Cannes: Marco Bellochio remet en scène l'affaire Aldo Moro

Une photo prise et distribuée le 9 mai 2021 par le palais présidentiel du Quirinale montre le président italien Sergio Mattarella déposant une couronne sur la plaque de la Via Michelangelo Caetani à Rome, à l'endroit où le corps du démocrate-chrétien Aldo Moro a été retrouvé après son assassinat par les Brigades rouges le 9 mai 1978. (Document distribué / Service de presse du Quirinale / AFP)
Une photo prise et distribuée le 9 mai 2021 par le palais présidentiel du Quirinale montre le président italien Sergio Mattarella déposant une couronne sur la plaque de la Via Michelangelo Caetani à Rome, à l'endroit où le corps du démocrate-chrétien Aldo Moro a été retrouvé après son assassinat par les Brigades rouges le 9 mai 1978. (Document distribué / Service de presse du Quirinale / AFP)
Short Url
Publié le Vendredi 16 juillet 2021

Cannes: Marco Bellochio remet en scène l'affaire Aldo Moro

Une photo prise et distribuée le 9 mai 2021 par le palais présidentiel du Quirinale montre le président italien Sergio Mattarella déposant une couronne sur la plaque de la Via Michelangelo Caetani à Rome, à l'endroit où le corps du démocrate-chrétien Aldo Moro a été retrouvé après son assassinat par les Brigades rouges le 9 mai 1978. (Document distribué / Service de presse du Quirinale / AFP)
  • Le cinéaste, régulièrement sélectionné à Cannes et qui a été membre du jury en 2007, doit recevoir samedi une Palme d'honneur pour l'ensemble de sa carrière
  • L'enlèvement le 16 mars 1978 d'Aldo Moro par les Brigades rouges, et son assassinat le 9 mai, reste un souvenir qui hante la mémoire collective des Italiens

CANNES : Dix-huit ans après son film "Buongiorno, notte" sur l'affaire Aldo Moro, le réalisateur italien Marco Bellochio remet en scène cet épisode traumatique de l'histoire italienne, l'assassinat du chef de la Démocratie chrétienne en 1978 par les Brigades rouges, pour tourner, à 81 ans, sa première série télévisée.

Intitulée "Esterno Notte" (Extérieur nuit en français), la série, sur un scénario écrit par Marco Bellochio, est coproduite par les chaînes publiques italienne Rai, franco-allemande Arte et le producteur romain Lorenzo Mieli, selon un communiqué diffusé en marge du festival de Cannes. Elle sera tournée en six épisodes à Rome, a précisé Arte.  

Le cinéaste, régulièrement sélectionné à Cannes et qui a été membre du jury en 2007, doit recevoir samedi une Palme d'honneur pour l'ensemble de sa carrière, une distinction attribuée également cette année à l'actrice américaine Jodie Foster. 

Hors compétition cette année sur la Croisette, il présente un long-métrage documentaire aux accents autobiographiques, "Marx peut attendre", dans lequel il fait revivre l'histoire de son frère jumeau, Camillo, 29 ans et son suicide en 1968 dans une Italie dont il reconstitue l'époque.

Considéré comme un des cinéastes italiens les plus engagés politiquement, classé à gauche, il s'attaque depuis les années 70 à plusieurs institutions en décrivant leurs violences et leurs injustices, et a été l'un des premiers à évoquer la terrible décennie des Années de plomb qui a vu la violence de groupuscules d'extrême gauche répondre à la stratégie de la tension orchestrée à droite.

L'enlèvement le 16 mars 1978 d'Aldo Moro par les Brigades rouges, et son assassinat le 9 mai, reste un souvenir qui hante la mémoire collective des Italiens. D'autant que, plus de 40 ans après, cette affaire garde encore de nombreuses zones d'ombre.

L'homme d'État, qui fut cinq fois chef du gouvernement, fut retrouvé mort dans le coffre d'une voiture abandonnée dans une ruelle de la capitale, à équidistance entre les sièges de la Démocratie chrétienne (DC) et du Parti communiste, une fin tragique qui bouleversa l'opinion italienne et ouvrit une période de grave crise institutionnelle. 

Aldo Moro venait de conclure un "compromis historique" avec les communistes pour former un gouvernement de coalition afin d'affronter une situation économique difficile et combattre le terrorisme. 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
Short Url
  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.