Un premier convoi d'aide humanitaire est entré dans la ville sinistrée, privée d'eau et d'électricité et où les vivres commençaient à manquer
La morgue de l'hôpital gouvernemental de Soueida est pleine et des corps jonchent le sol à l'extérieur de l'établissement, a constaté dimanche un photographe de l’AFP
Face à cette situation explosive, la France et d’autres partenaires internationaux appellent à la désescalade et à la reprise du dialogue, rappelant que l’enjeu essentiel reste la préservation de la cohésion et de l’unité de la Syrie
Le déclenchement de cette crise récente remonte à un acte isolé : l’enlèvement d’un vendeur de légumes druze par un groupe de Bédouins sunnites
"L'armée israélienne n'a pas connaissance de frappes nocturnes en Syrie"
Israël a bombardé l'armée syrienne à Soueida et à Damas en début de semaine, disant chercher ainsi à faire pression sur le gouvernement syrien pour qu'il retire ses troupes de cette région meurtrie par des affrontements inter-communautaires
"Nous nous sommes mis d'accord sur des mesures spécifiques qui permettront de mettre fin à cette situation troublante et terrifiante dès ce soir", a écrit le chef de la diplomatie américaine sur le réseau X
M. Rubio, qui est également conseiller à la sécurité nationale, n'a livré aucun détail sur ce que sont ces "mesures spécifiques" ni avec qui il s'est entretenu
Des images de la télévision ont montré des militaires quitter précipitamment le bâtiment, contigu au ministère de la Défense sur la place de Omeyyades
Mercredi matin, l'armée israélienne a annoncé une frappe sur l'entrée du quartier général de l'armée et le renforcement de ses troupes à la frontière avec la Syrie, après une menace du gouvernement israélien d'intensifier ses frappes
Le correspondant de l'AFP a vu une épaisse fumée noire se dégager d'un quartier de la ville, vers laquelle affluaient les forces gouvernementales
Des combattants relevant des autorités, certains en civil, pavoisaient en brandissant leurs armes, juchés sur un char, selon les images des vidéastes de l'AFP
L'accord de désengagement datant de 1974 avec Israël a créé une zone tampon démilitarisée surveillée par l'ONU sur le plateau du Golan, en partie occupé par Israël
Les deux hommes ont également évoqué "les agressions israéliennes répétées contre le sud de la Syrie", selon un communiqué officiel