Les sanctions contre Saddam et celles contre l’Iran

Les sanctions contre Saddam et celles contre l’Iran
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Publié le Samedi 11 juillet 2020

Les sanctions contre Saddam et celles contre l’Iran

  • Nous ne savons pas si une victoire des démocrates américains signifierait la levée des sanctions imposées à Téhéran
  • Jusqu’à l'heure les sanctions n'on ni eu pour effet de provoquer le changement du régime, ni l’ont obligé à changer d’orientations

Le régime Iranien ne s’effondrera pas avant les élections américaines prévues dans cinq mois. Ce régime ne cessera également pas ses activités hostiles internes et externes. Après les élections américaines, les choses pourraient changer. Toutes les options seront ouvertes et cela dépendra en grande partie du nouveau maitre de la Maison Blanche. 

Mais avant de faire une lecture de la guerre politique et économique que se livrent Washington et Téhéran, nous ferons mieux d’observer d’autres exemples de sanctions. Les sanctions qui étaient imposées au régime de Saddam Hussein en Irak de 1990 à 2003 sont très similaires à celles très sévères imposées à l’Iran aujourd’hui.

La leçon principale que nous pouvons tirer à cet égard est que cette expérience n’a ni provoqué le changement du régime, ni l’a obligé à changer d’orientations. Pouvons-nous le cas échéant affirmer que les sanctions contre l’Iran sont inutiles?


Oui et non. D’une part ces sanctions n’auront pas pour effet direct de signer la fin du régime, et d’autre part, ce dernier étant idéologique par nature, il ne changera rien à ses choix politiques. Les sanctions sont cependant très utiles dès qu’il s’agit de minimiser l’emprise du régime et de le noyer dans ses dossiers internes. 


Nous ne savons pas si une victoire des démocrates américains en novembre signifierait la levée des sanctions imposées à Téhéran. Mais si Trump est réélu, l’Iran devra faire face à une administration américaine plus dangereuse, et devra s’attendre à subir un sort similaire à celui de Saddam Hussein, ou devra alors envisager d’accepter un nouvel accord sur le nucléaire. 

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La chéchia tunisienne : Un futur patrimoine immatériel de l’UNESCO ?

Lors d’une visite au moulin à foulon à El Battane, le ministre a annoncé le lancement, à partir du mois de juin, d’une campagne de lutte contre la contrefaçon (Photo, La Presse).
Lors d’une visite au moulin à foulon à El Battane, le ministre a annoncé le lancement, à partir du mois de juin, d’une campagne de lutte contre la contrefaçon (Photo, La Presse).
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  • L’AOC désigne les produits réalisés selon un savoir-faire reconnu dans une même aire géographique
  • Selon lui, la priorité sera maintenant d’inscrire le savoir-faire ancestral de la chéchia sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO

La chéchia tunisienne, couvre-chef emblématique du patrimoine de la Tunisie, est candidate au label « Appellation d’Origine Contrôlée » (AOC), a annoncé samedi le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Moez Belhassine, lors de l’ouverture de la deuxième édition du Festival de la chéchia d’El Battane, dans le gouvernorat de la Manouba.

L’AOC désigne les produits réalisés selon un savoir-faire reconnu dans une même aire géographique.Le ministère du Tourisme, à travers l’Office National de l’Artisanat Tunisien (ONAT), œuvre pour labéliser une soixantaine de produits artisanaux en tout, en collaboration avec l’Institut National de la Normalisation et de la Propriété Industrielle (l’INNORPI), a-t-il ajouté, rappelant que la poterie de Sejnane a déjà obtenu ce label en 2023.

Selon lui, la priorité sera maintenant d’inscrire le savoir-faire ancestral de la chéchia sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, soulignant que son département œuvre également à protéger ce produit contre la contrefaçon.

Lors d’une visite au moulin à foulon à El Battane, le ministre a annoncé le lancement, à partir du mois de juin, d’une campagne de lutte contre la contrefaçon dans les souks et les circuits touristiques, en collaboration avec le ministère du Commerce. « Tous les contrevenants seront sanctionnés », a-t-il insisté.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


L'envoyé américain dit que les islamistes sont «un problème pour nous et les Soudanais»

Envoyé spécial des États-Unis pour le Soudan Tom Perriello ( Photo, Asharq Al-Awsat).
Envoyé spécial des États-Unis pour le Soudan Tom Perriello ( Photo, Asharq Al-Awsat).
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  • Il a ajouté que les sanctions ne se limiteront pas aux institutions, mais cibleront les individus afin que leur travail soit affecté dans divers pays
  • De plus, l'envoyé a révélé que l'administration américaine était en contact avec tous les pays qui soutiennent la guerre au Soudan

L'envoyé spécial américain pour le Soudan, Tom Perriello, a souligné vendredi que son pays continuera à utiliser des sanctions pour faire pression sur les parties en guerre soudanaises afin qu'elles cessent les combats et parviennent à une solution dans le pays.

Il a ajouté que les sanctions ne se limiteront pas aux institutions, mais cibleront les individus afin que leur travail soit affecté dans divers pays.

S'exprimant lors d'une réunion avec le peuple soudanais dans la capitale kenyane Nairobi, il a souligné que les islamistes - partisans du régime échié - sont un "problème majeur pour nous et les Soudanais".

Il a déclaré que Washington est conscient que certains islamistes sont membres de l'armée et que d'autres étaient venus de l'étranger au Soudan pour rejoindre la guerre.

De plus, l'envoyé a révélé que l'administration américaine était en contact avec tous les pays qui soutiennent la guerre au Soudan. Il les exhorte à prendre une position positive envers le peuple soudanais, à ne pas interférer avec les affaires intérieures de leur pays qui ne font que prolonger la guerre.

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33e sommet de la Ligue des États arabes : Tebboune appelle à une réforme urgente de l’organisation

Le président Abdelmadjid Tebboune (Photo, El Watan).
Le président Abdelmadjid Tebboune (Photo, El Watan).
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  • Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a appelé les pays arabes à unifier leurs rangs pour être plus forts
  • «La crise aiguë qui a frappé, de plein fouet, les relations internationales, est désormais une réalité dont les répercussions se font ressentir dans les quatre coins du monde»

Le président Abdelmadjid Tebboune a réitéré l’appel de l’Algérie au Conseil de sécurité pour «reconsidérer le dossier d’admission de l’Etat de Palestine, permettre à la Communauté internationale de se racheter et saisir cette opportunité pour rendre justice au peuple palestinien et lui permettre de jouir de ses droits».

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a appelé les pays arabes à unifier leurs rangs pour être plus forts et pouvoir mieux défendre la cause palestinienne.

Dans une allocution lue en son nom par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, à l’ouverture des travaux de la 33e session du Sommet ordinaire de la Ligue des Etats arabes, jeudi à Manama, au Bahreïn, le chef de l’Etat a estimé que la conjoncture internationale actuelle exige le resserrement des rangs arabes pour faire pencher la balance du côté d’un règlement juste, pérenne et définitif de la question palestinienne. Le président Tebboune a rappelé dans ce sillage le contexte régional et international dans lequel s’est tenu ce sommet.

Un «contexte difficile» et une «conjoncture régionale de plus en plus complexe», «dont les répercussions se font ressentir dans les quatre coins du monde», a-t-il souligné. «La crise aiguë qui a frappé, de plein fouet, les relations internationales, est désormais une réalité dont les répercussions se font ressentir dans les quatre coins du monde», a-t-il ajouté.

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