Boris Johnson ciblé par de nouvelles attaques de son ex-conseiller

Après avoir longuement étrillé Boris Johnson sur son blog, sur Twitter et pendant sept heures d'audition devant une commission parlementaire il y a deux mois, Dominic Cummings, qui a quitté Downing Street à l'automne dernier sur fond de luttes internes, a accordé une longue interview à la BBC, diffusée mardi soir. (AFP)
Après avoir longuement étrillé Boris Johnson sur son blog, sur Twitter et pendant sept heures d'audition devant une commission parlementaire il y a deux mois, Dominic Cummings, qui a quitté Downing Street à l'automne dernier sur fond de luttes internes, a accordé une longue interview à la BBC, diffusée mardi soir. (AFP)
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Publié le Mardi 20 juillet 2021

Boris Johnson ciblé par de nouvelles attaques de son ex-conseiller

  • Downing Street a démenti auprès de la BBC l'existence de cette scène et affirmé que «depuis le début de la pandémie, le Premier ministre a pris les mesures nécessaires pour protéger des vies»
  • L'ex-conseiller cite à l'appui des messages de son ancien patron sur WhatsApp, dans lesquels celui-ci affirmait que l'âge médian des victimes de la Covid, «82-81 ans pour les hommes, 85 ans pour les femmes», était «au-dessus de l'espérance de vie»

LONDRES: L'ancien conseiller de Boris Johnson, Dominic Cummings, s'est livré à une nouvelle charge contre le Premier ministre britannique, affirmant que le chef du gouvernement conservateur était réticent à ordonner un deuxième confinement car ceux qui mouraient avaient plus de 80 ans.


Après avoir longuement étrillé Boris Johnson sur son blog, sur Twitter et pendant sept heures d'audition devant une commission parlementaire il y a deux mois, Dominic Cummings, qui a quitté Downing Street à l'automne dernier sur fond de luttes internes, a accordé une longue interview à la BBC, diffusée mardi soir.


Dans un extrait de l'interview publié avant sa diffusion, Dominic Cummings affirme qu'à l'automne dernier, Boris Johnson résistait à l'avis des scientifiques et de l'opposition travailliste d'ordonner un deuxième confinement car il estimait que "les confinements ne fonctionnent pas" et que "les gens qui meurent sont tous essentiellement âgés de plus de 80 ans et on ne peut pas tuer l'économie juste parce que des gens meurent à plus de 80 ans".


L'ex-conseiller cite à l'appui des messages de son ancien patron sur WhatsApp, dans lesquels celui-ci affirmait que l'âge médian des victimes du Covid, "82-81 ans pour les hommes, 85 ans pour les femmes", était "au-dessus de l'espérance de vie".


Boris Johnson finira pas ordonner un deuxième confinement d'un mois en novembre, puis un troisième de plusieurs mois en janvier, en raison d'une explosion des cas due au variant Alpha. L'essentiel des dernières restrictions a été levé lundi en Angleterre, obligation du port du masque y compris.


Selon Dominic Cummings, Boris Johnson voulait le 18 mars 2020, cinq jours avant le premier confinement, aller voir la reine Elizabeth II comme chaque semaine, alors que le gouvernement recommandait d'éviter les contacts avec les personnes âgées.


"Je lui ai dit, 'il y a des gens dans ce bureau qui s'isolent, vous avez peut-être le coronavirus, j'ai peut-être le coronavirus, vous ne pouvez pas aller voir la reine'", a déclaré Dominic Cummings. "J'ai dit, 'si vous lui donnez le coronavirus et qu'elle meure, qu'est-ce que vous... vous ne pouvez pas faire ça, vous ne pouvez pas prendre ce risque, c'est complètement fou'", a-t-il poursuivi, avant d'expliquer que Boris Johnson avait alors réalisé et renoncé.


Downing Street a démenti auprès de la BBC l'existence de cette scène et affirmé que "depuis le début de la pandémie, le Premier ministre a pris les mesures nécessaires pour protéger des vies" en "s'appuyant sur les meilleurs avis scientifiques".


Avec plus de 128.700 morts, le Royaume-Uni est l'un des pays les plus durement touchés en Europe par la pandémie.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.