Virus: frustration après le changement de règles sur les arrivées en Angleterre de France

Au Royaume-Uni, le nombre de nouveaux cas quotidiens a dépassé les 50.000 vendredi, du jamais vu depuis janvier. Le ministre de la Santé, Sajid Javid, a annoncé samedi avoir lui-même été testé positif et se placer en isolement. (AFP)
Au Royaume-Uni, le nombre de nouveaux cas quotidiens a dépassé les 50.000 vendredi, du jamais vu depuis janvier. Le ministre de la Santé, Sajid Javid, a annoncé samedi avoir lui-même été testé positif et se placer en isolement. (AFP)
Short Url
Publié le Samedi 17 juillet 2021

Virus: frustration après le changement de règles sur les arrivées en Angleterre de France

  • A partir de lundi, les personnes entièrement vaccinées au Royaume-Uni et venant de pays classés «orange» n'auront plus besoin d'observer de quarantaine à leur arrivée en Angleterre
  • La décision britannique représente un coup dur pour l'industrie du voyage qui espérait une «reprise significative» de son activité

LONDRES: Le revirement du gouvernement britannique, qui a annoncé que les résidents au Royaume-Uni pleinement vaccinés de retour de France devront finalement continuer à observer une quarantaine, a semé frustration et colère, juste avant un assouplissement attendu des règles.


A partir de lundi, les personnes entièrement vaccinées au Royaume-Uni et venant de pays classés "orange", dont de nombreuses destinations touristiques en Europe comme l'Italie ou l'Espagne, n'auront plus besoin d'observer de quarantaine à leur arrivée en Angleterre.


Mais la France fera exception en raison de la "présence persistante" de cas du variant Beta du coronavirus, a annoncé le gouvernement vendredi soir.


Il est probable que les gouvernements du Pays de Galles, d'Ecosse et d'Irlande du Nord, compétents en matière de santé, adoptent la même mesure.


De son côté, la France a durci ses règles et annoncé qu'à partir de dimanche, les voyageurs non vaccinés en provenance du Royaume-Uni devront présenter un test PCR ou antigénique négatif datant de moins de 24 heures.


La décision britannique représente un coup dur pour l'industrie du voyage qui espérait une "reprise significative" de son activité.


"Bien que nous comprenions que la santé publique doit primer, cette annonce ébranlera sans aucun doute la confiance des consommateurs dans les voyages à l'étranger", a réagi un porte-parole de l'association des voyagistes britanniques (ABTA).


Le directeur général d'Easyjet, Johan Lundgren, a aussi accusé le gouvernement de "provoquer confusion et incertitude".


Ce "chaos" touchant des milliers de vacanciers faisait la Une de plusieurs quotidiens samedi.


"Je suis médecin donc je comprends très bien les enjeux sanitaires mais là ça n'a aucun sens!", a déclaré à l'AFP le Dr Maud Lemoine, consultante en hépatologie à l'hôpital St Mary, à l'Imperial College de Londres, et actuellement en France. 


Elle dénonce un "paradoxe" au moment où le gouvernement s'apprête à lever lundi la quasi-totalité des restrictions restantes en Angleterre, y compris le masque et la distanciation sociale.


"On enlève toutes les mesures barrières le 19 juillet et en revanche on met en quarantaine les Anglais ou résidents doublement vaccinés qui reviennent de France", souligne-t-elle, jugeant que cela envoie un "message très confus".


Au Royaume-Uni, le nombre de nouveaux cas quotidiens a dépassé les 50.000 vendredi, du jamais vu depuis janvier. Le ministre de la Santé, Sajid Javid, a annoncé samedi avoir lui-même été testé positif et se placer en isolement.

Résistance aux vaccins 
Le variant Beta, identifié pour la première fois en Afrique du Sud, figure parmi les quatre variants dits inquiétants recensés par l'OMS, aux côtés d'Alpha, Gamma et Delta.


En France, il est majoritaire à la Réunion où l'état d'urgence sanitaire a été déclaré, mais minoritaire en métropole. Dans la semaine du 6 au 12 juillet, le variant Beta était détecté dans 11% des tests PCR positifs "criblés" réalisés dans l'Hexagone, selon Santé publique France.


Au Royaume-Uni, le variant Delta, initialement détecté en Inde et très contagieux, est ultramajoritaire. 


Le professeur John Edmunds, membre du Groupe de scientifiques (Sage) conseillant le gouvernement, a jugé que les ministres avaient raison de s'inquiéter du variant Beta en raison de sa résistance aux vaccins.


"Il existe de bonnes preuves en provenance d'Afrique du Sud qu'il peut échapper plus efficacement à la réponse immunitaire générée par le vaccin AstraZeneca", a expliqué John Edmunds sur BBC Radio 4.


Produit au Royaume-Uni, ce vaccin a été massivement utilisé dans le pays depuis le lancement de la campagne de vaccination début décembre.


Le gouvernement s'appuie sur le succès de cette campagne, qui a permis à plus de deux tiers des adultes d'être entièrement vaccinés et a "affaibli" le lien entre contaminations et hospitalisations ainsi que décès, pour justifier la levée de la quasi-totalité des restrictions en Angleterre, malgré la flambée des contaminations.


Au Vatican, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël

Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
Short Url
  • À la basilique Saint-Pierre, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël en tant que pape, plaçant son pontificat sous le signe de la charité, de l’espérance et de la dignité humaine
  • Fidèle à son appel à une paix « désarmée et désarmante », il s’apprête à renouveler ses appels à la trêve et à la paix mondiale

CITÉ DU VATICAN, SAINT-SIÈGE: Léon XIV a célébré mercredi soir la première messe de Noël de son pontificat dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, délivrant un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".

Peu avant la messe, le pape américain est sorti sur le parvis de la place Saint-Pierre pour saluer les quelque 5.000 fidèles massés sous la pluie pour suivre la cérémonie sur écrans géants, faute de place à l'intérieur de la basilique.

"La basilique Saint-Pierre est très grande, mais malheureusement pas assez pour tous vous accueillir. J'admire et respecte et vous remercie pour votre courage et votre envie d'être ici ce soir", a-t-il lancé en anglais.

Devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, Léon XIV, qui affiche un style plus discret que son prédécesseur François, a ensuite prononcé une homélie très religieuse sans évoquer directement de sujet d'actualité.

"Alors qu’une économie faussée conduit à traiter les hommes comme de la marchandise, Dieu se fait semblable à nous, révélant la dignité infinie de toute personne", a déclaré le pape.

"Proclamons la joie de Noël, qui est la fête de la foi, de la charité et de l’espérance", a-t-il ajouté.

Cette cérémonie commémorant la naissance du Christ, l'une des plus solennelles de l'année, a mêlé chants traditionnels et gestes symboliques. Le pape de 70 ans a décidé de la célébrer à un horaire plus tardif que sous le pontificat de François (19H30).

Autre changement majeur : Léon XIV présidera jeudi matin la messe du jour de Noël, renouant ainsi avec une tradition qui remontait au pontificat de Jean-Paul II (1978-2005).

Il prononcera ensuite à 12H00 (11H00 GMT) sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde) en mondovision depuis le balcon de la basilique, lors de laquelle le pape se livre traditionnellement à un tour d’horizon des conflits dans le monde.

Fervent défenseur d’une paix "désarmée et désarmante", le chef de l'Eglise catholique devrait y renouveler ses appels à la paix. Mardi soir, Léon XIV a déjà demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

Aucun texte du Nouveau testament ne précise le jour et l'heure de naissance de Jésus de Nazareth. Sa célébration le 25 décembre dans la tradition chrétienne a été choisie au IVe siècle en Occident.

Ce Noël 2025 coïncide avec la clôture du Jubilé, "Année sainte" de l'Eglise qui a attiré des millions de pèlerins à Rome.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
Short Url
  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
Short Url
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.