Les musulmans célèbrent l'Aïd à l'ombre de la pandémie

Des fidèles palestiniens effectuent la prière de la fête d'Al-Adha au complexe de la mosquée d’Al-Aqsa dans la vieille ville de Jérusalem, le premier jour de la fête célébrée par les musulmans du monde entier, le 20 juillet 2021. (Photo, AFP)
Des fidèles palestiniens effectuent la prière de la fête d'Al-Adha au complexe de la mosquée d’Al-Aqsa dans la vieille ville de Jérusalem, le premier jour de la fête célébrée par les musulmans du monde entier, le 20 juillet 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 21 juillet 2021

Les musulmans célèbrent l'Aïd à l'ombre de la pandémie

  • Les fidèles en bonne santé sont autorisés à se rassembler pour les prières dans les mosquées, avec une stricte distanciation sociale et sans aucun contact physique
  • Bon nombre de pays ont imposé de nouvelles restrictions face aux inquiétudes croissantes concernant le variant Delta, hautement infectieux

LE CAIRE : Les musulmans du monde entier ont célébré mardi une nouvelle fête capitale à l'ombre de la pandémie et au milieu d’inquiétudes croissantes concernant le variant Delta, hautement infectieux, du coronavirus à l’origine de la Covid-19.

Cette année, la fête de l'Aïd Al-Adha survient au moment où de nombreux pays luttent contre le variant en question, identifié pour la première fois en Inde. Un contexte qui contraint un nombre de pays à imposer de nouvelles restrictions, ou à appeler les gens à éviter de se rassembler et à respecter les protocoles de sécurité.

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Cette vue aérienne montre des musulmans albanais qui assistent à la prière de l'Aïd Al-Adha sur la place Skenderbej, à Tirana, le 20 juillet 2021. (Photo, AFP)

L'Indonésie a marqué un Aïd Al-Adha sombre au milieu d'une nouvelle vague dévastatrice de cas de Covid-19.

Le vice-président Ma'rouf Amin, qui est également un chef religieux influent, a appelé les gens à effectuer des prières de l’Aïd à la maison, avec leurs familles.

«Évitez les foules», prévient-il dans des commentaires télévisés avant le début des vacances. «Se protéger de la pandémie de la Covid-19 est obligatoire».

Le pic est a priori attribué aux déplacements relatifs au festival de l'Aïd Al-Fitr en mai, et par la propagation rapide du variant delta.

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Des musulmans se rassemblent pour la prière de l'Aïd Al-Adha à l'intérieur de la mosquée Al-Azhar au Caire, en Égypte, le 20 juillet 2021. (Photo, Reuters)

En Malaisie, les mesures ont été resserrées après une forte augmentation des infections malgré un confinement national depuis le 1er juin. Les gens sont interdits de retourner dans leur ville natale ou de voyager d’une région à une autre pour célébrer les fêtes. Même les visites à domicile et dans les cimetières sont interdits.

Les fidèles en bonne santé sont autorisés à se rassembler pour les prières dans les mosquées, avec une stricte distanciation sociale et aucun contact physique. Les sacrifices rituels d'animaux sont limités aux mosquées et autres zones approuvées.

Le directeur général de la Santé, Nour Hisham Abdellah, a exhorté les Malaisiens à ne pas «répéter le même comportement irresponsable», ajoutant que les voyages et les célébrations pendant Aïd Al-Fitr et un autre festival sur l'île de Bornéo ont conduit à de nouveaux foyers de contagion de la Covid- 19.

«Ne laissez pas l'excitation de célébrer la Fête du Sacrifice nous faire tous périr à cause de la Covid-19», dit-il dans un communiqué.

Le Premier ministre Mouhyiddin Yassin a exhorté les musulmans à rester chez eux.

«Je vous appelle tous à être patients et à respecter les règles», insiste-t-il dans un discours télévisé la veille du festival.

L'Organisation mondiale de la santé révèle qu'à l'échelle mondiale, les décès dus à la Covid-19 augmentent après une période de déclin. Le revers a été attribué aux faibles taux de vaccination, aux règles de masque et autres mesures assouplies, et au variant delta.

Les périodes de confinement ont sévèrement réduit les festivités de l'Aïd Al-Adha à Sydney et Melbourne, les deux plus grandes villes d'Australie.

Jihad Dib, un habitant de Sydney, un député de l'État de Nouvelle-Galles du Sud, a déclaré que les musulmans de la ville étaient tristes mais comprenaient pourquoi ils seraient confinés chez eux sans visites autorisés.

«Ce sera le premier Aïd de ma vie, je ne serre pas dans mes bras et je n'embrasse pas ma mère ni mon père», a déclaré Dib au diffuseur public national Australian Broadcasting Corp.

L'Iran a imposé lundi un confinement d'une semaine à la capitale, Téhéran, et à la région environnante alors que le pays est aux prises avec une nouvelle vague de la Covid-19, ont rapporté les médias officiels. Le confinement commence mardi.

Tous les pays n'imposent pas de nouvelles restrictions. Au Bangladesh, les autorités ont autorisé une pause de huit jours dans le confinement strict du pays pour les vacances. Une brèche qui, selon les experts de la santé, pourrait être dangereuse.

En Égypte, Essam Chaban s'est rendu dans la province méridionale de Sohag pour passer l'Aïd Al-Adha avec sa famille.

Il a prévu avant le début des vacances de prier dans une mosquée mardi, tout en prenant des précautions telles qu'apporter son propre tapis de prière et un masque.

«Nous voulons que cet Aïd se déroule paisiblement, sans infections», dit-il. «Nous devons suivre les instructions».

Chaban avait hâte de se joindre à ses frères pour acheter un veau pour l'abattage, faire du porte-à-porte pour donner une partie de la viande aux plus démunis, et participer au repas traditionnel plus tard dans la journée avec sa grande famille.

«C'est généralement bruyant, avec les rires et les querelles des enfants», raconte-t-il. «C’est superbe».

Mais d'autres ne pourront malheureusement pas fêter avec leurs proches.

En Inde, où l'Aïd Al-Adha débute mercredi, Tahir Qureshi allait toujours avec son père pour les prières, pour ensuite rendre visite à sa famille et à ses amis. Son père est décédé en juin après avoir contracté le virus lors d'une vague qui a dévasté le pays, et l'idée de devoir passer les vacances sans lui est déchirante.

«Ce sera difficile sans lui», se désole Tahir.

Les érudits religieux indiens ont exhorté les gens à faire preuve de retenue et à se conformer aux protocoles de santé.

Certains États ont restreint les grands rassemblements, et demandent aux gens de passer les vacances à la maison.

Pendant ce temps-là, les répercussions économiques de la pandémie, qui ont plongé des millions d'Indiens dans des difficultés financières, font dire à beaucoup qu'ils ne peuvent pas se permettre d'acheter du bétail pour le sacrifice de l'Aïd Al-Adha.

Au Cachemire contesté, l’homme d'affaires Ghulam Hassan Wani, fait partie de ceux qui réduisent leurs dépenses.

«J'avais l'habitude de sacrifier trois ou quatre moutons. Cette année, nous pouvons à peine nous en permettre un», a dévoilé Wani.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un médecin syrien condamné à perpétuité en Allemagne pour crimes contre l'humanité sous Assad

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle. (AFP)
L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle. (AFP)
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  • Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups
  • "Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad"

FRANCFORT: Un médecin syrien, accusé de tortures d'opposants au régime de Bachar al-Assad, a été condamné à la prison à vie lundi par la justice allemande, après un procès fleuve de plus de trois ans à Francfort.

Arrivé en Allemagne en 2015, où il a exercé comme chirurgien orthopédique jusqu'à son arrestation en 2020 après avoir été reconnu par d'autres réfugiés syriens, Alaa Moussa était jugé pour de multiples crimes sur des détenus dans des hôpitaux militaires de Damas et de Homs durant la guerre civile en Syrie.

Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups.

"Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad" aux manifestations des opposants.

Dénonçant "une violation massive des droits de l'Homme" par l'accusé, le juge a souligné que le verdict était aussi une façon de montrer "que la souffrance des victimes n'est pas oubliée".

"Outre les difficultés inhérentes à un délai de 12 ans, le régime syrien a tenté jusqu'à sa chute (en décembre 2024, ndlr) d'exercer une influence sur la procédure" allemande, a-t-il poursuivi, évoquant des menaces sur des proches des témoins.

Etant donné la gravité des faits, la condamnation à la perpétuité d'Alaa Moussa a été assortie d'une peine de sûreté pour une durée non encore définie (qui sera décidée au bout de quinze ans d'incarcération).

Lors de son procès commencé le 19 janvier 2022, entouré de hautes mesures de sécurité, Alaa Moussa avait été confronté à plus d'une cinquantaine de témoins et d'anciennes victimes.

Certains avaient témoigné masqués et beaucoup avaient fait état de menaces et d'intimidation à l'encontre de leur famille restée au pays alors que l'ombre des services secrets syriens planait sur les audiences.

Une situation qui s'est détendue après la chute, durant le procès, du dictateur Bachar al-Assad, renversé en décembre 2024 et désormais réfugié en Russie.

Parmi les témoins, un ancien lieutenant d'Alep, âgé aujourd'hui d'une quarantaine d'années, emprisonné après avoir refusé de tirer sur des manifestants en novembre 2011.

"Puni pour ses actes" 

Il avait affirmé avoir vu Alaa Moussa infliger des injections à des malades allongés sur le sol, qui sont décédés peu après, dans l'hôpital militaire où il sévissait.

"Aucun tortionnaire, quel que soit le lieu où il a commis son crime, ne peut être certain d'échapper à la justice. Il devra toujours s'attendre à être puni pour ses actes", a asséné le juge Christoph Koller lors de son verdict.

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle.

Il y a deux semaines, la justice allemande avait ainsi condamné à la prison à vie un ancien chef d'une milice syrienne soutenant l'ex-président Bachar al-Assad, reconnu coupable notamment de meurtre, d'actes de torture et de séquestration entre 2012 et 2014.

Lors du premier procès au monde sur des exactions du régime de Bachar al-Assad tenu en Allemagne, Anwar Raslan, un ex-gradé des services de renseignement syriens, avait été condamné en janvier 2022 à la prison à vie pour le meurtre de 27 prisonniers et des faits de torture sur au moins 4.000 autres, en 2011 et 2012, dans la prison Al-Khatib.

Des procès sur les crimes commis en Syrie ont également eu lieu ailleurs en Europe, notamment en France et en Suède.

Le conflit en Syrie, déclenché par des protestations pacifiques violemment réprimées en 2011, a fait plus d'un demi-million de morts, déplacé des millions de personnes et ravagé l'économie et les infrastructures du pays.


Ukraine: l'aide européenne compense le désengagement américain, selon le Kiel Institute

Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
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  • « L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.
  • Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

PARIS : Selon l'institut de recherche allemand Kiel Institute, une hausse de l'aide des pays européens à l'Ukraine a permis début 2025 de combler le vide laissé par le désengagement de la nouvelle administration américaine de Donald Trump.

« L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.

Alors que « les États-Unis, qui étaient auparavant le plus gros donateur à l'Ukraine, n'ont pas annoncé de nouvelle enveloppe depuis début janvier », l'Ukraine a tout de même reçu plus d'aide de janvier à avril 2025 qu'en moyenne les années précédentes sur la même période. 

« Reste à savoir s'il s'agit d'une hausse temporaire ou du début d'une évolution plus durable du rôle de l'Europe en tant que principal soutien de l'Ukraine », a déclaré Christoph Trebesch, qui dirige l'équipe du Kiel Institute chargée de suivre les engagements en faveur de l'Ukraine, cité dans le communiqué.

Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

En revanche, « il est frappant de constater le peu d'aide allemande allouée ces derniers mois », a-t-il commenté. « Au lieu d'augmenter son soutien après l'arrivée de Trump au pouvoir, nous observons une forte baisse de l'aide allemande par rapport aux années précédentes. »

« La tendance est la même pour l'Italie et l'Espagne », a-t-il précisé. 

Au 30 avril 2025, 294 milliards d'euros au total ont été alloués à des dépenses précises en faveur de l'Ukraine (sur 405 milliards promis), selon les derniers chiffres du Kiel Institute. Les 111 milliards restants ont été promis à long terme, mais pas encore alloués.

Sur la somme déjà donnée, 140 milliards d'euros correspondent à de l'aide militaire, 133 milliards à de l'aide financière et 21 milliards à de l'aide humanitaire.

Les principaux donateurs sont l'Union européenne et ses membres (131 milliards d'euros donnés ou alloués), les États-Unis (115 milliards) et le Royaume-Uni (19 milliards).

En matière d'aide militaire, l'Europe, le Royaume-Uni compris, « dépasse pour la première fois depuis juin 2022 les États-Unis », selon le Kiel Institute. Les Européens ont déjà donné ou alloué 72 milliards d'euros d'aide militaire à l'Ukraine depuis le début de la guerre, contre 65 milliards pour les États-Unis. 


Les dirigeants du G7, dont Trump, se rejoignent au Canada tandis qu'un conflit oppose l'Iran et Israël

Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
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  • Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël.
  • La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

KANANASKIS, CANADA : Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël, alors que leurs dirigeants, dont le président américain, se retrouvent pour un sommet sous tension dans les Rocheuses canadiennes.

Il s'agit du premier grand sommet depuis que Donald Trump est revenu au pouvoir en janvier, ce qui a fragilisé l'unité du club des grandes démocraties industrialisées (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, États-Unis, France, Italie et Japon).

Le président américain, qui n'a cessé de menacer le Canada ces derniers mois, est arrivé en fin de journée dans ce pays, avec sur la tête une casquette blanche portant son slogan « Make America Great Again » (« Rendre sa grandeur à l'Amérique »).

Pour cette réunion qui se déroule à Kananaskis, dans le parc national de Banff, dans l'ouest du Canada, il retrouvera ses alliés du G7 ainsi que les dirigeants de nombreux autres pays invités : l'Inde, l'Ukraine, le Mexique, l'Afrique du Sud et l'Australie seront notamment présents.

La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

Mais parviendront-ils à parler d'une voix commune, notamment sur cette région du monde ?

Israël a stupéfié le monde vendredi en ouvrant un nouveau front avec une campagne militaire surprise et massive contre l'Iran.

Selon une source gouvernementale citée par l'AFP, les dirigeants du G7 travaillent à une déclaration commune. Reste à décider s'il s'agit d'appeler à la désescalade ou simplement de soutenir Israël en affirmant que le pays a le droit de se défendre. 

Mais cette guerre n'est pas le seule enjeu des discussions à Kananaskis. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est parmi les invités et doit s'entretenir avec Donald Trump

Le président américain, qui s'est rapproché de façon spectaculaire de Moscou, a de nouveau eu un entretien téléphonique samedi avec le président russe Vladimir Poutine. Ce dernier lui a dit être prêt à un nouveau round de négociations.

De leur côté, les Européens tentent de convaincre Donald Trump de promulguer de nouvelles sanctions contre Moscou, ciblant plus précisément les ventes de pétrole russe. 

Tous les pays souhaitent par ailleurs aborder l'aspect commercial avec le président Trump. En imposant des taxes douanières d'au moins 10 % sur la plupart des produits entrant aux États-Unis, ce dernier a dévié le cours de la mondialisation et menacé l'économie mondiale d'un ralentissement général. 

Ce sommet du G7 est la première visite du président américain sur le sol canadien depuis qu'il a menacé son voisin du nord, estimant qu'il serait préférable qu'il devienne le 51^e État américain.

Le Premier ministre canadien, Mark Carney, et Donald Trump se rencontreront lundi matin lors d'un tête-à-tête. Outre MM. Carney et Zelensky, le dirigeant américain doit aussi rencontrer la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.