays de l'OPEP +, immédiatement après la réunion du comité du 17 septembre, pour une prolongation de la période compensation jusqu'à la fin du mois de novembre », a déclaré le porte-parole.
Le JMMC - l'organe de niveau ministériel qui se réunit mensuellement pour surveiller le respect de l'accord OPEP + qui est crédité du rééquilibrage des marchés pétroliers mondiaux - se réunit le 17 septembre pour discuter du respect de l’accord.
Le Brent, la référence mondiale, est retombé hier à 44,25 $.
Ce texte est la traduction d'un article paru sur www.arabnews.com