Ravagée par les inondations, la chocolaterie belge Galler à l'arrêt

L'usine du chocolatier Galler, près de Liège (est de la Belgique), le 17 juillet 2021. Photo François WALSCHAERTS / AFP
L'usine du chocolatier Galler, près de Liège (est de la Belgique), le 17 juillet 2021. Photo François WALSCHAERTS / AFP
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Publié le Dimanche 18 juillet 2021

Ravagée par les inondations, la chocolaterie belge Galler à l'arrêt

  • Façade effondrée, ingrédients à jeter: l'usine du chocolatier Galler, près de Liège (est de la Belgique), a pris ce week-end la mesure des dégâts causés par les inondations, qui ont saccagé le bâtiment et mis la production à l'arrêt
  • Une odeur de chocolat flotte dans l'air, échappée de seaux éventrés qui contenaient les matières premières. «L'usine est ici depuis 1976. On n'avait jamais connu d'inondation à Vaux-sous-Chèvremont», soupire la communicante, employée depuis 15 ans

CHAUDFONTAINE, Belgique : Façade effondrée, ingrédients à jeter: l'usine du chocolatier Galler, près de Liège (est de la Belgique), a pris ce week-end la mesure des dégâts causés par les inondations, qui ont saccagé le bâtiment et mis la production à l'arrêt.

A travers un mur à moitié écroulé, on distingue depuis le parking un amas d'ustensiles et de plans de travail. Les intempéries historiques - qui ont ravagé le pays en milieu de semaine et fait au moins cinq morts et des dizaines de sinistrés dans la commune -, n'ont pas épargné ce grand nom du chocolat belge, l'un des fournisseurs brevetés de la Cour de Belgique avec Godiva ou Leonidas.

Dans les ateliers Galler, situés en bord de Vesdre à Vaux-sous-Chèvremont (sur la commune de Chaudfontaine), l'eau est montée jeudi à un mètre quatre-vingts de haut, balayant tout sur son passage. "L'heure est au constat. La priorité maintenant est de sécuriser l'usine et de remettre l'électricité afin de savoir si les machines marchent encore, ou pas", explique Valérie Stefenatto, chargée de communication. Des experts sont attendus dimanche pour évaluer le préjudice.

Bottes en plastique aux pieds et téléphone à la main, la jeune femme de 34 ans arpente le parking de l'usine, où quelques-uns des 60 employés se sont réunis, assis sur des chaises en plastique. Une odeur de chocolat flotte dans l'air, échappée de seaux éventrés qui contenaient les matières premières. "L'usine est ici depuis 1976. On n'avait jamais connu d'inondation à Vaux-sous-Chèvremont", soupire la communicante, employée de Galler depuis 15 ans.

Conteneurs emportés

Le préjudice financier de Galler est pour l'heure "impossible à évaluer" mais le stock de la chocolaterie - qui fabrique 1.700 tonnes de chocolat par an pour un chiffre d'affaire de "30 millions d'euros hors pandémie" - a été épargné, gardé dans un entrepôt à Herstal, au nord de Liège. "On ne sait pas encore combien de temps on pourra voir venir. Un, deux, trois mois, cela dépend si l'on choisit de favoriser certains marchés, belge ou européen", souligne Valérie Stefenatto.

L'usine avait fermé ses portes mercredi lorsque le niveau de l'eau commençait à monter. Les sacs de sable installés dans la foulée n'ont pas suffi à protéger les ateliers lorsque la Vesdre a débordé quelques heures plus tard. Les flots ont emporté plusieurs conteneurs de l'usine et déplacé l'immense camion de livraison de 10 mètres de long, garé sur le parking.

A Vaux-sous-Chèvremont, comme dans le reste de la région, d'importants travaux de déblaiement et de reconstruction ont été entamés samedi, alors que le beau temps et le reflux des eaux ont permis de mesurer l'ampleur des dégâts. Les inondations historiques ont fait au moins 27 morts en Belgique, selon un dernier bilan samedi soir, et les autorités restaient toujours sans nouvelles d'une centaine de personnes. Des milliers de sinistrés ont subi d'importants dégâts matériels, perdant leurs effets personnels, les souvenirs d'une vie, leur mobilier ou parfois leur domicile...

"On a des collègues qui ont tout perdu", glisse Valérie Stefenatto, qui ajoute : "pour se relever, il faut se concentrer sur le moral des troupes."


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.