Les cultures en eau salée, nouvel espoir pour la sécurité alimentaire des pays arabes arides

Les exploitations agricoles de la mer Rouge, dans le campus de l'Université des sciences et des technologies du Roi Abdallah (KAUST), près de Djeddah, testent de nouvelles variétés de cultures irriguées avec de l'eau de mer. (Photo, AFP/Archives)
Les exploitations agricoles de la mer Rouge, dans le campus de l'Université des sciences et des technologies du Roi Abdallah (KAUST), près de Djeddah, testent de nouvelles variétés de cultures irriguées avec de l'eau de mer. (Photo, AFP/Archives)
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Publié le Samedi 17 juillet 2021

Les cultures en eau salée, nouvel espoir pour la sécurité alimentaire des pays arabes arides

  • Une startup de l'Université du Roi Abdallah jette les bases de l’agriculture écologique du futur
  • Certaines agricultures sont cultivées dans des serres tandis que d'autres en plein champs

DJEDDAH : L'agriculture conventionnelle est une grande consommatrice d’énergie et d’eau, en particulier dans les pays qui dépendent du dessalement pour irriguer les cultures et importent généralement la plupart de leur nourriture, intensifiant leur empreinte carbone.

La bonne nouvelle est qu'une startup saoudienne offre une solution ingénieuse et écologique qui pourrait apaiser les soucis alimentaires des nations. Les exploitations agricoles de la mer Rouge, qui se trouvent dans le campus de l'Université des sciences et technologies Roi Abdallah (KAUST), près de Djeddah, plantent de nouvelles variétés de cultures irriguées avec de l'eau de mer.

Certaines agricultures sont cultivées dans des serres tandis que d'autres en plein champs. La startup cultive et vend au moins une douzaine de produits, dont des tomates, des concombres, des poivrons, du céleri, des aubergines et des haricots verts.

Tous sont durables, biologiques et sans pesticides. Les fermes vont élargir leur gamme de cultures pour inclure environ 30 fruits et légumes en 2021, pour enfin atteindre environ 100 variétés.

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Traditionnellement, l'agriculture dans le Royaume était problématique à cause du coût élevé de l'approvisionnement en eau dans un paysage désertique. Mais les exploitations agricoles de la mer Rouge ouvrent de nouvelles perspectives. (AFP/Fichier Photo)

«Il s'agit d'augmenter la disponibilité des fruits et légumes frais à travers le monde tout en réduisant l'empreinte carbone et eau», a affirmé Mark Tester, professeur de biosciences à l'Université des sciences et des technologies du Roi Abdallah et co-fondateur des fermes de la mer Rouge.

«Ce que nous devons faire, c'est obtenir des plantes qui poussent en pleine eau de mer et les transformer en cultures».

Les exploitations agricoles de la mer Rouge qui ont reçu un financement de $1,9 million de l'Université des sciences et des technologies du Roi Abdallah, ont commencé par construire une serre de 2000 m2 sur le campus. Les fermes ont actuellement inauguré une serre de 10000 m2 à proximité.

La première installation a réduit sa consommation d'eau douce de 90 % et a également réduit sa consommation d'énergie grâce à une ingénierie innovante qui améliore le processus de refroidissement par évaporation.

C'est le résultat du travail effectué par le co-fondateur et PDG des fermes de la mer Rouge, Ryan Lefers. Sa solution repose sur l'évaporation des liquides pour abaisser la température de l'air, de la même manière que la transpiration refroidit notre corps, et qui utilise beaucoup moins d'énergie que les autres méthodes de climatisation.

Cependant, cette approche a été longtemps inefficace dans la région du Golfe en raison de l'humidité relativement élevée réduisant le taux d'évaporation. Lefers a créé un dessiccateur à base de sel qui déshumidifie l'air et rend possible le refroidissement par évaporation.

La startup extrait les eaux souterraines saumâtres d'un forage à proximité pour irriguer ses cultures et faire fonctionner le système de climatisation. En Arabie saoudite, la majeure partie de l'eau douce est obtenue par dessalement, qui est énergivore et coûteux, donc le passage aux eaux souterraines a réduit l'empreinte carbone des fermes.

Les fermes de la mer Rouge développent également des plantes cultivées en eau salée en plein champ. «C'est là que la science végétale intervient davantage pour créer de nouveaux types de cultures», a affirmé Tester.

Le principe est de récupérer des plantes qui poussent déjà dans de l'eau très salée, voire de l'eau de mer, et de les domestiquer pour en faire de nouvelles variétés. Une grande partie de ce travail est effectuée au centre d'agriculture du désert de l'Université des sciences et des technologies du Roi Abdallah.

Par exemple, la salicorne (parfois appelée asperge de mer) a une graine riche en huile qui pourrait être utilisée pour la cuisine et comme lubrifiant. Tester et ses collègues sont en train de l'améliorer génétiquement afin qu'elle puisse devenir une culture économiquement viable. 

«Dans 10 ans, votre huile de cuisson pourrait être fabriquée à partir de la salicorne», a-t-il signalé, notant que les graines oléagineuses occupent une énorme superficie de terres et ont une empreinte carbone considérable.

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Une vue aérienne des champs de cultures dans le nord de l'Arabie saoudite. (Photo, AFP/Archives)

Sélectionnées depuis des milliers d'années pour améliorer leur rendement et leur résistance, les semences de blé ou de maïs utilisées aujourd'hui par les agriculteurs sont très différentes de leurs ancêtres sauvages.

«Nous pouvons activer ces processus grâce à la génomique mais aussi grâce à des algorithmes d'apprentissage automatique pour aider à accélérer ce processus de sélection», a soutenu Tester. «Nous avons maintenant une opportunité que nous n'avons jamais eue auparavant dans l'histoire de l'humanité, obtenir certaines plantes sauvages qui ont des propriétés extraordinaires et les transformer en vraie cultures».

L'entreprise vise à étendre sa présence dans le monde entier. Sur une période de trois à cinq ans, l'expansion se concentrera sur l'agriculture de serre mais se consacrera davantage vers l'agriculture en plein champ d'ici cinq à dix ans.

Tester a souligné : «C'est une région fantastique pour développer, tester et fournir cette technologie. C'est un incubateur parfait pour ce type d'activité. Après nous être préparés techniquement et financièrement, nous visons la mondialisation. L'Afrique du Nord et l'Afrique subsaharienne sont à nos portes et seront d'excellentes régions où se développer, à la fois en termes d'impact et de potentiel commercial».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 

                    


Un mort et trois blessés dans une attaque près de colonies en Cisjordanie

Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne. (AFP)
Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne. (AFP)
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  • L'attaque a eu lieu au carrefour du Goush Etzion, situé à l'entrée de colonies israéliennes, sur la route entre les villes palestiniennes de Bethléem et Hébron
  • La victime a été identifiée comme Aaron Cohen, un habitant de la colonie de Kyriat Arba, au sud du lieu de l'attaque, selon un communiqué de la mairie

TERRITOIRES PALESTINIENS: Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne.

L'attaque a eu lieu au carrefour du Goush Etzion, situé à l'entrée de colonies israéliennes, sur la route entre les villes palestiniennes de Bethléem et Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée. Cet endroit a été le théâtre de plusieurs attaques anti-israéliennes depuis fin 2015.

Le Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix-Rouge, a annoncé le décès d'un homme d'une trentaine d'années.

La victime a été identifiée comme Aaron Cohen, un habitant de la colonie de Kyriat Arba, au sud du lieu de l'attaque, selon un communiqué de la mairie.

Le MDA a également déclaré que ses services avaient évacué dans des hôpitaux de Jérusalem trois autres personnes, dont un adolescent de 15 ans "présentant des plaies profondes" et une femme d'environ 40 ans.

L'hôpital Hadassah de Jérusalem a précisé dans un communiqué que la femme, "blessée par balle", avait été hospitalisée dans un état grave.

Selon des médias locaux, elle aurait été blessée durant l'attaque par un tir de soldats visant les assaillants.

L'armée israélienne a précisé que ses "soldats ont éliminé deux terroristes sur place" et que des explosifs ont été "découverts" dans leur véhicule. "Les soldats de l'armée israélienne procèdent à des fouilles et ont mis en place des barrages routiers encerclant la zone", a-t-elle précisé.

L'Autorité générale des affaires civiles palestiniennes a identifié les assaillants comme Imran al-Atrash et Walid Sabbarna, tous les deux âgés de 18 ans et originaires de la région d'Hébron.

"Il s'agit de la deuxième attaque au carrefour du Goush Etzion en un an qui se solde par de graves conséquences", a déclaré à la presse Yaron Rosental, président du conseil régional du Goush Etzion, un bloc de colonies dans la zone du lieu de l'attaque.

Violences records 

Plus de 500.000 Israéliens vivent aujourd'hui en Cisjordanie dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

"Avec l'armée, nous ferons également payer un prix très élevé aux terroristes et à tout leur entourage, et nous renforcerons également la colonisation", a ajouté M. Rosental.

La veille, des colons extrémistes avaient attaqué le village palestinien de Jabaa, près de Bethléem, après que les forces de sécurité israéliennes ont fait démolir et évacuer l'avant-poste de colonisation juive dit de Tzour Misgavi, dans le bloc de colonies du Goush Etzion.

Les mouvements palestiniens du Hamas et du Jihad islamique, considérés comme des organisations terroristes par les Etats-Unis, l'Union européenne, et Israël, ont salué l'attaque dans des communiqués distincts.

Les violences ont explosé en Cisjordanie depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël.

Selon des données officielles israéliennes, au moins 43 Israéliens, civils et soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Dans le même temps, au moins 1.006 Palestiniens, combattants et civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Ces violences n'ont pas cessé avec la trêve en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre. Selon l'ONU, la Cisjordanie a d'ailleurs connu en octobre un pic inédit de violences en près de deux décennies.

 

 


Les États-Unis annulent la visite du commandant en chef de l'armée libanaise

Le président libanais Joseph Aoun félicite le nouveau commandant en chef de l'armée, Rodolphe Haykal, au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, au Liban, le 13 mars 2025. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun félicite le nouveau commandant en chef de l'armée, Rodolphe Haykal, au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, au Liban, le 13 mars 2025. (AFP)
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  • Une source fait part à Arab News des nombreuses préoccupations des Etats-Unis concernant l'armée
  • La décision a été prise quelques heures seulement avant son départ prévu et en dépit des nombreux préparatifs de la visite

BEYROUTH : L'administration américaine a brusquement annulé mardi les rencontres prévues à Washington avec le général Rodolphe Haykal, commandant de l'armée libanaise.

La décision a été prise quelques heures seulement avant son départ prévu et en dépit des nombreux préparatifs de la visite.

L'ambassade du Liban à Washington a annoncé l'annulation d'une réception qui avait été organisée en l'honneur du commandant de l'armée, exprimant sa gratitude pour la compréhension des invités et déclarant qu'elle les informerait d'une nouvelle date une fois fixée, sans donner d'autres explications à la communauté libanaise.

L'administration libanaise a considéré cette décision comme un message fort adressé à l'armée libanaise, d'autant plus que plusieurs sénateurs américains avaient directement critiqué le commandant de l'armée.

Haykal devait rencontrer de nombreux hauts fonctionnaires, notamment des représentants de la Maison Blanche, des membres du Congrès et des chefs militaires.

Selon une source militaire, l'annulation de la visite serait liée à la déclaration de l'armée libanaise, dimanche dernier, concernant les tirs de l'armée israélienne visant les casques bleus de la FINUL au Liban.

Dans un message publié dimanche sur X, l'armée avait accusé "l'ennemi israélien, qui s'obstine à violer la souveraineté libanaise, (de) déstabiliser le pays et d'entraver le déploiement complet de l'armée dans le sud".

Selon la source, cette déclaration a suscité des discussions au sein du Congrès sur "l'opportunité de poursuivre l'aide à l'armée libanaise".

La source a déclaré à Arab News que les Etats-Unis avaient de nombreuses préoccupations concernant les performances de l'armée libanaise, y compris "son incapacité à progresser dans les tâches qui lui ont été assignées pour s'attaquer de manière adéquate au Hezbollah".

La source a ajouté : "Les Etats-Unis sont également mécontents des positions adoptées par le commandement, y compris l'insistance à décrire Israël comme l'ennemi".

Le sénateur Joni Ernst, militaire à la retraite, a publié sur X : "Déçu par cette déclaration de (l'armée libanaise). Les FAL (Forces armées libanaises) sont un partenaire stratégique et - comme j'en ai discuté avec le CHOD (chef d'état-major de la défense) en août - Israël a donné au Liban une véritable occasion de se libérer des terroristes du Hezbollah soutenus par l'Iran. Au lieu de saisir cette opportunité et de travailler ensemble pour désarmer le Hezbollah, le CHOD rejette honteusement la faute sur Israël".

Le sénateur Lindsey Graham a également publié un message sur le site X, dans lequel il déclare : "Il est clair que le Liban n'a pas été désarmé : "Il est clair que le chef de la défense libanaise - en raison d'une référence à Israël comme l'ennemi et de ses efforts faibles et presque inexistants pour désarmer le Hezbollah - est un énorme revers pour les efforts visant à faire avancer le Liban. Cette combinaison fait que les forces armées libanaises ne sont pas un très bon investissement pour l'Amérique".

Pendant ce temps, Tom Harb, membre du Parti républicain d'origine libanaise, a déclaré sur X : "L'administration Trump est frustrée par le gouvernement et l'armée libanais. Ils ont annulé toutes les réunions prévues à Washington pour le commandant de l'armée libanaise Rodolphe Haykal demain, et l'ambassade du Liban à Washington a dû annuler une réception prévue en son honneur."

Il a remercié M. Graham "d'avoir pris note du comportement de l'armée libanaise et de la réticence du gouvernement libanais à prendre des mesures contre le Hezbollah et à mettre en œuvre la résolution 1559 du Conseil de sécurité des Nations unies - au lieu de se contenter de blâmer Israël".

Il a déclaré que M. Graham avait "pris la bonne décision" en annulant la réunion avec M. Haykal, et a ajouté : "L'argent de nos impôts doit fournir un retour sur investissement au Liban. Espérons que le président Joseph Aoun interprétera très bien l'administration Trump et remplacera bientôt le chef de l'armée par quelqu'un désireux de faire le travail !"

Les responsables politiques libanais ont évité de commenter l'action des États-Unis, une source officielle ayant déclaré à Arab News que "l'affaire concerne l'armée libanaise."

Une source militaire libanaise a déclaré : "L'institution militaire a décidé de contenir ce qui s'est passé en n'amplifiant pas la question afin de préserver les intérêts de l'armée.

La source a réaffirmé que l'armée libanaise accomplissait toutes ses missions conformément à son plan visant à limiter à l'État les armes présentes sur le territoire libanais.

Il a ajouté que l'armée "poursuit sa mission au sud du fleuve Litani avec sagesse et dans le délai qu'elle s'est fixé pour la fin de l'année, après quoi elle poursuivra sa mission au nord du fleuve Litani, en appliquant les décisions de l'autorité politique".

M. Haykal avait précédemment indiqué lors de deux sessions du cabinet, alors qu'il faisait le point sur les réalisations de l'armée au sud du Litani, qu'Israël avait fait pression sur l'armée pour qu'elle pénètre dans les maisons des habitants du sud à la recherche d'armes appartenant au Hezbollah - une demande que M. Haykal a rejetée. Il a également souligné les attaques israéliennes qui entravaient les opérations de l'armée libanaise sur le terrain.

Conférence des investisseurs

Parallèlement aux développements politiques et militaires, le front de mer de Beyrouth a accueilli la conférence Beirut One intitulée "Beirut is Rising Again".

D'éminents investisseurs libanais et arabes, notamment une délégation d'Arabie Saoudite, ont participé à cet événement placé sous le patronage du président libanais qui a souligné dans son discours "l'ouverture du Liban sur son environnement arabe et international".

Il a souligné que "le Liban doit retrouver son rôle naturel d'acteur économique et culturel dans la région, de pont entre l'Orient et l'Occident, et de plateforme d'interaction et de coopération entre les entreprises, les investisseurs et les institutions de développement".

M. Aoun a souligné que le Liban s'était engagé sur "la voie des vraies réformes", notant que le gouvernement avait pris des mesures sérieuses pour reconstruire les institutions de l'État sur des bases solides et renforcer la sécurité intérieure.

Il a ajouté : "Les investisseurs qui viennent au Liban doivent être assurés que leur protection n'est pas soumise à des caprices politiques, mais qu'elle est au contraire fermement ancrée dans la loi.

Il a ajouté : "Nous ne recherchons pas un calme temporaire, mais une stabilité durable", soulignant que les réformes entreprises par le gouvernement n'étaient pas faciles.

"Nous nous heurtons à des résistances au sein même du système, car les changements réels affectent des intérêts bien établis, mais nous restons inébranlables", a déclaré M. Aoun.


Le prince héritier saoudien arrive à la Maison Blanche pour rencontrer Donald Trump 

 Le président américain Donald Trump accueille le prince héritier et Premier ministre du Royaume d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane sur la pelouse sud de la Maison Blanche. (AFP)
Le président américain Donald Trump accueille le prince héritier et Premier ministre du Royaume d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane sur la pelouse sud de la Maison Blanche. (AFP)
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  • Au cours de cette visite, le prince héritier et le président devraient discuter des relations entre leurs pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines
  • Des avions de chasse américains ont survolé la Maison Blanche dans le cadre d'une cérémonie officielle en l'honneur du prince héritier

WASHINGTON: Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane est arrivé mardi à la Maison Blanche à Washington, où il a été accueilli par le président américain Donald Trump.

Des avions de chasse américains ont survolé la Maison Blanche dans le cadre d'une cérémonie officielle en l'honneur du prince héritier.

Au cours de cette visite, le prince héritier et le président devraient discuter des relations entre leurs pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines, tandis que des questions d'intérêt commun seront également abordées, a rapporté l'agence de presse saoudienne.