Les algorithmes d’Instagram ciblent les enfants et les adolescents, selon une nouvelle étude

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Publié le Mercredi 21 juillet 2021

Les algorithmes d’Instagram ciblent les enfants et les adolescents, selon une nouvelle étude

  • La plate-forme pousse du contenu douteux sur la perte de poids vers les utilisateurs qui interagissent, même brièvement, avec du contenu lié au fitness en ligne
  • La conception inhérente des algorithmes de recommandation utilisés par les réseaux sociaux, tels qu’Instagram, peut exacerber les problèmes sociaux des adolescents

LONDRES: De nouvelles recherches sur les algorithmes d’Instagram ont révélé que la plate-forme pousse du contenu douteux sur la perte de poids vers les utilisateurs qui interagissent même brièvement avec du contenu lié au fitness en ligne. 

Intitulée Pathways, l’étude a été commandée par l’organisation caritative 5Rights Foundation, qui milite en faveur d’un renforcement des contrôles en ligne pour les enfants. Revealing Reality, une agence de recherche sociale entrepreneuriale et multidisciplinaire, est également impliquée.

La recherche reposait sur la technique du «client mystère» selon laquelle divers faux profils Instagram ou avatars ont été créés pour imiter des comptes réels détenus par des enfants et des adolescents. Les faux comptes suivaient les mêmes pages que les vrais adolescents volontaires.

Les avatars aiment certaines publications afin de déterminer la vitesse à laquelle l’algorithme d’Instagram pousse des contenus éventuellement néfastes dans la rubrique «explorer» de la plate-forme.

L’étude a révélé que lorsque les adolescentes interagissent, même brièvement, avec un contenu lié aux régimes, par exemple, la rubrique «explorer» d’Instagram commence immédiatement à afficher des photos montrant par exemple une personne avant et après sa perte de poids, ainsi que du contenu relatif aux conseils pour perdre du poids, au sport et au remodelage corporel. 

Le contenu présentait souvent des corps «visiblement minces» et, dans certains cas, des silhouettes apparemment modifiées ou déformées.

Cette étude a abouti à des résultats similaires lorsqu’elle a recréé l’expérience pour les adolescentes et adolescents. Elle a reproduit le comportement d’un vrai garçon de 14 ans, ce qui a finalement conduit à ce que sa rubrique «explorer» sur Instagram soit inondée de photos de modèles lourdement modifiées et retouchées. 

Un porte-parole de Facebook, qui détient Instagram, a affirmé que la plate-forme prenait déjà des mesures pour assurer la sécurité des adolescents qui utilisent l’application, notamment en empêchant les adultes d’envoyer des messages directs aux adolescents qui ne les suivent pas.

Cependant, la conception inhérente des algorithmes de recommandation utilisés par les réseaux sociaux, tels qu’Instagram, peut exacerber les problèmes sociaux des adolescents. «Surtout si l’on considère qu’un seul “j’aime” peut générer des milliers de contenus connexes», a souligné Lady Beeban Kidron qui préside l’organisation caritative 5Rights Foundation. 

Dans un podcast, Alex Cooney, PDG et cofondateur de Cyber Safe Kids, explique que les réseaux sociaux ne cherchent pas délibérément à nuire, mais leurs modèles économiques sont conçus pour optimiser l’engagement maximal, ce qui entraîne des conséquences néfastes.

M. Cooney a également précisé qu’il existe des milliers de comptes appartenant à des enfants de moins de 13 ans, qui s’inscrivent en utilisant des âges fictifs et sont également soumis à ce flot de contenus potentiellement néfastes. 

À partir de septembre, les entreprises de réseaux sociaux du Royaume-Uni seront obligées de se conformer à de nouvelles règles strictes qui visent effectivement à créer un environnement numérique sûr pour les enfants. En effet, les entreprises seront tenues de présenter par défaut une version de leur service adaptée aux enfants.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.